Irep : 3% de recul sur les médias historiques. L'Institut de recherches et d'études publicitaires (Irep) publie son dernier bilan.
Les recettes publicitaires des médias devraient baisser de 1,5% en 2015, avec notamment un recul de 3% pour les médias historiques, que l'apport croissant des recettes internet ne compensera qu'à moitié. Toujours la plus délaissée par les annonceurs, la presse imprimée a vu globalement reculer ses recettes publicitaires de 7,9% sur les 9 premiers mois de 2015, à 1,5 milliard d'euros. C'est dans les quotidiens nationaux que ce repli est le plus marqué (-12,4%), ainsi que dans la presse gratuite (-11,6%) et dans les magazines (-8,1%). La radio connaît aussi une baisse sur 9 mois (-1,6%, à 386 millions), mais moins prononcée que l'an dernier à la même période. En revanche, le secteur de la télévision reste en hausse de 1,3% sur 9 mois. L’achat automatisé d’espaces publicitaires explose sur les mobiles. La vente aux enchères en temps réel d'espace publicitaire prend une place de plus en plus importante dans le mobile.
Une tendance qui s'est accélérée cette année. Un cinquième de la publicité numérique est vendu par machines interposées selon l'observatoire de l'e-Publicité SRI (les régies internet) réalisé par PwC. L'achat publicitaire automatisé est une tendance de fond depuis quelques années. Et il ne cesse de prendre de l'ampleur. Plus encore que sur le poste fixe, c'est surtout du côté du mobile que cette pratique s'installe durablement.
Des publicités vendues à l'unité et en temps réel Au cœur de ces processus d'achats automatisés, on trouve les ad-exchanges, sortes d'équivalents des bourses sur les marchés financiers. En une vingtaine de millisecondes, le média va mettre en vente cet espace sur les places de marchés. Particularité du monde mobile, l'identification du mobinaute n'est pas effectuée grâce au système de cookie, système seulement utilisable dans les navigateurs. Les régies publicitaires média. La présentation a bien été supprimée de vos contenus favoris.
Les régies publicitaires sont devenues en quelques années de véritables fournisseurs de solutions publicitaires pluri-médias sur mesure, en annexant au passage un territoire de valeur qui appartenait aux agences médias. Le déplacement de la valeur vers les opérations spéciales, le cross-médias et le brand publishing, a entraîné une profonde transformation de l'organisation, des métiers et des savoir-faire des régies publicitaires. Mais la mutation n'est pas achevée. L'informatisation et l'automatisation croissantes des opérations d'achat et de vente, ainsi que l'intronisation de la data au cœur des échanges, sont en effet annonciatrices de nouvelles (r)évolutions. Dans un marché structurellement déflationniste, les régies publicitaires se battent pour la préservation de la valeur des espaces publicitaires et la croissance.
Cette étude est composée de 3 rapports écrits : L'environnement macroéconomique. Le contrat de régie publicitaire : les 10 points de vigilance. Conformément à la loi Sapin, le contrat de régie publicitaire organise les relations entre l’éditeur et la régie publicitaire.
La régie publicitaire a pour mission : – de recueillir et de promouvoir la publicité à insérer ; – de la facturer ; – d’en encaisser le montant auprès des annonceurs et des agences médias ; – et de le reverser aux éditeurs après déduction de sa commission. Pour éviter les mauvaises surprises, voici les 10 points essentiels que le contrat de régie publicitaire doit clairement mentionner et sur lesquels votre vigilance doit se porter avant de vous engager. 1. La présentation du ou des supports médias concernés par la prestation de régie publicitaire – Pour les magazines : la diffusion, la périodicité et le nombre de parutions seront précisés. – Pour les sites web : le nombre de visiteurs uniques, les espaces ouverts à la publicité, l’inventaire disponible, les formats web acceptés et les plateformes publicitaires acceptées seront spécifiés. Vendeur d'espaces publicitaires web.
Le vendeur d’espaces publicitaires web est le pendant de l'acheteur d'espaces publicitaires web.
Il assure la rentabilité d’un site Internet en vendant à des annonceurs des emplacements publicitaires privilégiés sur ce site. Pour étoffer son argumentaire de vente, il contacte le consultant web analytique ou le responsable du trafic et lui demande les statistiques de fréquentation du site : nombre de visites, abonnements, taux de rebond, etc.. Les tarifs de vente des espaces publicitaires du site sont déterminés en collaboration avec le directeur commercial et la direction générale. Le vendeur d’espaces web peut travailler directement pour un site Internet, ou au sein d’une régie publicitaire pour laquelle il vendra les espaces publicitaires de différents sites.