1984 de Georges ORWELL - Film COMPLET en VOSTFR (1953) Twitter, Facebook, Instagram… je suis venu te dire que je m’en vais. On n’a jamais vu quelqu’un entrer dans une pâtisserie pour crier qu’il abandonne le sucre, ni clamer dans un bureau de tabac qu’il arrête de fumer.
Pourtant, ces derniers temps, beaucoup ont saisi l’occasion de s’épancher, sur les réseaux sociaux, à propos des raisons pour lesquelles ils quittent… les réseaux sociaux. Ils ont longtemps hésité. Les critiques du type « c’est chronophage » et « ce ne sont pas tes vrais amis » leur semblaient anachroniques, un peu comme la génération précédente qui n’osait pas laisser de message sur un répondeur. Il y avait bien le scandale « Cambridge Analytica », cette entreprise britannique qui aurait exploité des données d’utilisateurs de Facebook en 2016 pour favoriser le vote Trump ou pro-Brexit. Cette affaire-là était moche mais lointaine. Lire aussi Attentat de Conflans : les réseaux sociaux accusés de laxisme Ils ont vu The Social Dilemma (Derrière nos écrans de fumée) sur Netflix.
Nathalie Heinich : « Le processus de civilisation est en train de se retourner en son contraire sous le coup des réseaux sociaux » Tribune.
L’assassinat islamiste qui nous endeuille confirme l’amplification d’un processus auquel nous assistons jour après jour avec effroi, et que le sociologue Norbert Elias aurait nommé « processus de décivilisation », permettant l’activation à grande échelle de tendances latentes, mais que bride le processus de « civilisation des mœurs ». Celui-ci, fait d’intériorisation des contraintes et d’autocontrôle des pulsions, a mis des siècles à se mettre en place à l’échelle de l’humanité.
Ce processus de civilisation est en train de se retourner en son contraire sous le coup, principalement (même si en matière humaine les causalités sont toujours multiples), des réseaux sociaux, cause si familière qu’on finit par ne plus en repérer les effets. Article réservé à nos abonnés Lire aussi « Ne laissons pas les réseaux sociaux rester des boîtes noires » La presse peut-elle tout dire, tout écrire, tout montrer ?
Emission enregistrée depuis le Lycée Jacques Decour (Paris, XIe) dans le cadre de la semaine de la presse à l'école Fallait-il donner la parole, en direct, en pleine prise d’otages, à une des touristes du musée du Bardo à Tunis ?
Aurait-il été plus prudent d’attendre l’épilogue de l’attaque terroriste pour diffuser son témoignage ? Ou bien celui-ci avait-il d’autant plus de valeur qu’il était proposé dans le feu de l’action ? Michel Berger -Diego , Libre dans sa tête . Hommage Samuel Paty gpe Genially. Samuel Paty 16 octobre 2020 Les faits.
"Ensemble, défendons la Liberté : lettre ouverte à nos concitoyens" Radio France, avec plus de 90 médias, partage ce mercredi un texte fort pour défendre la liberté d'expression.
Initiative historique. "La violence des mots s’est peu à peu transformée en violence physique. " Face à une recrudescence de haine et de censures, plus de 90 médias partagent et co-signent ce mercredi matin une grande tribune pour la liberté d'expression. "Ces cinq dernières années, des femmes et des hommes de notre pays ont été assassinés par des fanatiques, en raison de leurs origines ou de leurs opinions", alertent les médias.
La liberté menacée des journalistes, mais aussi celle des citoyens. Lelivrescolaire.fr. « Bien informés, les hommes sont des citoyens ; mal informés ils deviennent des sujets. » Alfred Sauvy. George Orwell, 1984 (1949) Les journaux télévisés. Les nouveaux enjeux de l’information. Post-vérité « Post-truth », en anglais, fut le mot de l’année 2016, selon l’Oxford Dictionnary.
Il se rapporte, explique la publication britannique, aux « circonstances dans lesquelles les faits objectifs ont moins d’influence sur l’opinion publique que ceux qui font appel à l’émotion ou aux croyances personnelles ». [...] C’est véritablement avec la campagne britannique sur le Brexit et la campagne présidentielle américaine que l’expression s’est démocratisée.
Fabrice Arfi, « Rendre public » (2017) Fabrice Arfi travaille pour Mediapart, un journal publié exclusivement sur internet.
Ce journaliste d’investigation a contribué à révéler de nombreux scandales financiers impliquant des personnalités politiques. Bien sûr qu’il faut du secret en démocratie : le secret et la publicité1, ce sont deux véhicules indispensables dans un espace démocratique, qui peuvent parfois entrer en collision. C’est très « intranquille » comme contradiction, mais je trouve cela formidablement stimulant pour une démocratie. Il faut du secret de la défense nationale, du secret médical, du secret de la vie privée et même, pourquoi pas, du secret des affaires. Le bémol2 considérable que je mets, c’est qu’en France le secret y est mal défini et mal contrôlé.
Alain Damasio, La Zone du dehors (1999) Le président d’une cité futuriste, Cerclon, implantée sur un astéroïde, organise un duel télévisé retransmis en direct entre P, le ministre de l’Intérieur et Captp, un opposant politique.
Ce sont les téléspectateurs qui vont voter, tout au long de l’émission, pour ou contre l’exécution de ce dernier. – Eh bien, C. comment se présente cette émission vérité ? – Sous les meilleurs auspices1, Monsieur le Président. [...] – Vous avez finalement opté pour le géodôme ? Simone de Beauvoir, La Force des choses (1963) Marcel Proust, Le Temps retrouvé (1927) Émile Zola, « Essai sur le journalisme » (1894) Maurice Joly, Dialogue aux enfers entre Machiavel et Montesquieu (1864) En imaginant un dialogue entre deux philosophes éloignés historiquement et politiquement, Maurice Joly présente deux visions radicalement opposées de la manière de gouverner.
D’un côté, Machiavel défend un modèle de prince cynique pour qui la fin (se maintenir au pouvoir) justifie les moyens ; de l’autre, Montesquieu, en penseur des Lumières, soutient l’idée qu’un bon gouverneur ne peut pas tromper son peuple indéfiniment sans que celui‑ci finisse par se révolter MACHIAVEL. – [...] À l’aide du dévouement occulte1 de ces feuilles publiques, je puis dire que je dirige à mon gré l’opinion dans toutes les questions de politique intérieure ou extérieure.
J’excite ou j’endors les esprits, je les rassure ou je les déconcerte, je plaide le pour et le contre, le vrai et le faux. Les nouveaux enjeux de l’information. George Orwell, 1984 (1949) Lelivrescolaire.fr. François-René de Chateaubriand, Mémoires d’outre-tombe (1849 -1850) Chateaubriand, partisan de la royauté, apprend que le roi Charles X a ordonné la suppression de la liberté de la presse par ordonnances, le 26 juillet 1830.
Il analyse dans ses mémoires les raisons et les implications d’un tel choix. L'appel de la Colline pour la liberté de la presse. APPEL DE LA COLLINE, le 24 novembre 2008 Mediapart et Reporters sans frontières La liberté de la presse n'est pas un privilège des journalistes, mais un droit des citoyens.
Le droit à l'information, à la libre expression et à la libre critique, ainsi qu'à la diversité des opinions est une liberté fondamentale de tout être humain. Sans information libre sur la réalité, ambitieuse dans ses moyens et pluraliste dans ses fins, il ne saurait y avoir d'authentique délibération démocratique. Régime de tous les citoyens, sans privilège de naissance, de diplôme ou de fortune, une véritable démocratie suppose que tous soient pareillement informés pour être libres dans leurs choix et autonomes dans leurs décisions.
De ce droit du public à connaître les faits et les opinions procède l'ensemble des devoirs et des droits des journalistes. Leur première obligation est à l'égard de la vérité des faits. Guy de Maupassant, Bel-Ami (1885) Georges Duroy est un apprenti journaliste. Portraits imaginaires, fausses interviews... En Allemagne, un journaliste vedette du "Spiegel" falsifiait ses articles depuis des années. Une énorme tromperie mise au jour. Le magazine allemand de référence Der Spiegel (en allemand) a révélé, mercredi 19 décembre, qu'un de ses journalistes vedettes, Claas Relotius, falsifiait depuis plusieurs années ses articles. Il a été pourtant récompensé à de nombreuses reprises. Ainsi, début décembre, Claas Relotius, 33 ans, recevait pourtant un nouveau prix du Reporter de l'année pour un sujet, publié en juin, sur de jeunes Syriens qui seraient à l'origine de la guerre civile qui a éclaté en 2011.
« Bien informés, les hommes sont des citoyens ; mal informés ils deviennent des sujets. » Alfred Sauvy.