L'exploitation des sables bitumineux annulera toute réduction des GES. Une compilation des données d'Environnement Canada et d'autres sources gouvernementales fédérales rendue publique jeudi par des groupes environnementaux indique que les émissions de gaz à effet de serre canadiennes ont augmenté de 18 pour cent depuis 1990, une augmentation principalement attribuable aux sables bitumineux.
«Les trois quarts (73 pour cent) de l'augmentation des émissions canadiennes proviennent de l'Alberta qui, par la croissance des sables bitumineux, est en train d'annuler toutes les autres réductions d'émissions qui ont été obtenues dans les autres provinces», a indiqué à La Presse Canadienne Patrick Bonin, responsable du dossier climat à Greenpeace. Conférence de Lima: Ban Ki-moon «très préoccupé» Le BAPE rend un rapport critique sur le gaz de schiste. « Il n'est pas démontré que l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste dans les basses terres du Saint-Laurent avec la technique de fracturation hydraulique serait avantageuse pour le Québec », peut-on lire en conclusion du rapport.
Les commissaires notent que les forages dans le sud du Québec entraîneront une série de conséquences environnementales. Un projet éolien communautaire bat de l'aile en Montérégie. Le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement a levé plusieurs drapeaux rouges lors de son examen du projet de 67 millions de dollars, financé entièrement par les 12 communautés de la MRC Pierre-de-Saurel.
Le BAPE s'inquiète notamment de la faiblesse des vents sur le territoire, qui pourrait diminuer la rentabilité prévue du parc éolien. L'organisme suggère aussi à la société en commandite qui gère le projet de faire un référendum pour s'assurer de l'acceptabilité sociale du projet, qui n'est pas acquise même s'il s'agit d'un projet communautaire. En outre, des citoyens s'insurgent contre le fait que c'est le maire de Yamaska, Louis Joyal, qui sera le principal bénéficiaire du projet, avec 4 des 12 éoliennes installées sur ses terres.
Comprendre le réchauffement climatique en 4 minutes. Changements climatiques: Ottawa investit dans la recherche. Le réchauffement, priorité de la recherche sur les océans. «La prochaine décennie et au-delà devrait être une période de possibilités et de progrès en matière de science des océans, avec des avancées bénéficiant à la société et à l'économie non seulement de notre pays, mais du monde», explique Shirley Pomponi, co-présidente du comité qui a rédigé ce document.
Celle-ci est directrice de l'Institut de recherche de l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA). «Nous espérons que ce rapport, qui incorpore des contributions de nombreux scientifiques, va fournir à la Fondation nationale des sciences (National Science Foundation, NSF) et à d'autres agences fédérales une vision et des directions stratégiques pour la science et la recherche océanographique», ajoute-t-elle. Les huit questions scientifiques prioritaires concernant les océans qui ont émergé de ce processus de réflexion sont les suivantes: Climat: accord à l'arraché conclut à Lima. L'entente est relativement modeste, puisqu'il y avait des dissensions importantes entre les pays pauvres et les pays riches; mais M.
Guilbault a noté malgré tout plusieurs éléments positifs. Entre autres, le document prévoit l'injection de 10 milliards $ dans le Fonds vert des Nations unies. Cette somme sert aux pays en voie de développement, qui doivent d'abord s'adapter aux changements climatiques, mais, surtout, apprendre à se développer en respectant l'environnement. «Beaucoup de pays industrialisés investissent là-dedans, mais aussi, de plus en plus, des pays en voie de développement, comme le Brésil, l'Afrique du Sud, plusieurs pays d'Amérique latine», a indiqué M. Guilbault. Le pergélisol, la bombe climatique à retardement. Dans leur dernier rapport, les experts du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) de l'ONU notent que la hausse de la température de ces terres, gelées depuis des dizaines de milliers d'années, a été comprise entre +0,5 et +2 degrés Celsius depuis la fin des années 1970.
Elle a donc été plus rapide que l'augmentation moyenne à la surface de la Terre. D'ici 2100, le GIEC juge que le pergélisol (aussi appelé permafrost selon sa traduction anglaise) pourrait perdre jusqu'à 90 % de son étendue. Or, sa fonte libère quantité de gaz à effet de serre : on estime que le pergélisol contient 1700 milliards de tonnes de carbone, soit deux fois plus que dans l'atmosphère. Oui, le climat change, admet le Sénat. > Réagissez sur le blogue de Richard Hétu Les démocrates ont profité d'un débat sur le projet controversé d'oléoduc Keystone XL pour tenter de trancher, une bonne fois pour toutes, la question du réchauffement climatique au sein de ce que les parlementaires américains appellent «la plus grande assemblée délibérante du monde».
Ils ont déposé deux résolutions non contraignantes, soumises au vote des 100 sénateurs américains, en majorité républicains. La première résolution affirme en une phrase que «le changement climatique est réel et n'est pas un canular»: elle a été approuvée par 98 voix contre 1 (le sénateur républicain du Mississippi Roger Wicker). Les républicains ont désormais consigné pour l'histoire qu'ils ne contestaient pas la réalité du réchauffement de la planète.
Mais cette fois, 49 des 54 républicains ont voté contre, suffisamment pour couler la résolution. «Le climat a toujours changé», a-t-il dit. «C'est un début», a dit sa collègue Barbara Boxer.