Le burn-out des médecins généralistes n'est pas une fable. Burn out : les conclusions et les conseils d’une généraliste sur le stress de ses confrères. Evelyne Monnerie, généraliste dans le 12ème arrondissement de Paris porte un intérêt particulier au burn out du généraliste.
De par son exercice évidemment, qui en fait une professionnelle directement concernée par le sujet, mais aussi de par son diplôme universitaire de « gestion du stress et de l’anxiété » et à travers son groupe d’échanges de pratiques. Elle raconte sur le blog soignerlestress, au début de ses études de médecine "avoir lu avec effroi un numéro de la revue «Autrement » sur les médecins que je trouvais d’un pessimisme incroyable.
Je découvrais, pour la première fois, le mot « burn out »... et ce n’était pas encourageant. " Une étude qualitative Pour son panel, pas besoin d’aller chercher bien loin, la généraliste a pris pour témoins des membres du groupe d’échanges de pratiques et de supervision auquel elle participe à l’Hopital Saint Antoine. Evelyne Monnerie Isolement et course contre la montre Face à ces menaces, le sentiment d’isolement ressort chez ces généralistes. Les médecins se mobilisent contre le burn-out. Le burn-out ou épuisement professionnel menacerait un médecin sur deux, d'après l'Union française pour une médecine libre (UFML).
Le jeune syndicat, qui compte un an d'existence et 4500 membres, organisait ce mardi une journée «noire» pour alerter la ministre de la Santé, Marisol Touraine, sur les risques psychosociaux encourus par la profession. Les médecins étaient invités à couvrir leur plaque de crêpe noir pour sensibiliser le grand public et «rompre le silence» sur la question. Car ce silence est souvent entretenu par les praticiens qui n'osent pas demander de l'aide ou qui ne savent pas vers quelle structure se tourner, soulignent des observateurs de la profession.
Le burn-out survient quand une personne ne peut plus faire face à une demande professionnelle trop importante ou exigeante. Un épuisement physique, émotionnel et mental s'installe, qui peut mener au suicide. Le médecin, un patient ordinaire. Le burn out des médecins libéraux. Je m'inscris ce jour et je "tombe" sur cet article.
Il me concerne puisque j'ai été moi-même "arrêté" cent jours durant l'été dernier, et ceci pour la première fois après 17 ans d'installation comme Médecin Homéopathe. J'aurais plusieur témoignages à donner: - la difficulté mais aussi le plaisir que j'ai eu à "passer" de l'autre côté de la "barrière" le lâcher prise, malgré l'absence d'indemnités journalières pendant quatre-vingt dix jours (psy =clauses d'exclusion" de la MAAF) Le bonheur tout au long de cet arrêt de ressentir le moment présent, m'occuper enfin de moi... (Soi Niant m'a dit une psy de l'Hôpital... Je crois avoir ressenti et ressentir encore souvent un véritable troubles d'identité, et une difficulté à faire le bilan de tant d'années passées dans la passion de l'"art de guérir" dans l'accompagnement. Citation: SommatinoRoots.
Benoît Hamon veut la reconnaissance du burn-out : pourquoi ça coince ? 1Les organisations patronales font le gros dos Les pathologies issues d'un burn-out au travail sont aujourd'hui gérées par la caisse générale de l'assurance-maladie.
Si le burn-out était "reconnu", il serait pris en charge par la branche "accidents du travail-maladie professionnelle", financée à 97% par les cotisations des employeurs. Ce qui leur coûterait (cher). D'autant que le montant de ces cotisations dépend directement des résultats de chaque entreprise en matière de santé et bien-être au travail. Voilà ce qui les inviterait à une vigilance accrue. 2Les médecins lèvent les yeux au ciel. Burn-out : un médecin sur 2 se dit concerné.
Selon une enquête, 50 % des professionnels de santé estime avoir déjà été en situation de burn-out.
Ils sont 80 % à souhaiter une prise charge loin de leur lieu d'exercice. Un mois après le suicide par défenestration du Pr Jean-Louis Megnien, cardiologue à l’Hôpital Européen Georges-Pompidou (HEGP), ces chiffres ne vont pas rassurer. Dans une récente enquête « Souffrances des professionnels de santé » lancée par Stéthos International (1), 1 905 répondants ont en effet confié leur mal-être au travail. Et pour ceux qui pensaient que cette situation ne concernait que l'hôpital, sachez que la majorité des sondés (1383 médecins) étaient cette fois-ci issus du secteur libéral et âgés en moyenne de 54 ans. La menace des addictions Premier constat, en 2015, près de 50 % des professionnels sont et/ou ont été en situation de burn-out ou à fort risque de burnout (50,3 % des médecins et 43,4 % des professionnels de santé). En synthèse : sont ou ont été concernés par… Source : Exafield.