Kirino Natsuo, la romancière des jeunes filles perdues. Kirino Natsuo, romancière prolifique depuis plus d’un quart de siècle, a livré à ses lecteurs des portraits variés de femmes, depuis les ouvrières de nuit d’une usine de bentô qui commettent un crime (Out, 1997) à la femme-soldat de l’ancienne armée rouge unifiée qui dissimule son passé (« À travers la vallée de nuit », Yoru no tani o yuku, 2017) en passant par l’employée d’une grande entreprise qui trouve le salut en se prostituant dans la rue la nuit (Monstrueux, 2003)… Ses héroïnes, plongées dans des situations extrêmes, soulignent la part d’ombre et les problèmes structurels de la société japonaise.
Dans « Le X de la rue » (Rojô no X, paru en 2018 aux éditions Asahi Shimbun Shuppan), elle s’intéresse aux jeunes filles qui, peinant à trouver leur place dans la société, se trouvent asservies par les hommes de leur entourage dans le cadre de ce qu’on appelle le « JK business » (ou le business des lycéennes). Jeunes filles perdues à Shibuya Une vie toujours plus difficile pour les femmes. Badass Women in Japanese History. Women of Japan unite: Examining the contemporary state of feminism. On Oct. 21, 1970, hundreds of women marched through the streets of Tokyo, an occasion that is often referred to as the birth of the women’s liberation movement in Japan.
The movement, called ūman libu (women’s lib) in Japanese, was eventually adopted by women who embraced the concept of feminism, striving to define, establish and achieve political, economic, cultural, personal and social rights for women. It’s based on the principle of the “personal” being “political,” and manifests itself in such diverse issues as marriage and abortion to the U.S. military presence in Okinawa and the “comfort women” who were forced into sexual servitude in wartime military brothels.
Instead of being applauded for their achievements, however, the media continued to label feminists as “unattractive, hysterical” women — a negative image that persists to this day. The Japan Times talks to four key women in an attempt to discover what the future holds for women in Japan. Mitsu Tanaka, acupuncturist Why toilet? Les mères célibataires japonaises. Au Japon, le nombre des mères célibataires ne cesse d’augmenter et la vie de ces femmes qui se battent pour s’en sortir est trop souvent synonyme de pauvreté.
Akaishi Chieko connaît bien le problème pour l’avoir vécu elle-même de l’intérieur. Dans les lignes qui suivent, elle donne un aperçu saisissant de la situation des Japonaises qui sont victimes non seulement de la discrimination traditionnelle hommes-femmes mais aussi de l’aggravation de la pauvreté et des inégalités en matière de salaire dans l’Archipel. Des situations extrêmement contrastées Expliquer ce que signifie réellement être une mère célibataire au Japon n’est pas chose aisée. En effet, ces femmes hésitent souvent à s’étendre sur leurs difficultés sans doute par peur de perdre courage. La plupart des femmes qui se retrouvent dans la position de mère célibataire n’ont pas eu vraiment le choix. Au Japon, les mères célibataires ont droit à certaines prestations sociales. ▼A lire aussi. La recherche d’emploi des étudiantes japonaises en fin d’études. Dans le second volet (voir le premier volet) de cette tentative de mettre au jour les évolutions de la société japonaise à la lumière de la recherche d’emploi des futurs diplômés, nous comparons celle des jeunes étudiantes (joshidaisei) d’hier et d’aujourd’hui.
On parle aujourd’hui d’un regain d’intérêt chez elles pour le statut de femmes au foyer, mais est-ce vraiment le cas ? En toute honnêteté, l’expression « joshidaisei », c’est-à-dire au sens large étudiantes de sexe féminin, et au sens étroit, étudiantes d’universités féminines, m’embarrasse, car elle fleure l’époque de l’économie de la bulle spéculative des années 1980. Mais étant donné que subsistent au Japon des différences liées au genre en matière de recherche d’emploi, un état récapitulatif des problèmes et des difficultés rencontrés par les femmes n’est pas sans intérêt. Des « OL » en voie de disparition.