COP21: trois idées fausses sur les conférences climat. Voilà pourquoi penser que les négociations internationales ont échoué est totalement faux.
Et pourquoi penser que les Etats «doivent juste y voir plus clair» repose sur une conception naïve de la politique. A deux mois de la plus importante réunion internationale sur le changement climatique depuis Copenhague en 2009, quelles sont les chances de succès des pourparlers de la COP21 de Paris (30 novembre-11 décembre) ? Et qu’entend-on ici par succès ? Les erreurs et défis rencontrés lors des négociations précédentes peuvent-ils être surmontés ? Pour répondre à ces questions, il faut d’abord tordre le coup à trois idées fausses. 1. C’est une croyance largement répandue de considérer que les vingt années de négociations internationales sur le climat ont été du temps perdu. La frustration ne vient donc pas tant de l’échec du processus international que de son succès très relatif, en tout cas tout à fait insuffisant pour réduire efficacement les risques liés au changement climatique. 2. 3.
Les médias alternatifs veulent porter un regard critique sur la COP21. La COP21 bat son plein et le site Reporterre, né en 1989, qui se présente comme “le quotidien de l’écologie”, produit “au moins un papier par jour sur le climat” depuis 2013.
“On a deux journalistes accrédités à la COP, dont une qui est là-bas quasiment tous les jours pour suivre la négociation avec une certaine expertise”, détaille Hervé Kempf, son fondateur, dont le départ du journal Le Monde, en 2013, sur fond de censures et de traitement “partial” de l’affaire de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, avait suscité la polémique. “On traitait déjà ce sujet avant, même quand ça n’intéressait pas beaucoup les grands médias”, persifle-t-il gentiment.
Un journalisme militant ? Entre les tribunes farouchement hostiles à la conférence et les portraits alternatifs de ceux qui parlent d’écologie, le site est dans les coulisses de la grand-messe de l’écologie mondiale, qui a réuni 145 chefs d’État au début du mois de décembre. Prendre du recul Cécile Duflot (© Jacky Naegelen/Reuters) COP 21 (Conférence Climat de Paris) : résultats de l'accord de Paris, enjeux et chiffres clés.
Présentation La Conférence sur le climat de Paris, dite « COP21 », s'est tenue du 30 novembre au 12 décembre 2015 au Bourget.
Il s’agit de la 21e Conférence des Parties de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. Elle a réuni les 195 pays signataires de cette Convention qui reconnaissent par là la nécessité de lutter contre le changement climatique (il existe un 196e signataire : l’Union européenne). La COP21 a permis d’aboutir à un accord historique engageant l’ensemble de ces pays à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Cet accord a pour objectif de stabiliser le réchauffement climatique dû aux activités humaines à la surface de la Terre « nettement en dessous » de 2°C d’ici à 2100 par rapport à la température de l’ère préindustrielle (période de référence 1861-1880) et de poursuivre les efforts pour limiter ce réchauffement à 1,5°C. Rappels sur le réchauffement climatique Le GIEC a présenté deux scénarios : COP 21 : les enjeux de l'écologie 2.0 - Interview de la blogueuse Anne-Sophie NOVEL.
Les enjeux de la COP 21. 23 novembre 2015 (mis à jour le 9 décembre 2015) La COP21/CMP11 vise un nouvel accord sur le climat, applicable à tous les pays à partir de 2020, ainsi que la mise en place d’outils permettant de répondre aux enjeux.
Le futur accord international devra d’abord traiter, de façon équilibrée, de l’atténuation – c’est-à-dire des efforts de baisse des émissions de gaz à effet de serre – et de l’adaptation des sociétés aux dérèglements climatiques déjà existants. L’objectif de la COP21 est de bâtir une « alliance de Paris pour le climat », qui permette de contenir l’élévation de la température moyenne de la planète en-dessous de 2°C d’ici 2100 et d’adapter nos sociétés aux dérèglements existants. Cette alliance se déclinera en 4 volets : 1) La négociation d’un accord universel, conformément au mandat de Durban, qui établisse des règles et des mécanismes capables de relever progressivement l’ambition pour respecter la limite des 2°C. L’ accord Cet accord devra être : Contributions nationales.