ECRIRE UN ARTICLE. Le monde en cartes : les hectares perdus de la forêt amazonienne. En plus de fournir un habitat pour les animaux et les végétaux, les forêts sont un allié essentiel pour lutter contre le changement climatique.
Les vastes étendues de forêt comme la forêt amazonienne sont des « aspirateurs » à carbone : les arbres participent à absorber les émissions de carbone excessives rejetées dans l'atmosphère. L'été dernier, des groupes environnementaux ont annoncé une initiative « 30x30 » - un objectif visant à atteindre 30 % des réductions d'émissions fixées par l'Accord de Paris sur le climat en gérant les forêts de manière durable. À l'aide d'images satellites, les chercheurs de Global Forest Watch ont pu constater que 12 millions d'hectares de forêts avaient disparus en 2018. Sur ces 12 millions d'hectares, plus de 356 000 hectares étaient des forêts primaires. La culture intensive de soja ravage l'Amazonie. L'orpaillage menace la forêt amazonienne et aussi ses habitants.
La ruée vers l'or entraîne des ravages jusqu'au plus profond de la forêt amazonienne, d'après une étude publiée dans la revue Environmental Research Letters. Grâce à des images satellitaires, des scientifiques de l'université de Porto Rico ont pour la première fois documenté l'ampleur de la déforestation causée par l'extraction de l'or en Amérique du Sud. Ils révèlent le lourd tribut payé à cette activité par l'environnement et les populations locales. Depuis le début des années 2000, la demande mondiale en or a bondi. En cause, l'incertitude économique, qui incite les investisseurs à se tourner vers cette valeur refuge, et l'augmentation du niveau de vie en Inde et en Chine, devenus gros consommateurs de métal jaune. Le prix de l'once d'or est ainsi passé d'environ 250 dollars en 2000 à 1 200 dollars aujourd'hui.
Cacique Raoni : sa biographie. Raoni.
A lui seul ce nom évoque tout le mystère et la puissance du peuple Kayapo dont il est l’un des guides. Obstiné et insoumis, ce chef charismatique poursuit depuis quatre décennies une croisade pour tenter de sauver la forêt amazonienne qui l’a vu naître. Père fondateur du mouvement pour la préservation des dernières forêts tropicales, patrimoine inestimable pour l’humanité tout entière, il a risqué maintes fois sa vie pour cette noble cause. Au-delà de l’Amazonie, Raoni est le symbole vivant du combat que mènent les dernières tribus du monde pour protéger une culture millénaire, en connexion directe avec la nature : une lutte pour la vie.
Plusieurs centaines de générations séparent de notre époque les us et coutumes de ces populations menacées. Nul ne sait précisément quelle année, ni quel jour Raoni a vu le jour. Son enfance est marquée par des déplacements incessants, les Kayapo étant très nomades. Mission accomplie en 1993, suite au formidable engouement suscité par sa venue. Raoni Metuktire. Raoni Metuktire (portant son plateau labial, une tradition du peuple kayapo) en 2013.
Raoni Metuktire, de son vrai nom Ropni Metyktire, né vers 1932 au Brésil, est l'un des grands chefs du peuple kayapo vivant au cœur du territoire indigène de Capoto-Jarina, terre indigène homologuée protégée sur le territoire du Brésil, et une figure internationale emblématique de la lutte pour la préservation de la forêt amazonienne et de la culture indigène. Biographie[modifier | modifier le code] Ropni Metyktire, de son vrai nom[1],[2], vient au monde dans l'État du Mato Grosso entre 1930 et 1934, probablement vers 1932, au cœur de la partie brésilienne de la forêt amazonienne, dans un village nommé Krajmopyjakare (lieu aujourd'hui appelé Kapôt).
Issu de la branche Metuktire des Kayapos, il est l'un des fils du cacique Umoro. Le peuple kayapo est nomade et son enfance est marquée par des déplacements incessants et de nombreuses guerres tribales. YANOMAMI. L'un des derniers grands groupes d'Indiens de la forêt amazonienne, les Yanomami sont au nombre de vingt-sept mille environ dans les années 2000.
Ils habitent un vaste territoire partagé entre le Brésil, dans l'État de Roraima (où ils sont environ 12 000), et le Venezuela (où ils sont 15 700). Les relations permanentes avec les Blancs sont postérieures à 1960 ; aussi les Yanomami ont-ils pu préserver longtemps leur originalité culturelle et leur indépendance politique. Depuis quelques années, leur survie est menacée par l'incursion massive sur leurs terres d'orpailleurs (45 000 entre 1987 et 1990) qui importent des maladies contre lesquelles ils ne sont pas immunisés. La langue de ce peuple, qui appartiendrait au fonds protocaraïbe, sa culture matérielle et ses institutions forment un ensemble homogène. Chaque individu, peu après sa naissance, est apparié avec un animal, qui constitue son image ou son double. . « YANOMAMI » est également traité dans : BRÉSIL - Géographie.