Marjane Satrapi, Persepolis. Par Célia Sadai L’écriture de Persepolis s’inscrit au coeur de trois tendances : récit épico-historique, légende des origines et autofiction.
Pour la dimension collective, on parlera de « roman familial » ; mais sans adhérer totalement à la conception freudienne de la notion. Dans Persepolis, le roman familial est en fait inversé. Marjane Satrapi revient sur son enfance et l’écriture mémorielle révèle à la fois fantasme (amplification épique) et névrose (souvenirs traumatiques). L’écriture névrotique ouvre le récit à la seconde voie, le mythe personnel : Persepolis raconte des histoires édifiantes, autour d’un réseau d’images affectives ; en cela le recours au dessin permet un rapport immédiat à l’affect.
Conférence : L'autobiographie. Autoportraits des grands peintres jeux quizz gratuits d. National Gallery of Art.