Open-Gov.
[Civic Tech] Partie 1 Entrée en matière. Les périodes électorales sont toujours propices à la remise en cause du système politique en place.
L’élection présidentielle qui s’annonce permet de remettre le couvert. Les raisons sont bien connues. Un raz le bol du système politique existant, de sa difficulté à régler les problèmes, notamment économiques et environnementaux, du manque notoire d’exemplarité de certains politiques, soit individuellement soit collectivement, quand les députés ou sénateurs s’octroient des privilèges parfois indus, un pouvoir perçu comme opaque, les Présidents qui n’apppliquent pas le programme pour lequel ils ont été élu ou qui appliquent un plan qui n’était pas dans leur programme, la politique politicienne des partis qui cache les idées derrière les egos, le clientélisme local et la gabegie des deniers publics.
Ce désamour pour la politique n’est pas nouveau. Il a connu un pic en 1968, calmé ensuite. [Civic Tech] Partie 2 Les grandes applications du numérique en politique. [Civic Tech] Partie 3 Civic Techs. Dans cette troisième partie sur l’impact du numérique sur le fonctionnement des démocraties, après une entrée en matière sur les raisons pour lesquelles la soif de démocratie participative grandit, et une seconde partie passant en revue les grandes applications du numérique en politique et dans le fonctionnement de la démocratie, cela sera la fête aux civic techs.
Je vais passer en revue les civic techs qui ambitionnent d’améliorer le fonctionnement de la démocratie avec les associations et des startups du secteur que j’ai essayé de regrouper en plusieurs catégories, la plus importante étant celle des solutions de consultation des citoyens et de mise en relation avec les élus. Nous verrons que leur modèle économique les rend assez dépendantes des élus ou d’autres corps constitués.
L’essor des civic techs L’aspiration pour une démocratie plus participative a déclenché la création de nombreuses startups à l’étranger comme en France. [Civic Tech] Partie 4 Démocratie participative. Dans cette quatrième partie sur l’impact du numérique sur le fonctionnement des démocraties, après une entrée en matière sur les raisons pour lesquelles la soif de démocratie participative grandit, une seconde partie passant en revue les grandes applications du numérique en politique, et une troisième sur les civic techs, nous allons passer à une autre forme de démocratie participative: celle qui vise à promouvoir des candidats issus de processus participatifs aux élections, comme LaPrimaire.org.
Nous verrons que ces processus, sous des dehors sympathiques, ont bien du mal à monter en puissance. Et si elle avait lieu, elle reprendrait presque à l’identique les travers de la démocratie représentative traditionnelle. Et le numérique n’y est pour rien. Il leur manque généralement la capacité à créer une doctrine complète pour présenter un candidat, un leader de bon niveau et surtout, une équipe associée. Quand la démocratie participative se veut représentative Bref A propos. [Civic Tech] Partie 5 Influence des grands acteurs du numérique. Voici la cinquième et dernière partie d’une série d’articles faisant un tour d’horizon de l’impact du numérique sur le fonctionnement des démocraties.
Elle avait commencé avec une entrée en matière sur les raisons pour lesquelles la soif de démocratie participative grandit, suivie d’une seconde partie passant en revue les grandes applications du numérique en politique, d’une troisième sur les civic techs et d’une quatrième sur la démocratie participative visant à promouvoir des candidats issus de processus participatifs aux élections, comme LaPrimaire.org. Nous allons ici traiter de l’influence des grands acteurs du numérique sur la démocratie ainsi que la perspective de voir l’intelligence artificielle se porter au secours du politique, poursuite de la prospective dans ce domaine que j’avais déjà abordée il y a quelques mois.
Les grands du numérique privatisent-ils la démocratie? Par la régulation privée de l’Internet. Avec «Town Hall», Facebook veut récréer l’engagement politique. Après les fake news pour lutter contre la désinformation, Facebook ne cache plus ses intentions de jouer un rôle dans la réinvention de la démocratie, au travers du digital.
La plateforme vient de lancer aux États-Unis, après une période de test, une nouvelle fonctionnalité permettant d'entrer en contact directement avec ses élus locaux, comme l'a annoncé Marc Zuckerberg dans un billet posté sur le réseau social. Baptisée «Town Hall», la page identifie les élus locaux de l'utilisateur, envoie des rappels pour aller voter, et leur permet de les contacter directement par mail ou par téléphone. «Plus vous vous engagez dans le processus politique, plus vous êtes assuré que celui-ci reflète vos valeurs», écrit Mark Zuckerberg. Facebook cherche à engager toujours plus ses utilisateurs, et surtout plus longtemps, pour ainsi prolonger au maximum sa présence sur la plateforme et le garder dans un écosystème d'activités variées.
Lire aussi : Hémisphère gauche - Présidentielles et bulles de filtres: le référencement politique de Facebook passé au crible - Libération.fr. Les opinions et les contenus partagés quotidiennement sur Facebook jouent un rôle de plus en plus important dans le processus démocratique.
Compte tenu de l’opacité des algorithmes qui contrôlent la transmission de l’information sur le réseau social, seule l’expérimentation citoyenne permet d’évaluer leur neutralité et leur impact sur notre perception du monde politique. Avec plus de 30 millions d’inscrits en France, le mastodonte du web est devenu un outil incontournable aussi bien pour les hommes politiques, que pour les militants et les journalistes qui font l’actualité de notre démocratie. Les informations qui y circulent participent largement à l’évolution (ou à la stagnation) de nos opinions politiques et à l’idée que nous nous faisons des intentions de vote de notre cercle social.
Quel sera l’impact de ce filtrage “intelligent” sur le scrutin des présidentielles 2017? Nul ne peut le dire avec certitude mais cela ne doit pas nous empêcher de poser la question. Politologue : Classement Facebook et Twitter du monde politique français. Sur Facebook, vos opinions politiques n'ont quasiment aucun impact - Politique. Vous êtes un peu militant politique sur les bords ?
Cette enquête a été rayée finalement du journal. méthode d'enquête pas valide – nonomione
Sachez que vos efforts pour que votre point de vue soit adopté par vos proches sur Facebook au moindre débat n'ont quasiment aucun effet.
C'est en tout cas ce que tend à révéler un sondage aux USA. Mise à jour — L’enquête menée par Rantic aux USA est-elle biaisée ? Wired a procédé à la mise à jour de son papier en rayant la totalité de l’article. Le site se contente d’indiquer qu’il ne peut pas confirmer les détails de l’étude et, par conséquent, les conclusions qui peuvent en être tirées. Sujet du 18 août — Vous avez des opinions politiques affirmées et vous aimez participer aux débats qui peuvent se manifester dans l’espace public ? C’est ce que révèle une enquête conduite aux États-Unis par Rantic, une société qui se consacre au marketing sur les sites communautaires. Vos messages pourront produire des interactions qui vous donneront le sentiment d’avoir pesé sur l’avis de vos proches. Nos statuts politiques sur Facebook avant le second tour de la présidentielle décryptés par une spécialiste du militantisme en ligne. FACEBOOK - L'entre-deux-tours, le moment où jamais de se mobiliser pour faire gagner son ou sa candidat(e).
La dernière fois que le FN est arrivé au second tour de l'élection présidentielle, les Français en avaient parlé entre amis ou en famille, ou étaient descendus dans la rue pour faire entendre leurs voix. Désormais, pour partager son analyse politique, rien de plus rapide qu'un statut Facebook ou un tweet bien senti. Mais est-ce vraiment efficace? "Le métier du moment: éditorialiste sur Facebook, arrêtez s'il-vous-plaît", implorait Renée Greusard, journaliste à Rue89 mardi 25 avril, décryptant au passage avec humour les messages postés par ses amis sur les réseaux sociaux. Vendredi 28 avril, cinq jours après le premier tour, vous faites peut-être désormais partie, non plus de ceux qui partagent leur avis sur l'issue du second tour, mais des autres, au mieux agacés, ou plus souvent franchement énervés de cette propension à parler politique sur Facebook.