L'incroyable pactole de la taxe sur les transactions financières. Et les résultats sont édifiants.
Selon ce cabinet danois, les recettes de cette taxe s'élèveraient chaque année à une somme oscillant entre 17,6 et 28,2 milliards d'euros. Leurs calculs se basent sur la directive retenue par la commission européenne qui projette d’imposer à hauteur de 0,1% les actions et obligations et à 0,01% les produits dérivés.
La taxation sur les actions serait la plus importante puisqu'elle rapporterait entre 13,5 milliards d'euros et 22,2 milliards d'euros. Celle sur les obligations permettrait à l'État de récolter entre 4,2 et 6 milliards d'euros. Le ministère tablait sur 2 milliards Ces chiffres sont bien supérieurs aux prévisions de la Commission européenne puisque celle-ci prévoyait des recettes de l’ordre de 30 à 35 milliards d'euros pour l'ensemble des onze pays. Les experts du Copenhagen Economics ont également évalué l'impact de l'introduction de cette taxe sur le produit intérieur brut de l'Allemagne.
Mondragón. Une coopérative espagnole aux filiales européennes Le 6 novembre 2013, l’entreprise d’électroménager FagorBrandt déposait le bilan ouvrant une période d’incertitude pour ses 2 000 salariés français.
Cette entreprise a une particularité : elle est la filiale de Fagor Electrodomésticos, une coopérative de travailleurs située de l’autre côté des Pyrénées. Sa maison mère avait dû elle-même ouvrir une procédure de cessation de paiement le 16 octobre dernier. Cette coopérative est membre du groupe coopératif Mondragón, un groupe fondé dans les années 1950 au Pays basque. Aujourd’hui, premier groupe industriel et financier du Pays basque et cinquième de l’État espagnol, il réunit 110 coopératives et 80 000 travailleurs. Les Économistes Atterrés. Attac 45. Ha-Joon Chang : La finance ? Une arme de destruction massive… Lundi 12 novembre 2012 1 12 /11 /Nov /2012 05:11 Le ton est presque badin, Ha-Joon, professeur d’économie à Cambridge, ouvrant sur les sept façons de lire son essai, selon que l’on soit ou non informé, selon que l’on veuille ou non s‘informer.
Le coup de force inadmissible et irresponsable de la BCE contre la Grèce. Cette décision est inacceptable car la BCE a outrepassé son mandat.
Celle-ci a suspendu le financement des banques grecques sur la simple « présomption » (selon son communiqué) qu’aucun accord ne pourrait être trouvé avec le nouveau gouvernement grec concernant la restructuration de la dette. Comment la BCE, institution qui n’a aucune légitimité démocratique, peut-elle prendre une décision aussi politique alors que les négociations ne font que commencer ? Cette décision est illégitime, car la BCE s’oppose à l’application du programme politique qui résulte du choix des électeurs grecs. Le tribunal populaire des banques. Thomas Coutrot : « 59% de la dette publique est illégitime » Jean Ziegler choisit son camp : « Retournez les fusils ! À mesure que se précise la débâcle dévastatrice du vieux système capitaliste, le citoyen responsable se devrait de prendre position.
Le sociologue suisse Jean Ziegler, lui, n’y va pas par quatre chemins : « Retournez les fusils ! » Jean Ziegler (photo : AFP/Michael Gottschalk) L’ouvrage initial date de 1980, mais Jean Ziegler s’est senti contraint de l’adapter aux temps présents en le réécrivant entièrement. À l’origine, explique l’auteur dans une interview au Point, le titre était repris d’un manifeste de Trotski appelant le prolétariat engagé dans la première boucherie mondialisée à retourner leurs armes contre les capitalismes plutôt que contre leurs camarades du camp d’en face. Trente-quatre ans après, rien n’a changé, sinon en pire. .
« Les capitalistes font aujourd’hui un maximum de profits en spéculant sur les aliments de base comme le riz, le maïs, le blé. La crise de la dette : explication simple et détaillée. Moins de croissance, c’est plus d’emploi. Il n’est pas d’antienne plus tenace que celle de la croissance, rabâchée en choeur par les médias perroquets.
C’est qu’il s’agit là d’une croyance quasiment mystique : « Pour combattre le chômage, il faut une croissance forte. » Mais en fait, moins de croissance serait au contraire bénéfique à l’emploi. Nous avons vécu pendant des décennies sur une croyance qui avait une (relative) validité : pour créer de l’emploi et combattre le chômage, il faut une croissance « suffisamment forte ». Pourtant, même au cours de cette période, des « Trente Glorieuses » aux années 1990, cette croyance avait plusieurs limites : 1) La qualification « suffisamment forte » dépend de plusieurs facteurs. D’abord, du niveau des gains de productivité (= produire autant de quantités avec moins de travail) qui réduisent l’emploi s’il n’y a pas de croissance du volume produit. 2) Avec un même taux de croissance, on peut créer plus d’emplois si la durée moyenne du travail diminue.
Entretien avec Marie-Monique Robin - Sacrée croissance.