Sans titre. Pour bien comprendre la doctrine aristotélicienne du plaisir, il convient d’avoir une idée de son éthique.
D’abord soulignons qu’il y a débat sur la question de savoir quel est le nom de la science ayant pour objet la fin suprême de la conduite humaine. On l’appelle d’ordinaire l’éthique et de fait les ouvrages où Aristote s’explique sur ce qu’il en est du souverain bien se nomment des éthiques. Pourtant dans le livre I de l’Ethique à Nicomaque, le philosophe écrit qu’une « telle science est manifestement la Politique » (1094 a, 29). Ce que semble justifier sa précision concernant le bien parfait. ARISTOTE - Partie IV - Philosophie morale - RN #10 (Feat. Noudle) L'EPICURISME - Atteindre le bonheur. Le Coup de Phil' #12 - L'Epicurisme d'Epicure.
Le Coup de Phil' #13 - Le Stoïcisme de Sénèque. » Aristote. Le souverain bien est une activité de l’âme selon la vertu dans une vie achevée. Pour bien comprendre la doctrine aristotélicienne du plaisir, il convient d’avoir une idée de son éthique.
D’abord soulignons qu’il y a débat sur la question de savoir quel est le nom de la science ayant pour objet la fin suprême de la conduite humaine. On l’appelle d’ordinaire l’éthique et de fait les ouvrages où Aristote s’explique sur ce qu’il en est du souverain bien se nomment des éthiques. Pourtant dans le livre I de l’Ethique à Nicomaque, le philosophe écrit qu’une « telle science est manifestement la Politique » (1094 a, 29). Ce que semble justifier sa précision concernant le bien parfait. L’Ethique à Nicomaque d'Aristote (2/4) : Bonheur et vie contemplative. L'Ethique à Nicomaque d'Aristote : le résumé. L’Ethique à Nicomaque est probablement dédiée au père ou au fils d’Aristote, qui portaient tous deux ce nom.
Dans ce traité, celui-ci cherche quel est le souverain bien. Il s’agit du bonheur, mais comment l’atteindre ? Aristote examine les différents genres de vie et nous livre de belles réflexions sur l’amitié et la justice. Aristote commence par donner sa célèbre définition du bien, comme ce à quoi on tend en toute circonstance1. Toute recherche et toute action, toute science et tout art tend vers son bien propre. Livre audio D'EPICURE – Lettre À Ménécée. Épictète, Marc-Aurèle et le Stoicisme. » Notion de vertu. « VERTU, Messieurs, ce mot Vertu est mort, ou, du moins il se meurt.
Vertu ne se dit qu'à peine. Aux esprits d'aujourd'hui, il ne vient plus s'offrir de soi, comme une expression spontanée de la pensée d'une réalité actuelle. Il n'est plus un de ces éléments immédiats du vocabulaire vivant en nous, dont la facilité et la fréquence manifestent les véritables exigences de notre sensibilité et de notre intellect » s'écriait Valéry, en 1934, dans son Rapport sur les prix de vertu à l'Académie française. Pléiade, t1, p. 939.940. Que ne dirait-il aujourd'hui ! Dans la tradition grecque et romaine la notion connote celle de force ou de puissance.
La définition platonicienne de la vertu. 1Afin de cerner les innovations de Platon, nous avons examiné, à titre d’introduction, l’étymologie qu’il donne du terme dans le Cratyle, avant de revenir à son évolution sémantique au fil de la littérature poétique et philosophique.
Étymologie « philosophique » 1 Sur cette étymologie, voir l’interprétation récente de F. Aronadio, I Fondamenti della riflessione (...) 2En Cratyle 415a‑d, Platon localise l’ἀρετή dans l’âme et l’associe à un mouvement perpétuel (ἀεὶ ῥέον, ἀειρείτην), non entravé, tandis qu’il associe le vice à un mauvais mouvement (κακία ramené à κακῶς ἰέναι). Même fantaisiste1, cette étymologie lie la vertu au mouvement psychique, un mouvement perpétuel et libre, pleinement valorisé parce qu’il s’accorde avec le mobilisme universel. 3Caractérisation de l’âme en tant que mouvement, l’ἀρετή implique la liberté du mouvement psychique, rejoignant l’aspiration à une gnoséologie libérée des contraintes extérieures. Histoire culturelle 2 Sur cette histoire, W. L’Euthyphron. Vertu. Vertu (philosophie). La théorie philosophique de la vertu n'a pas conservé dans la morale moderne l'importance capitale que lui assignait la morale antique : on a pu même prétendre de nos jours que le mot de vertu était de plus en plus délaissé par l'usage.
Au lieu de déterminer un à un les différents devoirs, comme nous le faisons aujourd'hui en morale pratique, les moralistes anciens, dont la méthode était, ce semble, plus synthétique que la nôtre, dressaient pour ainsi dire, en pied, le portrait du sage, c. -à-d. de l'humain vertueux par excellence; et c'est au sujet des conditions fondamentales de la vertu qu'ils discutaient les principaux problèmes étudiés par nous dans la morale théorique. Le désir et le bonheur - Cyrus North. Morale du bonheur. Synthèse. Quête du bonheur et moralité La quête du bonheur Le bonheur est un état de satisfaction complète et durable qu'on définit souvent par rapport au désir comme l'état de l'individu dont les désirs sont comblés.
Le désir produit un sentiment de manque, d'imperfection, que la satisfaction du désir supprime. Le bonheur résiderait dans la conscience de cet état de contentement, lié à la satisfaction des désirs, dans lequel je ne manquerais plus de rien. Du point de vue de la quête du bonheur, deux questions se posent: Hédonisme, épicurisme et eudémonisme - Secteur PSY. Quelques modèles de la conception de la morale (Par Kwatta)
L'éthique stoïcienne : se restreindre à ce qui dépend de soi - benoitbohybunel. « Souviens-toi donc que, si tu crois libres les choses qui de leur nature sont esclaves, et propres à toi celles qui dépendent d'autrui, tu rencontreras à chaque pas des obstacles, tu seras affligé, troublé, et tu te plaindras des dieux et des hommes.
Au lieu que si tu crois tien ce qui t'appartient en propre, et étranger ce qui est à autrui, jamais personne ne te forcera à faire ce que tu ne veux point, ni ne t'empêchera de faire ce que tu veux ; tu ne te plaindras de personne ; tu n'accuseras personne ; tu ne feras rien, pas même une petite chose, malgré toi ; personne ne te fera aucun mal, et tu n'auras point d'ennemi, car il ne t'arrivera rien de nuisible. » (Epictète, Manuel, I) La première distinction que nous devons faire, face à un événement qui nous touche ou face à une de nos représentations, c'est la distinction qui sépare ce qui dépend de nous et ce qui ne dépend pas de nous.
Le stoïcisme n'est donc pas un "fatalisme" passif et résigné. Texte de Sénèque - Terminale Philosophie. Introduction Dans ce texte, Sénèque entend démontrer que la bienfaisance est une vertu qui, en tant que telle, est « désirable en soi ».
En d'autres termes, l'homme vertueux est généreux parce que la générosité est en soi un bien, indépendamment des satisfactions qu'elle pourrait lui apporter. Certes, je peux fort bien ne pas me montrer avare de mes bienfaits envers autrui, mais au fond seulement parce que j'espère (de façon claire ou même inconsciente) être payé en retour d'une quelconque façon : que ce soit par un « calcul » qui ne laisserait pas d'être « vil », en supputant à l'avance les profits que mon aide pourrait bien me rapporter si je me décidais à l'octroyer ; voire par désir de reconnaissance, parce qu'il est agréable de voir ma générosité louée par autrui, ou ma grandeur d'âme étalée au vu et au su de tous. I.