Affaires des sondages de l’Elysée : la carte de visite qui trahit Claude Guéant. Guéant : le procès de l’étrange pratique policière des primes en liquide. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Samuel Laurent Les faits remontent à 2002.
Nicolas Sarkozy, ministre de l’intérieur, choisit comme directeur de cabinet un homme de confiance : le préfet Claude Guéant. Mais treize ans plus tard, celui-ci se retrouve au banc des accusés, pour avoir cautionné et profité d’un système de versement de primes en liquide au sein de la police, sur des fonds normalement réservés aux enquêtes. 1.
Des primes en liquide M. M. . « Quand je suis arrivé au ministère de l’intérieur, il y avait plus de 400 personnes concernées par ces primes dont le régime fiscal n’était pas défini. Les sommes qui lui étaient remises s’élevaient à une dizaine de milliers d’euros chaque mois, dont il redistribuait environ la moitié à ses collaborateurs. 2. Mais dès l’éclatement de l’affaire, M. . - Les « primes au mérite » : Ce sont des sommes que touchaient certains policiers, et qui étaient alors prélevées sur les enveloppes FES. . - Les indemnités de sujétion particulière (ISP) : Sondages de l’Elysée : la signature compromettante de Claude Guéant. Karachi Date des faits présumés : 1995 Nicolas Sarkozy pourrait être inquiété Type d'affaire : Financement, justice Motifs de l'enquête : Financement & violation du secret de l'enquête et de l'instruction et violation du secret professionnel Résumé de l'affaire : A l'approche des élections de 1995, le gouvernement d'Edouard Balladur, dont Nicolas Sarkozy était ministre du budget, aurait accordé des commissions faramineuses lors de ventes d'armes au Pakistan et à l'Arabie saoudite.
En échange, des intermédiaires (imposés dans la négociation de ces contrats par le premier ministre et son ministre de la défense François Léotard) auraient rétrocédé une partie des sommes perçues pour financer la campagne présidentielle de M. Balladur, dont M. Fraude fiscale : l'affaire Guéant connue depuis 2011 ? Les fausses pistes des tableaux de Claude Guéant. Claude Guéant n'en démord pas.
Depuis le début de l'affaire, sa version est la même. L'ancien secrétaire général de l'Elysée, mis en examen en mars dernier pour faux et usage de faux et blanchiment de fraude fiscale en bande organisée dans le cadre de l'affaire dite "du présumé financement de la campagne 2007 de Nicolas Sarkozy par le régime de Khadafi" la répète dans toutes ses déclarations. Il est allé jusqu'à écrire aux juges avant même d'être entendu et mis en examen pour leur envoyer des documents justificatifs : les 500.000 euros retrouvés sur son compte en banque proviendraient bien de la vente de deux petites marines d'un peintre néerlandais dont il peine à chaque fois à se souvenir du nom (Van Artvelt) à un acheteur miraculeux, un avocat Malaisien.
Tant pis si le prix réel de ces deux petites huiles est évalué à... 35.000 euros aujourd'hui, grand maximum.