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Migrations

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[C/Data] L’immigration en chiffres. Chaque dimanche sur France 5 dans C/Politique, Owni illustre l'actualité par la data.

[C/Data] L’immigration en chiffres

Cinquième épisode de la série, ce petit film sur l'immigration en chiffres pensé pour faire réagir l'invitée de l'émission Marine Le Pen, Présidente du Front national. Script de la vidéo : Commençons par une définition : pour l’Insee, est “immigré” toute personne étrangère née à l’étranger et résident en France et ce, à vie ! Vingt-cinq ans après l'ouverture du mur de Berlin, les murs pullulent encore en Europe. Dans un café de Svilengrad, dernière ville bulgare avant la frontière turque, Jordan Stoev visionne, ému, les images du «mur».

Vingt-cinq ans après l'ouverture du mur de Berlin, les murs pullulent encore en Europe

Sur une tablette, le colonel, ancien garde-frontière entre 1974 et 2002, découvre les 33 kilomètres de clôture qui séparent, depuis la fin juillet 2014, la Bulgarie de la Turquie. Il entrevoit les miradors, les barbelés de trois mètres de haut et les vingt-deux portes, destinées aux opérations d’«urgence». Et rappelle qu’à quelques centaines de mètres de là, dans la campagne bulgare, se dressent encore les fils rouillés de l’ancien rideau de fer. «Avant, on avait une frontière entre le communisme et le capitalisme, et maintenant on a une frontière entre les Européens et les autres. Je vois beaucoup de points communs, rien n’est nouveau dans ce monde», commente le colonel en reposant la tablette. Alors que le monde célébrait, le 9 novembre, les 25 ans de l'ouverture du mur de Berlin, de plus en plus de barrières se construisent aux frontières de l’Europe.

Persée : Portail de revues en sciences humaines et sociales. Les frontières entre ouverture et fermeture : peut-on souhaiter la disparition des frontières ? Le 1er février 2013 en soirée, l’établissement « le 9 bis » a accueilli le premier Café géographique stéphanois.

Les frontières entre ouverture et fermeture : peut-on souhaiter la disparition des frontières ?

Cette manifestation marquait la fin d’une journée d’étude dédiée à la géographie des frontières1, et invitait à une réflexion au-delà des salles de conférences et des rassemblements organisés, autour de la question suivante : peut-on souhaiter la disparition des frontières ? Animé par François Arnal (professeur en Lettres Supérieures au Lycée Claude Fauriel), ce café géo clôture un débat plus vaste consacré à la géographie et à la géopolitique des frontières : « Les frontières et les espaces frontaliers : objet d’étude géographique et géopolitique ».

Si de nombreux sujets ont été abordés pendant la journée2, François Arnal a proposé aux intervenants de poursuivre le débat dans une salle comble. Les débats entre les intervenants et le public, mais aussi entre les intervenants eux-mêmes ont permis de montrer des divergences d’opinion. Les travailleurs immigrés en France en 1971 - Jalons pour l'histoire du temps présent. La France accueille de très nombreux travailleurs immigrés à partir du milieu des années 1950 jusqu'en 1974 : en vingt ans, la population étrangère est multipliée par deux, de 1 765 000 personnes en 1954 à 3 442 000 en 1975.

Les travailleurs immigrés en France en 1971 - Jalons pour l'histoire du temps présent

Dans les années 1950, la France entre en effet dans une phase d'expansion économique, mais sa population active s'avérant insuffisante, l'Etat encourage une immigration massive afin de fournir la main-d'oeœuvre manquante. L'Office national d'immigration, créé par l'ordonnance du 2 novembre 1945, s'attache alors à diversifier les pays de recrutement, en particulier européens. Si les Italiens restent nombreux (ils sont environ 629 000 en 1962), ce sont surtout les flux de populations venues de la péninsule Ibérique qui progressent le plus fortement : les Espagnols qui n'étaient que 289 000 en 1954 sont 607 000 en 1968. Christophe Gracieux. Le film : deux siècles d'histoire de l'immigration en France. Etats-Unis, vers une société post-européenne. Alors qu’en 1970, la population « blanche non-hispanique » (BNH) [1] représentait 83,4 % de la population des Etats-Unis, désormais, plus d’un tiers de la population (36,3%) provient de minorités visibles issues d’Amérique latine, d’Asie et d’Afrique, un taux qui devrait atteindre 50 % d’ici 2050.

Etats-Unis, vers une société post-européenne

Selon les prévisions du bureau statistique américain (Census Bureau), deux cents millions d’Américains proviendront alors de zone autres que l’Europe. Au milieu du siècle, les Hispaniques-Américains devraient représenter 25% de la population ; les Africains-Américains 16 %, et les habitants venus d’Asie et du Pacifique 10 % [2]. Histoire de l’immigration maghrébine en France : sociologie et fiction. 1 L’appel à communications de la revue Amnis pour le présent numéro attire justement l’attention sur (...) 1Le documentaire cinématographique de Yamina Benguigui1, Mémoires d’immigrés (1998), est sûrement un moment décisif, et même un véritable surgissement, dans l’histoire de l’immigration maghrébine en France, ou plus précisément dans la prise de conscience des insuffisances de cette histoire (au sens de l’histoire comme forme du savoir, et pas seulement comme ensemble d’événements).

Histoire de l’immigration maghrébine en France : sociologie et fiction

Et sans doute faudrait-il pour le dire un mot plus fort que « insuffisances », car c’est d’une quasi-absence qu’il s’agissait alors, il y a moins d’une dizaine d’années ! 2 Par exemple, un film de 57 minutes, diffusé par la chaîne Arte le 10 août 2000 et intitulé Le Jard (...) 3L’œuvre de Yamina Benguigui n’est pas le seul lieu où l’on puisse repérer cette oscillation entre plusieurs formes d’expression. 3 Auquel il convient de rendre hommage puisqu’on a annoncé sa mort le 2 avril 2007. Vers les Amériques - fin XIXe début XXe.