Espace : six choses à savoir sur le retour sur Terre de Thomas Pesquet, reporté à la nuit de lundi à mardi à cause de la météo. Un retour de plusieurs heures, sur l'eau et sans toilettes.
Après six mois de mission à bord de la Station spatiale internationale (ISS), Thomas Pesquet et les trois autres membres de la mission Crew-2 (le Japonais Akihiko Hoshide et les deux Américains Shane Kimbrough et Megan McArthur) doivent amerrir au large de la Floride (Etats-Unis) mardi 9 novembre à 4h33 (heure de Paris). Ce retour a été plusieurs fois repoussé, notamment à cause de la météo et de vents violents sur la zone d'amerrissage. Le désamarrage de la capsule SpaceX de la Station spatiale internationale, prévu initialement dimanche en fin d'après-midi, est désormais fixé à lundi soir. La fin d'une aventure formidable : on est prêt à rentrer sur Terre et à retrouver nos proches. Le climat. Le mini-journal par e-mail pour y voir plus clair dans l'actualité.
Twitch Leak : loin des sommes mirobolantes, plongée dans le quotidien des streamers. Faire chauffer l’eau.
Remplir son mug, et laisser infuser le thé quelques minutes, le temps de choisir la musique avec laquelle le live va commencer. Ce matin, Noémie, streameuse connue sous le pseudo de Joy Sticks sur Twitch, la plateforme de direct interactif rachetée par Amazon en 2014, a pris soin de vérifier que son matériel informatique fonctionnait. « Avec les mises à jour automatique, ça plante souvent. » La presque trentenaire – elle en parait dix de moins – s’installe face à sa caméra, aussi légère que ses cheveux mi-blonds, mi-violets, percing discret sous les lèvres, lunettes rondes sur le visage, avant de lancer un « Bon après midi, bonjour, nous sommes le lundi 18 octobre et nous sommes en train d’écouter de la musique de merde ». Sur le chat, sa communauté lance des hellos saupoudrés de blagues et d’émojis au son d'« I’m so excited » des Pointer sisters. Propagande, les nouveaux manipulateurs. Youtube.
L'argent de la désinformation. Aude Favre et Sylvain Louvet ont enquêté pendant près d’un an sur ce marché qui finance les fake news et qui pèse deux milliards d’euros.
Ces volumes de publicité sont générés par les sites conspirationnistes et les plateformes qui les hébergent. Rencontre avec Aude Favre, coréalisatrice du documentaire télévisé Fake news la machine à fric. Très vite engagée dans cette voie, la journaliste développe de courts formats vidéos What the Fake qu’elle va diffuser sur Slash pendant deux ans. Une expo scientifique sur notre futur à la Cité des Sciences. Comment vivrons-nous en 2023, 2029, 2045 ?
L’exposition Renaissances présentée actuellement à la Cité des Sciences et de l’Industrie à Paris -disponible également en ligne – permet de répondre à cette question au travers de fictions dans lesquelles le visiteur participe et s’immerge pleinement. Réalisée avec des scientifiques de toutes disciplines, l’exposition permet de se projeter dans le futur au travers de divers scénarios que le visiteur parcourt. Pollution, dérèglement climatique, surconsommation, pandémie, inégalités sociales… les récits proposés ne font pas l’impasse sur les aspects chaotiques possibles du futur. Sneakers, les baskets entrent au Musée. Métavers. Le dirigeant de Facebook, Mark Zuckerberg, a annoncé jeudi que la maison mère du réseau social changeait de nom pour s’appeler « Meta ».
Ce changement de nom vise à « donner vie au métavers » que souhaite développer le groupe, a-t-il expliqué. Le mot « métavers », contraction de méta – « au-delà » en grec – et d’univers, est apparu dans un roman de l’auteur de science-fiction Neal Stephenson en 1992 pour désigner un monde virtuel. Mark Zuckerbeg le définit comme une plateforme « immersive, un Internet incarné où vous êtes dans l’expérience, pas seulement en train de la regarder ». Son groupe prévoit par exemple que le métavers permette à l’avenir d’assister à des concerts en tant qu’hologramme ou qu’on puisse se retrouver dans des salles de réunion virtuelles avec un avatar.