Grâce à un petit mot de Jérôme Garcin, en fin d'émission du Masque, j'ai eu envie de découvrir ce livre.
Vous avez peut- être déjà oublié Laëtitia Perrais, jeune fille placée en famille d'accueil, avec sa jumelle Jessica, après une enfance massacrée- mère dépressive et père affectueux avec ses filles mais brutal avec leur mère, foyer, et....famille d'accueil- ? Sa route croise, un triste jour de janvier, celle d'un criminel récidiviste, brutal, violent, mais pas encore un assassin. L'alcool, la drogue, la frustration et la haine le font irrésistiblement partir en vrille : il va la tuer, la dépecer, éparpiller son corps martyrisé dans les étangs du pays de Retz Le pays de Gilles de Retz , le terrible Barbe-Bleue.
Tout un programme. Une soirée entre amis, une "fête de printemps" dans un petit appartement de la banlieue parisienne… Elizabeth, la narratrice, insiste pour qu'elle et Pierre, son mari, y invitent aussi leurs voisins du dessus, la soixantaine comme eux, mais qui ont un petit quelque chose de piquant, d'intéressant qui ne manquera pas de plaire à leurs amis de toujours : la femme, Lydie, rousse pythonisse habillée en gipsy, chante dans les bars jazzy quand elle ne dit pas l'avenir à quelques paumés dans son « cabinet » de voyante.
La lecture de Chanson douce m'a occasionné un choc, que ma mémoire de lectrice n'est pas près d'oublier, je remercie donc en préalable Gallimard et Babelio, sans qui cette secousse littéraire n'aurait pas eu lieu.La scène inaugurale décrit un tableau aussi horrible qu'irréparable digne des meilleurs scénarios de films d'horreur, en totale contradiction avec le titre du roman qui laisse présager une paisible histoire.
Dans les chapitres suivants, Leïla Slimani dévoile l'implacable chronologie des événements qui ont abouti à cet épilogue.Tout a commencé lorsque Myriam, avocate, habituée à défendre des assassins et donc censée bien les connaître, décide de travailler à nouveau après avoir consacré quelques années à l'éducation de Mila et Adam, ses enfants. Paul, son mari, et elle-même, recrutent une nounou pour s'occuper des bambins. C'est ainsi que Louise entre dans leur appartement et dans leur vie. On le savait poète, on l'aime musicien, il est une légende de la Folk Music.
Et grâce à ses "Chroniques", on le découvre, avec bonheur et admiration, talentueux écrivain. Si d'aucuns ont prétendu qu'il n'aurait pas écrit cette autobiographie lui-même, la structure, la composition du livre viennent contredire cette rumeur stupide nourrie de préjugés sans fondement. Car Dylan est la preuve que ce n'est pas parce qu'on est un génial musicien qu'on ne peut pas aussi être un bon écrivain. Le livre s'ouvre sur l'année 1961, lorsque le jeune Dylan, qui s'appelait encore Robert Zimmerman, âgé de 20 ans, quitte son Minnesota natal pour débarquer à New York, plus précisément à Greenwich Village avec le désir de jouer avec tous les grands de la folk-music. Il est légitime d'attendre le meilleur d'un roman qui vient de recevoir le prix prestigieux De l'Académie Française et quand sa lecture se révèle une véritable déception, on ne peut que se demander quels sont les critères qui ont présidé au choix de la lauréate, même si on écarte d'emblée l'infâme soupçon de favoritisme lié à la notoriété médiatique de l'auteur et à sa noble appartenance.
Peut-être tout simplement que les autres romans proposés étaient moins bons ...auquel cas il y a vraiment du souci à se faire pour l'avenir de la littérature ! Cette histoire se déroule sur deux périodes distinctes, à New York dans les années 1970 et dans l'Allemagne nazie succombant sous le feu allié. A Dresde en 1945, une jeune femme donne naissance à un enfant avant de succomber à ses blessures et on retrouve le bébé vingt cinq ans après , sous les traits d'un beau jeune homme, Werner Zilch, à qui tout réussit.