[Sida Info Service] Quels sont les modes de transmission du VIH ? L’infection par le VIH (virus responsable du sida) est une maladie transmissible dans certaines circonstances très précises.
Le plus souvent elle se produit lors de rapports sexuels. Ce n’est pas une maladie contagieuse qui s’attraperait sans contact direct, comme la grippe. Le VIH ne peut pas se transmettre par la baignade, un baiser, une étreinte, un éternuement, la toux, une piqûre d’insecte, le partage d’un verre ou d’un vêtement, etc. Le virus vit à l’intérieur de certaines cellules du corps, qui sont présentes dans le sang et les secrétions sexuelles (sperme, sécrétions vaginales…). Trente ans de sida, et de l'espoir - 23/05/2013 - ladepeche.fr. Il y a tout juste 30 ans, Luc Montagnier et Françoise Barré-Senoussi découvraient le virus du sida.
Depuis, cette maladie a tué 28 millions de personnes à travers le monde. Mais il y a de bonnes d'espérer. C'était à la fin des années 70, à New York et à San Francisco. Les médecins étaient intrigués par une maladie mortelle qui s'attaquait de préférence aux homosexuels. On l'appelle au début «gay pneumonia». Trente ans plus tard, le bilan est terrifiant. 28 millions de personnes sont mortes dans le monde. En France, grâce aux trithérapies, on ne meurt quasiment plus du sida, qui est devenu une sorte de maladie chronique. Ces jours-ci, à l'occasion des 30 ans de la découverte du virus, les grands noms de la recherche sur le sida, réunis à Paris pour un colloque international, abordent désormais ouvertement la question d'une éradication future de la maladie. Jean : «Je suis séropositif depuis 20 ans» Jean a eu des hauts et des bas. Zoom. Je suis en couple avec un séropositif — Témoignage et éclairage. Ce week-end, le Sidaction a vingt ans.
Une madmoiZelle et son copain ont découvert après plusieurs années ensemble qu’il était atteint du virus. C’est l’occasion de faire une mise au point avec le docteur Marina Karmochkine, spécialiste du VIH. Je l’ai rencontré un soir, et on s’est tout de suite « trouvés » – oui comme dans les films. Notre histoire a eu des moments très compliqués comme des moments fantastiques, l’amour quoi. Et puis au bout de plusieurs années ensemble… La découverte Tout a commencé en juillet, très « bêtement » : il se sentait barbouillé et toussait pas mal depuis plusieurs semaines. Il a consulté un autre généraliste qui l’a envoyé vers un gastro-entérologue pour des examens ; on lui a diagnostiqué une gastrite et une œsophagite. Il a fini par être hospitalisé en urgence un samedi de novembre. 2030, horizon fragile pour le zéro positif. Une génération sans sida dans quinze ans : c’est l’objectif que s’est fixé l’Onusida (le programme de l’ONU pour coordonner l’action des agences spécialisées) en présentant, le 14 juillet, l’état des lieux de l’épidémie.
Et le plus réjouissant, c’est qu’en lâchant ces mots, Michel Sidibé, directeur de l’organisation, n’a pas été taxé de «doux rêveur». Comme si cet horizon, hier inatteignable, ne pouvait plus reculer. «Comment le sida a tout changé». Tel est le titre de ce rapport de l’Onusida, qui fait un rapprochement entre la situation au début des années 2000 et celle d’aujourd’hui, puis avec les prévisions pour les quinze ans à venir, si l’effort mondial se poursuit. Les résultats sont spectaculaires : jamais, dans l’histoire de l’humanité, il n’y a eu une telle réponse planétaire face à ce qui est véritablement «la plus grosse catastrophe sanitaire qu’a connue le monde», selon l’expression de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Silence. Eric Favereau. Il y a 30 ans, le virus du sida était identifié. Le 20 mai 1983, dans la revue américaine "Science", l'équipe dirigée par le professeur Luc Montagnier (également Nobel pour cette découverte) révèle un nouveau virus différent de ceux jusque-là suspects d'être responsables du syndrome d'immunodéficience acquise (sida).
Isolé à partir d'un patient séropositif, ce virus est baptisé Lav pour virus associé à la lymphadénopathie par allusion au gonflement des ganglions (adénopathie), signe avant-coureur de la maladie. Le rôle de cet agent meurtrier était confirmé l'année suivante par l'équipe américaine du professeur Robert Gallo. Depuis les choses sont allées très vite : "il est clair que jamais on n'avait été aussi vite pour identifier une nouvelle maladie, identifier sa cause, apporter des réponses thérapeutiques et arriver au résultat d'aujourd'hui", résume le Pr Willy Rozenbaum, spécialiste français des maladies infectieuses et cosignataire de l'article de 83.
"L'espoir chevillé au corps" "Rémission persistante"