Votre entreprise et l’accessibilité. Véritable valeur d’entreprise, l’accessibilité de vos locaux est désormais une obligation légale.
Faites le point sur l’état de votre entreprise et sur les aides que vous pouvez obtenir. 1. Accessibilité : quelles sont vos obligations ? Une obligation légale La notion d’accessibilité – apparue en France dans les années 70 – est désormais une obligation légale. Un principe de non-discrimination Cette loi permet aux personnes handicapées d’accéder à un emploi, et comme tout travailleur, à l'ensemble de son lieu de travail.
Que doivent faire les entreprises pour être accessibles ? Quelle que soit leur taille, les entreprises neuves doivent respecter les règles d'accessibilité à tous. A quoi s’expose une entreprise qui ne respecte pas la loi ? Les maîtres d’ouvrage et les maîtres d’œuvre sont passibles d’une amende allant de 45 000 euros à 75 000 euros en cas de récidive, ainsi qu’à des sanctions pénales avec des peines de prison. 2. Le statut de travailleur handicapé et l'apprentissage des jeunes handicapés. Le statut de travailleur handicapé Lorsque la COTOREP et maintenant la Commission des Droits et de l'Autonomie des Personnes Handicapées (CDAPH) vous reconnaît le statut de travailleur handicapé, c'est que vos possibilités d'obtenir ou de conserver un emploi sont effectivement réduites suite à une insuffisance ou à une diminution de vos capacités physiques et/ou mentales.
C'est la COTOREP et maintenant la CDAPH de votre département qui accorde ou non ce statut. Que vous apporte la reconnaissance de travailleur handicapé ? La reconnaissance de travailleur handicapé délivré par la CDAPH est à usage professionnel. Elle ne donne aucun taux d'invalidité et il ne faut pas la confondre avec la carte d'invalidité, ni avec l'allocation aux adultes handicapés.
Lorsque la CDAPH va vous reconnaître la qualité de travailleur handicapé, vous allez être classé dans une des 3 catégories suivantes : Catégorie A : handicap léger Catégorie B : handicap modéré Catégorie C : handicap grave. Guide_loihandicap-2.pdf. L’emploi des personnes handicapées - Fiche pratique. L’obligation des entreprisesLe chômage touche près de 30% des personnes handicapées.
Afin de pallier ce problème, les entreprises privées et les établissements publics comptant au moins 20 salariés sont obligés, depuis 1987, d’embaucher au moins 6% de personnes handicapées.En 2005, cette loi a été renforcée. Ainsi, les pénalités pour les sociétés ne répondant pas à leurs obligations ont été alourdies, et de nouvelles catégories de personnes concernées par ces mesures sont apparues. Comment répondre à cette obligation ?
Pour qu’une personne handicapée soit comptabilisée, il faut qu’elle ait été présente dans la société au moins 6 mois au cours des 12 derniers mois. Les personnes embauchées en intérim ou en prestation sont comptabilisées au prorata du temps de présence dans l’entreprise. Quelles sont les pénalités ? Cadre réglementaire du handicap au travail. Outre quelques grands principes (non discrimination, obligation de négocier, accessibilité généralisée et compensation du handicap), la loi prévoit une obligation d’emploi pour les personnes handicapées et une reconnaissance de la qualité de personne handicapée.
Elle rend possible le maintien et la protection de l’emploi. La loi du 11 février 2005 affirme plusieurs grands principes en ce qui concerne les implications sur la vie professionnelle des personnes handicapées. Handicap et travail : rappels des grands principes énoncés par la loi du 11 février 2005 Non-discrimination Obligation pour l’employeur de prendre des mesures appropriées afin de permettre aux travailleurs handicapés d’accéder à un emploi, de conserver un emploi correspondant à leur qualification, de bénéficier de formations qui leur soient adaptées.
Handicap mental et emploi : il faut faire du « sur mesure ». Mercredi 29 juillet 2009 Pour l'Unapei, « la personne handicapée mentale, quelle que soit la nature de sa déficience, est d'abord une personne.
Ordinaire, parce qu'elle dispose des droits de tous et accomplit les obligations de chacun. Singulière parce qu'en plus de tous, elle en connaît d'autres, qui lui sont propres, qui résultent de son handicap et qui demandent à être compensés. C'est à la solidarité collective qu'il appartient d'ailleurs de reconnaître et de garantir cette compensation. Loi handicap du 11 février 2005. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
En 2005, on recense plus de cinq millions de personnes handicapées en France (près de 10 % de la population)[2]. Le Président de la République Jacques Chirac annonce en juillet 2002 vouloir faire de l’insertion des personnes handicapées l’un des « trois grands chantiers » de son quinquennat[3]. Trois ans plus tard, en 2005, l’adoption de la loi traduit la volonté de sensibiliser la société civile ainsi que les employeurs à cette problématique. Toute personne handicapée a le droit « à la solidarité de l’ensemble de la collectivité nationale »[4]. Cette orientation politique implique : Les personnes handicapées et le monde du travail,. La politique du handicap . Politiques publiques - repères - vie.
Obligation d’emploi des travailleurs handicapés pour les entreprises de 20 salariés au moins, principe de non-discrimination, obligation de négocier des mesures relatives à l’insertion professionnelle, accessibilité généralisée, tel est le cadre législatif fixé en faveur des travailleurs handicapés.
Toutefois, les personnes handicapées continuent à rencontrer de grandes difficultés pour trouver un emploi ou le conserver et leur taux de chômage reste deux fois supérieur à celui de la population générale. Dès 2009, le rapport Busnel "L’emploi, un droit à faire vivre pour tous" soulignait la priorité à donner à la prévention de l’exclusion professionnelle et au maintien dans l’emploi. En 2014, le droit à un emploi en milieu ordinaire pour des personnes handicapées est encore loin d’être effectif, selon le rapport Le Houérou.
Un cadre législatif et une organisation institutionnelle renouvelés.