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Auteurs-illustrateurs d'ailleurs

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Iwamura mon Amour. Les albums de Kazuo Iwamura n’ont l’air de rien, comme ça.

Iwamura mon Amour

Une famille de petites souris au milieu des bois, une vie sans grandes aventures. La phrase en exergue semble donner le ton: «Grand-père, Grand-Mère, Papa, Maman, et nous, les dix enfants, nous formons une famille de quatorze souris. Moi, Benjamin, je suis le plus petit.» Oui, un côté gentillet, bons sentiments. Mais il y a ensuite cette qualité de dessin, qui n’en met pas plein les yeux et qui s’impose tranquillement, ce trait botanique, entomologique, cette attention au réel… alors on lit Iwamura, on regarde Iwamura, et parfois, on ne s’arrête plus, comme moi! La famille souris, ce sont trois générations sous un même toit, une petite famille japonaise traditionnelle, qui vit dans un tronc d’arbre.

Ce qui se passe entre les membres de la famille déborde du texte: au lecteur de lire l’image; en cela, les différents albums d’Iwamura pourraient presque ressembler à des albums sans texte. L'oeil du libraire - Les grands livres rouges de Kveta Pacovska. On ne présente plus Kveta Pacovska, illustratrice et artiste plasticienne née a Prague en 1928.

L'oeil du libraire - Les grands livres rouges de Kveta Pacovska

Son oeuvre est bien connue en Europe occidentale et en France depuis qu'elle a reçu le prix Andersen. le " Nobel de l'illustration jeunesse " -, en 1992. En France, les editions du Seuil Jeunesse, animées par Jacques Binsztok et Brigitte Morel, ont alors commence a editer ses ouvrages, qui sont depuis systematiquement publiés dans de nombreux pays. Elle en réalise en moyenne un par an, dans un style immédiatement reconnaissable, une palette et des thèmes iconographiques récurrents, mais avec une créativite toujours renouvelée. C'est à cette epoque qu'elle se tourne vers le livre animé, qu'elle interprète de manière personnelle : le livre devient une oeuvre plastique, avec des volumes, des matières, des inclusions d'objets, des plis et replis... Ni pop-up ni livre objet, il est à la fois livre, tableau et sculpture. Pacovska evoque rarement son travail d'avant la célebrite mondiale. 1959 .

Maurice Sendak - n° spécial de L'Ecole des lettres (2009) Les secrets de John Burningham, par Dominique Rateau. Entretien avec Uri Shulevitz. Hommage à William Steig. Quentin Blake, le Bon Gros Géant de l'illustration jeunesse - Création Radiophonique. De Catherine Guilyardi Réalisation Nathalie Salles Vous ne connaissez peut–être pas son nom mais ses dessins n’ont pas pu vous échapper.

Quentin Blake, le Bon Gros Géant de l'illustration jeunesse - Création Radiophonique

A la fin des années 70, Roal Dahl, auteur à succès, décide d'associer Quentin Blake à ses histoires pour enfants. Blake offre à Dahl une identité visuelle devenue indissociable de ses textes. Le trait vif et acéré de l’illustrateur rappelle la caricature. Extrait des Cacatoès de Quentin Blake : Le Bon Gros Géant © Quentin Blake Avec la participation exceptionnelle de François Morel qui fait vivre les textes de Roald Dahl et Quentin Blake, de "l'Enorme Crocodile" aux "Cacatoès".

Les imageries de Warja Lavater : une mise en espace des contes… Pour moi, c’est le visible qui induit la pensée.

Les imageries de Warja Lavater : une mise en espace des contes…

Et la pensée fait son histoire avec ce que l’œil lui a signalé. Mon vœu est toujours que l’image devienne une écriture et que l’écriture devienne image. La philosophe et spécialiste de l’art Christine Buci-Glucksmann s’était penché il y a plusieurs années sur la cartographie dans et de l’art[1]. Du tableau de Bruegel l’ancien, La Chute d’Icare (1553) aux « espaces paysagers » de Marcel Duchamp, elle évoquait l’existence dans l’art d’un œil-monde ou icarien qui parcourrait le monde dans un envol infini s’éloignant et se rapprochant des objets.

En commentant le tableau cité plus haut de Bruegel, elle disait : Les imageries de Warja Lavater, que je me propose de passer à la moulinette de l’analyse géographique, participent de cet œil icarien. 1. Warja Lavater est née en 1913 à Winterthur en Suisse dans une famille assez aisée. Ce que nous apprenions, c’était le design et pour cela nous commencions par la chose la plus importante, dessiner.