Quel délai pour le libre accès des revues de sciences humaines et sociales en France ? Note IPP n°19 - Juillet 2015 Note IPP n°19 Juillet 2015 Auteurs : Maya Bacache-Beauvallet, Françoise Benhamou, Marc Bourreau Quel délai pour le libre accès des revues de sciences humaines et sociales en France ?
Résumé : Cette étude a pour objet d’évaluer le bien-fondé de la mise en œuvre d’un principe de libre accès aux recherches en sciences humaines et sociales (SHS) en France, à partir d’une étude de ses effets sur la consultation des articles. L’étude a consisté à quantifier l’impact de la durée de la barrière mobile sur l’audience de la revue et de la recherche. Points clés : Il existe en France 936 revues en SHS dont 32% sont présentes sur les plateformes Cairn et Revues.org.
Support complémentaire. Les revues Elsevier – quelques faits. Le texte ci-dessous est la traduction d’un extraordinaire billet de Tim Gowers, initiateur du Cost of Knowledge.
En dépit de son immense intérêt, la longueur de l’article m’a semblé pouvoir être un frein même aux anglophones — et parmi eux, les nombreux plus expérimentés que moi seront certainement en mesure de critiquer cette traduction. Je l’ai voulue pragmatique : l’objectif était de rendre ce texte accessible aux bibliothécaires francophones, pas d’élaborer une traduction parfaite.
Donc dans certains cas j’ai retenu une expression à peu près exacte, juste parce qu’elle me paraissait suffisamment proche de l’origine pour n’être pas une trahison, et parce qu’une alternative plus juste ne me venait pas. Dans d’autres cas, j’ai même laissé l’expression anglaise, ne trouvant pas d’équivalent français (qui existe sans doute !) Et jugeant que ça se comprenait très bien quand même ainsi. Il y a un peu plus de deux ans, The Cost of Knowledge initiait un boycott sur les revues d’Elsevier. Présentations. Gratuité ou libre accès? Poser les termes du débat, c’est déjà y répondre en partie. Flying Hearts V, by Stefan Georgi (Creative commons licence) Les mots sont très importants, nous le savons.
Ils sont les vecteurs que nous utilisons pour poser les débats et changer le monde. Celui qui défini le vocabulaire du débat détient les termes de l’alternative. Il détient, finalement, les clés du futur. Il faut donc que nous soyons particulièrement méticuleux lorsque nous choisissons les mots que nous employons pour défendre une cause. Steven Harnad, grand défenseur du libre accès, et figure de proue hyper-connue de ce mouvement, a défini lui-même les termes « green » et « gold ». Et il définit ensuite la « Gold road » : Open Access (OA) is: immediate, permanent, toll-free online access to the full-texts of peer-reviewed research journal articles. Au passage, il faut que je mette à contribuer à cet excellent répertoire qu’est l’OAD, car il faut mettre à jour les modèles et enrichir l’information. . - Structuration de l’information 1. 2. 3. Les nerfs de la recherche: les financements et la publication scientifique ?
Dette des pays, récession mondiale… l’économie et la finance sont sur toutes les lèvres.
La recherche scientifique elle aussi s’en préoccupe. Mais les jeunes chercheurs en devenir, étudiants et doctorants, sont-ils conscients de la complexité du financement des recherches ? C’est la question autour de laquelle ont débattu cette année les jeunes scientifiques de l’association Doc en stock dans le cadre de QSEC (Questions de Sciences, Enjeux Citoyens) consacré cette année à l’argent. Des échanges qui ont été résumés dans une bande-dessinée drôle mais aussi inquiétante dont le titre est « Les nerfs de la recherche ». Financement de la recherche et révolution du système de publication scientifique vont de pair.
Programme et fichier d’inscription disponibles sur « Il y a pas de sous dans la recherche » (c) Restitution QSEC 2011-2012 groupe Doc en stock « Enfin un peu quand même » Dévoiler au public le fonctionnement de la recherche Open Access une révolution de la publication scientifique.