QUESTION n°1 : Qui est l'artiste ?
Ce n'est pas une photographie mais une huile sur toile. Une œuvre ne peut pas vraiment être à la fois figuratif et abstrait... ou alors précise : selon toi, dans cette œuvre - qu'est-ce qui est figuratif ? - qu'est-ce qui est abstrait ? – mmartigny
Non ce n'est pas une nature morte... Regarde le cours en ligne sur les genres artistiques sur mon Pearltrees dans "cours d'arts plastiques". – mmartigny
Edward Hopper, peintre de la solitude. Edward Hopper en 2 minutes. En bref Alors que les avant-gardes puis l’abstraction impriment leur marque sur l’Amérique, Edward Hopper (1882–1967) cultive un réalisme à contre-courant.
À partir des années 1930, ce peintre s’est rendu célèbre en exposant des toiles mélancoliques, inspirées par l’American way of life dont il livre une vision désabusée. Son œuvre contient une profondeur symbolique derrière les apparences de la banalité. Artiste prolifique, tant dans le domaine de la peinture que des œuvres graphiques, Hopper a donné vie à un réalisme métaphysique silencieux, à la perfection sourde et instable, à l’image d’un drame hitchcockien. Il a dit « Si vous pouviez le dire avec des mots, il n’y aurait aucune raison de le peindre. » Sa vie Né en 1882 dans l’État de New York, Hopper grandit dans une famille de commerçants modestes. Si Hopper a passé l’essentiel de sa vie à New York, il a cependant quitté cette ville entre 1906 et 1910 pour gagner l’Europe.
Le succès vient à Hopper de son vivant. Ses œuvres clés. Pourquoi la peinture d’Edward Hopper nous touche-t-elle tant ? Un moment d’abandon inopportun, un sentiment d’étrangeté face à un lieu que l’on croyait connaître, l’éblouissement du soleil en mettant le pied dehors pour la première fois de la journée, une nostalgie douce-amère au saut du lit… Il y a comme une sensation de déjà-vécu lorsqu’on plonge ses yeux dans un tableau d’Edward Hopper (1882–1967).
De paradoxe aussi, entre la distance lointaine de la scène observée et la proximité des sentiments qu’elle suscite. Les visions mélancoliques et silencieuses qu’il offre de l’Amérique moderne parlent à tous, plaisent unanimement, jusqu’à incarner une certaine façon d’être au monde. Elles sont reproduites inlassablement en poster, en couverture de roman, en fond d’écran. À l’origine d’une abondante littérature, elles représentent une source d’inspiration première pour les plus grands cinéastes. Unique, en marge, Hopper est parvenu à éviter toute classification et à échapper à la chronologie linéaire de l’histoire de l’art du XXe siècle. Déjà abonné ? Travelling sur les paysages mythiques d’Edward Hopper. Edward Hopper — Google Arts & Culture. Introduction à "Edward Hopper" Exposition à la Fondation Beyeler. Hopper: le peintre adulé des cinéastes. Du cinéma, on dit qu'il est le 7e art parce qu'il englobe tous les autres, en particulier la peinture, dont il partage la même exigence: remplir la toile blanche.
Si Matisse, avec son travail sur le mouvement et la couleur, a été le patron de la Nouvelle Vague; si Bacon, et ses corps en transformation, est devenu le maître de David Cronenberg et David Lynch; si Monet, Manet et Renoir ont donné envie à un certain cinéma français de sortir des studios, aucun n'aura autant influencé le cinéma mondial qu'Edward Hopper (1882-1967). Pourquoi un tel engouement? Pourquoi une telle osmose entre le peintre et le cinéma? Pour le réalisateur suisse Lionel Baier, Hopper a d'abord un ADN profondément américain dans sa manière de confronter la nature et le monde civilisé, en idéalisant la première et en se méfiant du second. "Room in New York", d'Edward Hopper (1931). Lionel Baier poursuit: C'est le peintre de la nostalgie, du temps qui passe, ce qui est le propre du cinéma.
Francois Mori - Keystone.