Roman de la rose. Title : Roman de la rose Author : Guillaume de Lorris (1200?
-1260?). Auteur du texte Author : Jean de Meung (124.? -1304?). Publication date : 1455-1465. ROMAN DE LA ROSE – Présentation de l'œuvre, accompagnée de lectures (BNF, 2012) Roman de la Rose: Accueil. L'art d'aimer au Moyen Âge - Le Roman de la rose. Roman de la Rose (BnF) JEAN DE MEUN. Main Menu | List of entries | finished [JEAN DE MEUN].
Jean de Meun or Jean Clopinel was born at Meung-sur-Loire, just outside Orleans. He says that he was born about the time of the death of Guillaume de Lorris, thought to be between 1225 and 1240, and that he worked on Le Roman de la Rose about forty years after Guillaume's death. His section of the poem was completed between 1276 and 1280. Jean also translated the Letters of Heloise and Abelard and used them in his section of the Roman, RR 8759-8832, in the Jealous Husband's arguments against marriage. Jean takes up Guillaume's poem at line 4059 in a radically different tone. Jean de Montreuil (humaniste) Jean Charlin, dit Jean de Montreuil ou de Monstereul (ou parfois Jean Johannis), est un homme d'État, humaniste et écrivain politique français, né en 1354 à Monthureux-le-Sec (Lorraine), mort assassiné à Paris le 29 mai 1418 lors de la prise de la ville par les Bourguignons.
Il fut une personnalité de l'humanisme parisien du temps du roi Charles VI. Ce personnage a été redécouvert grâce à la thèse latine d'Antoine Thomas De Joannis de Monsteriolo vita et operibus (1883). La position de Jean Gerson (1363-1429) envers les femmes. 1L’attitude du célèbre chancelier de Paris Jean Gerson envers les femmes et la spiritualité féminine est très complexe et même contradictoire, d’où le fait qu’on l’ait traité aussi bien de misogyne que de « défenseur des femmes ».
Il est vrai cependant que jusqu’à aujourd’hui Gerson semblait avoir plus d’accusateurs que d’avocats [2][2]Sur ce sujet voir Br. P. MC GUIRE, Late Medieval Care and…[2]Sur ce sujet voir Br. P. MC GUIRE, Late Medieval Care and…. 2La méfiance de Gerson envers les femmes mystiques est connue [3][3]Son texte De Probatione Spirituum, présenté le 28 août 1415…[3]Son texte De Probatione Spirituum, présenté le 28 août 1415…. 4Il est bien probable que sa réserve vis-à-vis des femmes mystiques venait effectivement de sa réserve vis-à-vis de l’ascétisme extrême en général. Christine de Pizan et la Défense des femmes. Cornucopia » Site de recherche universitaire consacré au XVIe siècle » CR Chorea : Duel – séance du 2 juin 2012.
En manière de préambule, Anne souligne que le propos ne sera pas organisé de façon très universitaire : l’introduction est en réalité une sorte de première partie, car il y a beaucoup de choses à mettre en place, étant donné que la communication aborde un phénomène peu connu.
Christine de Pizan (source : Gallica) I. La Querelle des Femmes : qu’est-ce ? Anne explique que la fin du XVe siècle et le XVIe siècle sont des périodes de controverses. Querelle des femmes : accueil. De la fin du Moyen Âge aux premières décennies du XXe siècle, l’Europe et en particulier la France ont été le théâtre d’une gigantesque polémique sur la place et le rôle des femmes dans la société.
Qu’elle soit feutrée ou violente, qu’elle prenne un tour sérieux ou cocasse, qu’elle en appelle aux raisonnements ou aux émotions, qu’elle s’exprime en traités, pamphlets, pièces de théâtre, romans, tableaux…, elle a porté sur à peu près tous les terrains, du pouvoir suprême aux relations amoureuses, en passant par le travail, la famille, le mariage, l’éducation, le corps, l’art, la langue, la religion… Loin d’être un «jeu littéraire», comme on l’a parfois dit, elle s’est développée en écho aux efforts concrets des acteurs et actrices de la société pour empêcher, ou au contraire pour permettre l’accès des femmes et des hommes aux mêmes activités, aux mêmes droits, aux mêmes pouvoirs, aux mêmes richesses, à la même reconnaissance. Querelle des dames à la Renaissance (La) À la fin du Moyen Âge naît une polémique – la « Querelle des dames » – sur la place des femmes dans la société et leurs capacités ou leurs droits à tenir les mêmes rôles que les hommes.
Elle perdure, sous certains aspects, jusqu’à nos jours. Trois grandes questions y sont débattues : le mariage et l’amour, l’éducation des filles et le pouvoir des femmes. Cette controverse correspond à un tournant social, économique et politique complexe qui voit s’accroître, dans toute l’Europe, les inégalités entre les sexes. Cornucopia » Site de recherche universitaire consacré au XVIe siècle » Séance 2. L’éducation des femmes : les limites du système éducatif.
Christine de Pisan écrivant dans sa chambre, 1407 (Wikipedia) Si la pédagogie se trouve redéfinie à la Renaissance, elle l’est essentiellement pour les garçons.
Les filles sont, selon certains, les grandes oubliées de la Renaissance : « à la fin de la Renaissance, la fixité des rôles féminins sexuellement définis aura été consolidée dans la société comme dans la culture ; la condition féminine n’aura pas progressé, mais décliné », comme le souligne Margaret L. King1. Nous allons donc tout d’abord voir quelle était la place des femmes au XVIe siècle avant d’en venir à l’enseignement qu’on leur réservait. Premier volet : contexte I. Les femmes ont occupé des fonctions sociales relativement importantes dans les siècles qui ont précédé la Renaissance. Les recherches d’Éliane Viennot sur la loi salique sont très éclairantes à cet égard2. La Querelle de la rose. La querelle de la rose. La Querelle du Roman de la Rose est déclenchée lorsque Jean de Montreuil rédige un éloge de l'oeuvre de Jean de Meung.
Dès 1401, Christine de Pizan réagit vigoureusement et dénonce dans une lettre ouverte le mauvais goût et la pauvreté d’esprit de Jean de Meung. Elle lui reproche notamment sa haine des femmes, l'indécence de ses propos, et la fin du récit, qu'elle juge amorale et choquante. Elle s'appuie sur sa position atypique de femme écrivain, sensible aux propos grivois, pour attaquer cet aspect de l'œuvre : ces termes ne peuvent servir ni le style ni la visée morale qu’affecte leur auteur. Elle s’attache également à défendre l’honneur des dames, accusées de débauche et d’inconstance. Sans titre.
Le débat sur le Roman de la Rose. 1 Jean de Montreuil n’est jamais nommé ainsi dans les manuscrits, mais « Jean Johannès », « Jehan Ch (...) 2 Les citations de la lettre de Christine viennent de : Christine de Pisan, Jean Gerson, Jean de Mon (...) 1Le petit corpus de textes constituant ce que l’on convient d’appeler « le débat sur le Roman de la Rose » nous offre l’occasion d’écouter l’écho d’une discussion historique portant sur un sujet littéraire : la valeur esthétique et morale du Roman de la Rose.
En même temps, la mise en textes (en lettres ou en traités) de la discussion est un processus littéraire qui ne manque pas d’intérêt en lui-même. Dans cet article je présenterai mon écoute et ma lecture d’une lettre de Christine de Pizan adressée à Jean de Montreuil1. Sur la Querelle de la Rose. En février 1402, Christine de Pizan donne forme livresque pour la première fois à un débat qui met cet auteure, encore peu connue, en dialogue avec les premiers humanistes français.
Le sujet initial du débat peut nous échapper aujourd’hui puisqu’il s’agissait d’évaluer les mérites littéraires de Jean de Meun. Cependant, très vite Christine renverse ce débat entre hommes sur le prestige de cet auteur vernaculaire en une polémique touchant au rôle des femmes en tant que sujets et lectrices de fiction. Page:Chaucer - Les Contes de Canterbury.djvu/322 - Wikisource.
Rien n’y fit ! Je n’aurais point donné une airelle660de tous ses beaux proverbes ni de son vieux dicton,ni d’être corrigée par lui n’avais-je envie.Je hais celui-là qui me reproche mes vices,et ainsi, Dieu le sait, font d’autres gens que moi. Et cela contre moi le mettait hors du sens.665Je ne lui passais rien, mais rien, en aucun cas. Or vais-je vous conter vraiment, par Saint Thomas,pourquoi je déchirai un feuillet de son livre,dont il me souffleta que j’en suis restée sourde.