Dans les bordels de l'armée française. Les anciens combattants sourcilleux n'apprécieront sans doute pas le cadeau; les amateurs d'histoire, si.
Jean-Marc Binot, spécialiste des confits du XXe siècle, célèbre d'une façon particulière le 60e anniversaire de la fin de la guerre d'Indochine. Dans un livre dense et passionnant, il lève le voile sur un aspect peu connu, jamais étudié et peu glorieux de ce confit, celui de la prostitution organisée par l'armée française. Le bordel à soldats, explique-t-il, n'a rien de nouveau.
La tradition le fait remonter à la croisade de Philippe Auguste qui, choqué de l'étendue des pratiques sodomites parmi les Francs et des viols qu'ils commettaient, les remit dans le chemin de Dieu en faisant venir de France un plein bateau de filles de joie. L'armée n'a jamais abandonné le principe mais, au XXe siècle, elle en use pour des motifs plus terrestres. La métropole, mais aussi le Sénégal ou le Maroc, d'où viennent les nombreux tirailleurs, sont à trois semaines de bateau.
François Reynaert. Putains de guerre. Human Dignity and Sexual Culture:A Reflection on the 'Comfort Women' Issues. Human Dignity and Sexual Culture:A Reflection on the 'Comfort Women' Issues Chunghee Sarah Soh, Ph.D.
San Francisco State University Introduction The purpose of this paper is to reflect on a particular dimension of the complex issues involving the Comfort Women movement for redress by focusing on what I call 'masculinist sexual culture'. For the purpose of this paper I use the term 'masculinist' to refer to those men and women who believe not only in the Confucian principle of male superiority but also in male 'sex-rights'(1) to have access to the female body both inside and outside marriage. The androcentric euphemism 'comfort women' (ianfu) is an official coinage of imperial Japan, and was used to categorically refer to young females of various ethnic and national backgrounds and social circumstances who became sexual laborers for the Japanese troops before and during the Second World War.
The comfort women movement formally began in South Korea in November 1990. Concluding Remarks. Jusqu’au bout de l’horreur. Une exposition en Allemagne, un article de Libération.
Un tout petit bout de voile se lève sur une horreur de plus de la barbarie nazie. Evidemment, il faut être dans le déni absolu des crimes contre l’humanité commis contre des femmes, pour ne pas s’en douter. Si en Asie, les Japonais organisaient des bordels de guerre, osant appeler "femmes du réconfort" les femmes sacrifiées à la gestion politique de la discipline des troupes, tabou dont la reconnaissance n’est pas encore achevée, malgré la lutte sur des décennies en particulier des femmes coréennes, on ne peut pas imaginer que les nazis n’y aient pas pensé, à esclavagiser des femmes pour l’exercice de la violence sexuelle par les troupes. Je ne reviendrai pas sur les faits, ils sont plutôt bien exposés dans cet article de Libération : Juste sur deux phrases qui expliquent pourquoi mon arrière-arrière-grand-mère habite en moi, pourquoi je suis ici-si-bas. on se croirait un peu dans l’opinion actuelle sur l’abolition, non ?
Like this: Après des décennies, les secrets des bordels des camps nazis émergent. Pendant des décennies, personne ne voulait se souvenir du camp de concentration appelé « blocs spéciaux » où les Nazis contraignaient des détenues à accueillir leurs pairs masculins.
Le commandant nazi, Heinrich Himmler, avait ordonné la création de bordels de camp en 1941. Sa logique donne froid dans le dos : les prisonniers masculins travailleraient plus dur si on leur offrait l’incitation du sexe, et si on n’accordait ce privilège qu’à quelques-uns, cela briserait la solidarité. Quand les horreurs des camps de la mort furent connues, le bordel est rapidement devenu tabou. Les femmes, principalement allemandes, qui les avaient remplis étaient trop marquées par l’expérience pour en parler, tandis que les détenus mâles qui les avaient utilisés sont restés silencieux parce que honteux. À partir de 1942, 200 à 300 prisonnières non juives des camps deconcentration ont été forcées de travailler dans dix bordels de camp en Allemagne, en Autriche et en Pologne. Frieda. Dans les bordels des camps nazis.
Une expo raconte la prostitution forcée dans les camps nazis. Quand des milliers de juives étaient envoyées dans des bordels en Amérique du Sud. C'est un chapitre peu connu de l'histoire contemporaine sur lequel se penche cette semaine l'hebdomadaire Der Spiegel.
Entre 1860 et 1930, en pleine montée de l'antisémitisme, des milliers de jeunes juives pauvres d'Europe de l'Est ont émigré en Amérique du Sud dans l'espoir d'une vie meilleure, dupées par des proxénètes qui les envoyaient dans des bordels à leur arrivée. A cette époque, les femmes blanches étaient très recherchées sur le marché de la prostitution en Amérique latine, qui se concentrait principalement dans les grandes villes portuaires, comme Buenos Aires et Rio de Janeiro. En Argentine, les prostituées juives étaient surnommées «esclavas blancas», esclaves blanches, tandis qu'au Brésil on les nommait «Polacas», les Polonaises. L'écrivain Stefan Zweig en a fait une description dans son journal intime après avoir visité le quartier rouge de Rio en 1936: Image: Une prostituée juive.
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