Rachat de Darty : la FNAC ne veut pas jeter l'éponge face à Conforama. Rachat de Darty : accord finalisé avec Conforama, la Fnac écartée. La Fnac, acceptée initialement avec une proposition de rachat moins attrayante, a finalement été écartée.
Le conseil d'administration de Darty se déclare prêt à «recommander à l'unanimité aux actionnaires» du groupe «d'accepter l'offre» de Conforama, qui propose un rachat en liquide au prix de 125 pence par action Darty, entreprise cotée à la Bourse de Londres. Cette offre de Conforama, soutenu par sa maison-mère, le groupe sud-africain Steinhoff, valorise Darty à 673 millions de livres sterling (environ 864 millions d'euros).
L'offre de la Fnac valorisait Darty autour de 558 millions de livres lors de son annonce fin novembre. Contacté, un porte-parole de la Fnac a simplement déclaré vendredi que «cette annonce est la confirmation de ce qui était déjà public depuis plusieurs jours et la Fnac poursuit l'évaluation des différentes options qui s'offrent à elle». Conforama avait, dans un premier temps, fait une offre de rachat non ferme le 2 mars dernier. Rachat de Darty : la Fnac cherche du cash pour contrer Conforama. Darty : les 25 chiffres clés de son exercice... - Marché Multimédia. Si quatre trimestres font bien une année, et si l’on connaissait donc déjà les grandes lignes du bilan annuel de Darty pour son exercice 2014-2015 – Darty va bien, renoue avec le bénéfice et affiche un chiffre d’affaires en croissance, mais c’est dû à la croissance de son parc en franchise – la présentation officielle des résultats pour son exercice 2014-2015, en ce 18 juin 2015, nous permet d’avoir tout de même une idée plus claire.
Retour en 25 chiffres clés, sur une année de vie chez Darty : Le chiffre d’affaires : 3,5 milliards d’euros : le chiffre d’affaires réalisé sur l’exercice 2014-2015 +3,2% : la croissance de ce chiffre d’affaires au global -1,6% : la baisse des ventes enregistrées à surface comparable 2,8 milliards d’euros : le chiffre d’affaires réalisé en France, soit 80% de l’ensemble +3,5% : l’évolution des ventes en France au global -2% : la baisse du chiffre d’affaires à surface comparable Les magasins : Darty en route pour une troisième année... - Marché Multimédia. Darty est bien parti pour conclure, fin avril 2016, une troisième année consécutive de croissance de ses ventes.
Disons que le premier semestre de son exercice décalé 2015-2016, achevé fin octobre 2015, s’est bien passé. « Nous avons fait un bon début d’année avec des gains de parts de marché, une amélioration significative des bénéfices et une réduction importante de la dette nette (de l’ordre de 92 millions d’euros en glissement annuel, Ndlr) », se réjouit ainsi Régis Schultz, le directeur général de Darty, cité dans le communiqué du groupe. La France représente 80% des ventes Plus précisément, sur ces six mois, Darty a réalisé un chiffre d’affaires de 1,665 milliard d’euros, en croissance de 1,2%. En France, pays qui représente 80% des ventes, à 1,335 milliard d’euros, la progression est plus belle encore : +1,4%, et même +2,9% si l’on s’exprime à surface égale. Prêt pour Noël Pour autant, traditionnellement, englobant Noël, le second semestre est toujours le plus fort. Darty douche les espoirs de la FNAC. Le conseil d’administration de Darty dit oui... - Electrodomestique.
Leçon à retenir, pour la Fnac : un mariage n’est jamais scellé tant qu’il n’a pas été officiellement célébré… A fortiori quand la future se fait visiblement un malin plaisir à jouer de ses charmes.Darty, par l’intermédiaire de son conseil d’administration, dit donc oui à l’offre de rachat émise par le groupe Steinhoff (Conforama), apprend-on par la grâce d’un communiqué commun, envoyé par Darty et Conforama.En soi, évidemment, tout sauf une surprise : l’offre de Steinhoff est supérieure à celle de la Fnac et, surtout, annoncée en numéraire à 100% quand la Fnac mixe argent sonnant et trébuchant et échange d’actions.
Le poids (subtil) des mots employés "En conséquence, les administrateurs de Darty n’ont plus l’intention de recommander l’offre de Fnac", lit-on ainsi. Voilà donc le groupe dirigé par Alexandre Bompard répudié comme un malpropre. Sauf qu’évidemment les choses sont un peu plus complexes que cela.