Le fascisme architectural de Le Corbusier. Selon le professeur Marc Perelman, l'esthétique de l'inventeur du « Modulor » a sa source dans les pires conceptions réactionnaires de son époque.
Par Marc Perelman, professeur d’esthétique à l’université de Nanterre Ce n’est plus une rumeur, c’est désormais un fait avéré. Le Corbusier a participé, dès les années 1920 jusqu’au milieu des années 1940, à une série de publications d’extrême droite, fascisantes et fascistes, la plupart antisémites, parfois racistes, toujours antiparlementaires, ultranationalistes, ferraillant contre la démocratie, regimbant contre la soi-disant dégénérescence de la race… Ces vérités que trois ouvrages récemment parus viennent de révéler – la Fondation Le Corbusier et l’exposition « Le Corbusier. Les institutions ont réagi avec courroux et même mépris ; les individus qui se sentaient atteints ont souvent surréagi avec un certain dédain mâtiné de quelque inquiétude. Projet de ville radieuse à Meaux.
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Vaste projet d'une ville de 10 500 habitants engagé par la ville de Meaux et l'architecte Le Corbusier entre 1955 et 1960 à l'emplacement du quartier actuel de Beauval. Malgré cinq ans de réflexion, ce projet n'a jamais vu le jour. Origines[modifier | modifier le code] Face au déficit de logements dans la région parisienne, Le Corbusier propose spontanément en 1954 un projet de « Cité Radieuse » dans la banlieue de Meaux. Ce projet est accueilli avec enthousiasme par le député-maire Barennes. Le Corbusier à froid. Alors que le Centre Pompidou s’apprête, fin avril, à proposer une rétrospective inédite de Le Corbusier à l’occasion du cinquantenaire de sa mort (1887/1965), un livre à contre-courant sortira dès le 9 avril pour tenter de mettre un bémol au mythe de l’architecte « humaniste ».
Architecte de formation, essayiste et professeur à l’université de Nanterre-La Défense, Marc Perelman veut rappeler avec son opus de quelque 250 pages, en quoi la vision, les visions de Le Corbusier, étaient empreintes de totalitarisme. Le premier chapitre est consacré à la somme des thuriféraires et des contempteurs, soit les pour et les contre, ces derniers étant nettement moins nombreux selon Marc Perelman. Encore qu’entre les deux il y a les « ni pour ni contre bien au contraire » comme le disait Coluche, c’est à dire ceux qui admettent certains hiatus moraux chez Le Corbusier mais trouvent moyen d’en édulcorer la portée ou d’en excuser la gravité. Maison Savoye. Pavillon du gardien. Lire sur la villa Savoye. Le Patrimoine Le Corbusier. Firminy-Vert Ensemble architectural cohérent, le quartier est construit selon les principes de la charte d’Athènes rédigée en 1933 : il répond aux besoins du corps, de l’âme et de l’esprit, dans un cadre où soleil, espace et verdure sont dominants.
Il intègre tous les services aujourd’hui classiques mais révolutionnaires à l’époque. Avec son millier de logements, Firminy-Vert devait avoir une valeur démonstrative. Ce quartier a reçu le Prix de l’Urbanisme en 1961. Aujourd’hui, Firminy-Vert est le site protégé et labellisé d’Europe qui abrite le plus grand nombre d’oeuvres de Le Corbusier, après celui de Chandigarh en Inde. L'église Saint-Pierre de Firminy-Vert Le Corbusier signe trois édifices religieux à travers le monde.
L’église possède une base carrée surmontée d’un cône tronqué en biseau qui porte un petit clocher en équerre. Sa construction a connu des heures sombres avec plusieurs interruptions ; en 1973, le chantier s’ouvre pour se terminer en… 2006. Marc Perelman - Le Corbusier. Une froide vision du monde. Le fascisme architectural de Le Corbusier. Le Corbusier : du béton et des plumes.
Le Corbusier, derrière la façade. LE MONDE DES LIVRES | • Mis à jour le | Par Frédéric Edelmann Décidément, rien ne se passe vraiment comme on veut avec Le Corbusier, de son vrai nom Charles-Edouard Jeanneret-Gris (1887-1965).
Le Corbusier fut-il fasciste ou démiurge ? Le cinquantième anniversaire de la mort de l’architecte Le Corbusier (1887-1965), auquel le Centre Pompidou consacre une rétrospective qui ouvre ses portes le 29 avril, provoque un regain de publications, d’expositions et de colloques qui célèbrent ou vont célébrer la mémoire du grand homme.
Cependant, dans cette belle unanimité, deux iconoclastes tentent de déboulonner la statue du commandeur. François Chaslin a l’honnêteté de titrer son livre Un Corbusier (Seuil, 517 p., 24 euros), un parmi d’autres, une lecture : la sienne, une histoire, la sienne aussi, celle d’un père… pour les architectes. Xavier de Jarcy va au raccourci : Le Corbusier, un fascisme français (Albin Michel, 288 p., 19 euros). Quelle est la thèse commune aux deux livres : Le Corbusier fraya avec les milieux du planisme, de l’eugénisme social, qui se reconnaissaient dans l’action de Mussolini et plus tard celle de Pétain.
Ambiguïté Nos deux auteurs insistent sur le séjour de « Corbu » à Vichy. Réquisitoire à charge. Le Corbusier fasciste ? Plusieurs livres soulignent le « fascisme » de l’architecte Le Corbusier, auquel le Centre Pompidou consacre une rétrospective jusqu’à la fin août, accusé – avec la fondation Le Corbusier - par Marc Perelman de le dissimuler.
Ce dernier décrit l’architecture de Le Corbusier et son urbanisme comme « une organisation carcérale qui crée un corps unique saisi par la technologie du bâtiment moderne, vaste « machine à habiter », une pâte malléable entre les mains de l’architecte-démiurge et fasciste ». Cinquante ans après sa mort, il suscite la polémique sur son engagement politique auprès du régime de Vichy pendant la seconde guerre mondiale. « Les architectes français furent vichystes dans leur majorité », explique M.
Chemetov en insistant sur le contexte de l’époque. Pour Jean-Louis Cohen, « l’opportunisme est la première loi de tous les architectes. C’est le fameux "Get the Job ! "