» Nos esprits peuvent être piratés : Les initiés craignent une dystopie du smartphone. Par Paul Lewis. Source : Paul Lewis, 06-10-2017 Les employés de Google, Twitter, Facebook qui ont aidé à rendre la technologie tellement addictive, se déconnectent eux-mêmes d’internet.
Reportage de Paul Lewis sur les refusniks de la Silicon Valley qui s’alarment d’une course à l’attention humaine. Justin Rosenstein avait bricolé le système d’exploitation de son ordinateur portable pour bloquer Reddit, il s’est retiré de Snapchat, qu’il compare à de l’héroïne, et s’est imposé des limites à son utilisation de Facebook. Mais même cela ne suffisait pas. En août, le manager technique de 34 ans a pris une mesure plus radicale pour restreindre son utilisation des réseaux sociaux et d’autres technologies addictives. Rosenstein a acheté un nouvel iPhone et a demandé à son assistant d’installer un moyen de contrôle parental pour l’empêcher d’installer n’importe quelle application. Edgar Morin : « Le temps est venu de changer de civilisation » – EurActiv.fr. Les mots pour ne pas le dire La destruction d'un monde se fait à l'aide du langage, de la novlangue, comme l'a dénoncé George Orwell dans son roman, 1984.
Le principe de l'invention du langage pour imposer un nouvel ordre mondial est le suivant : on diminue le nombre de mots d'une langue, empêchant les citoyens de réfléchir, afin de créer une nouvelle réalité à laquelle ils sont désormais soumis. La disparition de mots dans une langue permet une simplification du monde, qui empêche même à toute idée critique de germer dans un esprit sans qu'aucun ordre extérieur ne soit donné et installe tranquillement une société totalitaire. Cette destruction peut s'observer aujourd'hui dans la disparition du mot "mère" dans le discours bâti sur ce qui est appelé la "GPA". "Gestation pour Autrui". Or ce signe lui-même, GPA, est une création de la novlangue.
G pour "gestation". PA pour "pour autrui". "Gestation pour Autrui" n'a donc pas de sens : le sigle correspond à un travestissement de la réalité. Pourquoi ? L'ignorance : des recettes pour la produire, l'entretenir, la diffuser. L'"agnotologie" s'intéresse au pourquoi et au comment de ce que nous ignorons.
Du tabac au changement climatique, cas d'école. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Stéphane Foucart - Bielefeld (Allemagne) Envoyé spécial Etudier ce qu'on ne sait pas : quelle drôle d'idée. C'est en réalisant qu'on s'intéresse beaucoup plus à la production des connaissances qu'à la manière dont la société fabrique et propage l'ignorance que Robert Proctor (université Stanford) a forgé, en 1992, ce mot saisissant : "Agnotologie. " Cette "science de l'ignorance" était au centre d'un colloque qui s'est tenu du 30 mai au 1er juin, au Centre d'études interdisciplinaires de l'université de Bielefeld, dans le nord de l'Allemagne. L'aïkido verbal : pour aider les enfants et les adultes à se défendre sans violence, retrouver confiance en eux et harmoniser leurs relations.
Luke Archer, d’origine irlandaise, est formateur et conférencier en communication et gestion des conflits.
Il nous présente une discipline précieuse pour de nombreux enfants et adultes : l’aïkido verbal. Comme cela est fort bien défini sur le site de la Fédération Française d’Aïkido : Rare Sierra Nevada Red Fox Caught On Camera In Yosemite National Park. COMMUNIQUER SANS BLESSER. Chuchoter avec son coeur ou crier avec son ego ?
Quand deux egos se rencontrent, la discussion à la recherche d’une solution gagnante est souvent difficile, voire impossible. S’ensuit un dialogue de sourds, où chacun veut avoir raison, où chacun tente de prouver à l’autre qu’il a tort, où l’on se justifie constamment, allant même parfois jusqu’à faire preuve de mauvaise foi pour pouvoir prendre l’autre en défaut. Plus la distance se crée entre les deux personnes, plus le ton monte pour pouvoir se faire entendre. Et paradoxalement, plus le ton monte, moins l’autre nous entend.
Il devient difficile alors de communiquer sans blesser. Deux egos qui s’opposent, c’est comme deux coqs qui s’affrontent dans une basse-cour, chacun gonflant ses plumes et donnant des coups de becs pour tenter d’impressionner ou d’intimider l’autre. Quand deux cœurs se rencontrent, c’est un tout autre langage que nous parlons. LE MYTHE DE LA CAVERNE. Gaëlle Sartre-Doublet a dit : (article publié dans vox populi le samedi 16 octobre 2004) LE MYTHE DE LA CAVERNE, Platon (V° siècle avant J.C) , La République, Livre 7...
C’est avec plaisir que je découvre cet article qui expose sobrement la fabulette de Platon, et, si ce n’est ses motivations, du moins son mode d’emploi pour les apprenti philosophes. La phrase d’introduction me convient presque : Le mythe de la caverne est une allégorie qui illustre la situation des hommes par rapport à la vraie lumière, c’est-à-dire par rapport à la vérité. mais je dirais plutôt :
LE MYTHE DE LA CAVERNE.