En route vers l'abolition de l'esclavage. La Troisième république et la laïcité. Même si la répression versaillaise, consécutive à l’écrasement de la Commune de Paris, avait, pour un temps, anéanti la combativité républicaine, l’aveuglement du parti de l’Ordre moral devait redonner son élan au combat en faveur d’une laïcisation des institutions, dont le programme de Belleville inspiré par Gambetta avait fait, dès 1869, l’un des axes majeurs du discours radical.
La laïcité scolaire Si Gambetta, fut le premier donner le départ de la reconquête républicaine, c’est le nom de Ferry qui reste attaché à la confection, à partir de 1879, d’un véritable manteau d’arlequin législatif, qui constitue le socle du système éducatif français. Tous le degrés d’enseignement furent concernés.
Dans l’enseignement supérieur, la loi du 18 mars 1880, interdit aux établissements privés de prendre le titre d’Université. L’Etat retrouve le monopole de la collation des grades universitaires. Le statut personnel. La loi de 1905. La loi de 1905 en bref. Publié le 15-10-2012 - Mis à jour le 15-02-2016 Le contexte Le 9 décembre 1905 est votée en France la loi de séparation des Eglises et de l'Etat, dans un contexte très conflictuel entre les cléricaux et les laïques.
Les cléricaux souhaitent que la religion catholique retrouve une dimension institutionnelle, tandis que les anticléricaux vont jusqu'à refuser toute religion. Cette loi a d'abord été préparée par Emile Combes, très anticlérical, puis son projet a été repris de façon moins radicale par Aristide Briand. L’objectif de la loi n’était pas de faire disparaître les Eglises, mais de séparer les Eglises et l’Etat. La loi La loi de 1905 assure la liberté de conscience et interdit le financement des cultes par l’État.
Principes de la loi (extraits) : « La République assure la liberté de conscience. . « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. (...).» Les conséquences Plus de cultes reconnus par l'Etat, qui reste neutre face aux religions et n'en finance aucune. Petite histoire de la laïcité. Les débats sur la laïcité. Publié le 15-10-2012 - Mis à jour le 15-02-2016 Des années 1960 aux années 1980, les débats sur la laïcité portaient essentiellement sur la question des subventions publiques données à l'école privée.
Aujourd'hui, le débat a changé d’orientation et a été réactivé par la question de la place de l'islam en France, et notamment par la question du voile à l'école. Du fait de la modification du paysage religieux ces dernières décennies, faut-il réviser la loi ? Les pour La loi de 1905 a été votée dans un contexte où dominait la religion catholique. Aujourd'hui, il y a plusieurs millions de musulmans en France, qui ne disposent pas des mêmes avantages.
Histoire de la laïcité - le Concordat. La France révolutionnaire, en dépit des ruptures opérées, reste profondément catholique.
La Constitution civile du clergé, puis les tentatives de séparation, provoquent une crispation dont l’intensité favorisera la recherche d’une solution autoritaire par Napoléon Bonaparte. Une volonté de pacification Ce dernier, tout en se présentant comme l’héritier sous bénéfice d‘inventaire de la Révolution, s’engage, dans un premier temps, dans une logique de pacification sociale qui impose que soient reconsidérées les relations entre l’Eglise catholique et l’Etat. Tel sera l’objet et, pour partie, le résultat du Concordat de 1801. Les négociations s’engagent dès le mois de juin 1800 pour se conclure avec sa signature le 15 juillet 1801. Les questions en débat La discussion se concentre sur trois sujets principaux. Laïcité - la guerre des deux France. L’esprit qui avait présidé à la négociation du Concordat ne devait pas survivre à la chute du 1er Empire.
A partir de la Restauration de la monarchie, en 1814, l’Eglise catholique va s‘efforcer de reconquérir son influence ancienne. En réponse, un courant laïque, à la fois républicain et anticlérical, va se développer. La réaction cléricale Au cours du XIXe siècle, les catholiques militants se sont, en effet, efforcés de rétablir l’influence de l’Eglise sur l’Etat. La Restauration de la monarchie, en 1814, leur donne le sentiment d’avoir emporté une victoire. Le combat anticlérical En réponse à cette offensive cléricale, les républicains durent adopter une attitude clairement anticléricale.