30% des hommes pourraient violer une femme s'ils étaient sûrs de ne pas être poursuivis. Lorsque l’on banalise, tolère ou trouve des excuses aux violences sexuelles envers les femmes, cela s’appelle la culture du viol. Et elle a encore de beaux jours devant elle. Massil Benbouriche est docteur en psychologie et en criminologie. Pour les besoins de sa thèse effectuée entre l’École de criminologie de l’Université de Montréal et du Centre de recherche en psychologie de l’Université Rennes 2, il a mené une étude expérimentale sur les agressions sexuelles. Son objectif ? Comprendre les effets de l’alcool et de l’excitation sur les coercitions sexuelles envers les femmes. Pour cette étude réalisée au Québec, le jeune chercheur a réuni 150 hommes âgés de 21 à 35 ans. Parmi eux, 40% sont étudiants, 50% travaillent et les autres sont aux chômage. Dernière étape, les participants écoutaient une bande audio: “Marie et Martin reviennent d’une soirée arrosée dans un bar. Consentement et culture du viol S’en suivent des questions: Est-ce qu’elle est consentante ?
Le non-rôle de l’alcool. Resultats Enquete Ipsos pour Memoire Traumatique et Victimologie Les Francais et les representations sur le viol. Harrassment-french.png (Image PNG, 1181 × 17357 pixels) Les fausses allégations de viol sont rares. Dans l'enquête de victimation Enquête "Cadre de vie et sécurité" 2011 réalisée conjointement par l'INSEE et l’ONDRP (Observatoire National de Délinquance et des Réponses Pénales), on mesure qu'en 2009-2010, 1% des femmes de 18 à 75 ans ont déclaré avoir été victimes de violences sexuelles soit un peu moins de 220 000 femmes. Ce taux est de 0,3% pour les hommes de 18 à 75 ans : un peu plus de 60 000 hommes seraient victimes de violences sexuelles chaque année . En 2011, d'après les statistiques centralisées par la Direction centrale de la Police Judiciaire, 4983 personnes majeures ont porté plainte pour viol en commissariat de police et de gendarmerie.
On constate donc un écart extrêmement important entre le nombre de déclarations d'agressions et le nombre de plaintes enregistrées. Les viols et les agressions sexuelles sont les crimes et délits pour lesquels on porte le moins plainte en France. De nombreuses personnes croient que les femmes mentent lorsqu'elles disent avoir été violées : WTF HAPPENED IN STEUBENVILLE? #safedanslarue.
Un mec dans la rue me traite de grosse relou et de grosse conne parce qu’il est en double file devant un bateau, et que j’aimerais descendre du trottoir, je suis en scooter. Je lui demande de répéter. Il répète. Il m’insulte. Je l’emmerde. Il m’emmerde. Je monte en pression. Je porte plainte. Fallait pas répondre. Agression sexuelle : comment réagir | Abonnements magazines : Le Kiosque Condé Nast. Connaissez-vous le numéro des urgences ?
Comme ça, sans chercher sur Google ? Et maintenant : est-ce que vous vous en souviendriez en état de choc ? Pas forcément, hein ? On n'a pas toujours les bons réflexes, ni même les moyens d'accéder à notre cerveau rationnel. Récemment, lors d'une soirée entre copines où on se racontait nos histoires de viols et d'agressions (oui, désolée, les filles ne se rencontrent pas forcément pour parler des joies de la maternité ou des soldes), l'une d'entre nous expliquait qu'arrivée au commissariat elle était incapable de se rappeler de sa propre adresse. Je me rappelle toujours du 112 parce que c'est le numéro européen. Et une fois arrivée au commissariat ? - faites-le le plus rapidement possible, il y a des cellules d'aide aux victimes dans les associations féministes notamment, qui peuvent aider. - si possible faites-vous accompagner et demandez à ce que votre accompagnant reste avec vous pendant l'audition.
. - ne croyez pas que cela ne sert à rien. Quand l'Est Républicain alimente la culture du viol. L'article a depuis été retiré mais vous pouvez le retrouver en cache ici et lire l'article de René Greusard sur le sujet. Plusieurs points en préalable à cette analyse. Qu'est ce que la culture du viol ? J'ai essayé d'en faire une définition courte : "culture dans laquelle les idées, les média, les coutumes, les pratiques sociales, les institutions normalisent, naturalisent et érotisent la violence sexuelle contre les femmes. La culture du viol blâme les victimes et déculpabilise les coupables.
L'objectification sexuelle des femmes fait partie de la culture du viol. La culture du viol véhicule des mythes autour du viol (mythe de l'inconnu qui viole la nuit des jeunes femmes par exemple..), apprend aux femmes à avoir peur de ces mythes sans pour autant leur donner les moyens de se défendre (inhibition de l'agressivité féminine). Les mythes autour du viol visent à maintenir les femmes dans la peur. " Donc que dit cet article. Commando Culotte || le blog de Mirion Malle: Friendzone + Girlfriendzone : le combat des choses nulles. HEY ! Enfin un nouvel article du même style que celui sur l'humour, youpi ! Je trouve ce sujet de la girlfriend zone intéressant puisqu'on entend peu parler alors qu'elle est vécue régulierement. Encore une fois, comme pour mes autres articles, je ne pense pas avoir la science infuse et non, je ne pense pas que TOUS LES HOMMES sont de vilains nice-guy-violeur-en-puissance-macho, comme on me le demande parfois en commentaire.
C'est un comportement qui existe, représenté sous la forme d'un personnage, mais ça ne veut pas dire que c'est un portrait type de la majorité des hommes. Pour finir, une vidéo qui illustre très bien la girlfriend zone, et qui est en plus très drôle (normal vu qu'il y a Matt Berry et Rich Fulcher, qui jouent par exemple dans The Mighty Boosh) : hihihi J'espère que ça vous a plu et intéressé, et je vous dis à mardi prochain (oui oui, comme je serai à Angoulême je ne pourrais pas poster lundi, pardonnez moi mes amis). big bisous bien brulants. Poire le violeur : quand « séduire » devient « faire céder » Céder n’est pas consentir.Nicole Claude-Mathieu Apprendre à séduire, quelle brillante idée. Vous vous souvenez? J’avais parlé de Poire, le nice guy, le pauvre mec qui n’avait pas confiance en lui, qui voulait séduire mais qui ne savait pas faire, qui se plantait lamentablement, et qui accumulait la frustration et la rancœur jusqu’à haïr l’objet de son désir.
Ha les femmes, toutes des salopes. Veulent même pas sortir avec moi. Et puis il avait reçu des conseils, à droite, à gauche, il avait lu, il s’était dit: maintenant je n’ai plus envie d’être un loser. Poire devint Poire le player. Et puis… Voilà. Comment un petit mec timide devient un agresseur sexuel? C’est ce que je voudrais expliquer ici. J’ai expliqué dans Poire le player comment les erreurs de Poire qui le mènent à s’enfoncer dans ses problèmes au lieu de les résoudre: pour résumer, le risque qu’il court, c’est de ne pas changer de paradigme. Il croit que quand on couche avec une fille, on lui arrache quelque chose. Le consentement? Mythes sur les viols. Partie 1: Quels sont ces mythes ? Qui y adhère ? Partie 2 : les conséquences pour la victime Partie 3 : Les mythes sur le viol restreignent la liberté des femmesPartie 4 : Conséquences sur la propension au violPartie 5 : Les mythes sur le viol dans les médias Contrairement à la légende, la plupart des viols ne sont pas commis par un étranger dans une petite ruelle sombre « Evitez de vous habiller comme des salopes si vous ne voulez pas vous faire agresser » Michael Sanguinetti, policier canadien « Un viol, c’est avec un couteau ou un pistolet » Ivan Levaï, grand journaliste «Tant qu’un homme n’est pas muni d’une arme, d’un couteau ou d’un revolver, une femme peut toujours se défendre » Catherine Millet, intellectuelle française Les Slutwalks sont nées en réaction aux propos de Sanguinetti Ces idées reçues (appelées « rape myths » ou « mythes sur le viol ») et leurs conséquences ont été étudiées par les sociologues et psychologues sociaux.
Qu’est ce qu’un viol ? Dans plus de 75% des cas, la victime connaissait son agresseur5. Erratum 1. 3. 4. Sur la drague comme violence. Comprendre la culture du viol. A Steubenville, une jeune fille a été violée. Plus exactement, après qu'elle soit en plein coma éthylique, elle a été transportée de lieu en lieu par deux adolescents rigolards, violée et filmée, sous le regard d'autres personnes.
Des photos et videos ont été publiées sur les réseaux sociaux dont certaines plaisantant sur ce viol. Certains ont même twitté la scène en direct avec le hashtag #rape. Viol, films et rigolade. Le 18 mars l'un a été condamné à un an de prison, l'autre à deux ans. Le même jour deux adolescentes étaient arrêtées pour avoir menacé de mort la victime sur Twitter. Laurie Penny déclare que "Steubenville is rape culture's Abu Ghraib moment. Alors c'est quoi la rape culture ? Ce fait-divers nous montre, dans toute son horreur, ce qu'est la culture du viol, ce qu'est une société où non seulement l'on viole, mais où l'on encourage, entraîne, pousse à trouver le viol normal, inévitable, naturel et au fond drôle.
On n'envisage pas que les hommes n'ont qu'à ne pas boire. Laisse pas traîner tes fils. Le harcèlement. J’ai un truc qui me démange, sur la langue un goût étrange, comme une crampe à la phalange. Hey ! Oui je me plains tout le temps. Déjà, il paraît que c’est un sport national, ensuite, c’est quand même la base quand on est de gauche. Par ailleurs, c’est nécessaire, voire épidermique, quand on est féministe. Alors je fais pas la tête dure pour faire genre. . « Bon il s’est passé quoi (encore) ? Une histoire banale C’est l’histoire banale d’une jeune femme, Alex (j’ai changé le nom), dans les rues de Toulouse. L’histoire ne raconte pas non plus la taille de la jupe. Comme on s’y attend, cette femme se baladant dans la rue se prend des remarques qu’elle tente tant bien que mal d’ignorer. Elle pense à sa jupe, naturellement. Mais ce que l’histoire n’aurait pas dû dire non plus c’est sa tenue.
Parce que ce n’est pas la question. C’est quoi ton problème ? Alex appelle un ami, elle cherche du soutien. Pour partager sa colère, Alex post un statut facebook. Solidarité Romain JAMMES Like this: Viol - Les chiffres. Project Unbreakable. You may have noticed that Project Unbreakable has been pretty quiet lately. For a few months now, those of us at Unbreakable have been making some pretty big life changes, and we have had to figure out where Unbreakable is placed.
It has been a very long and incredible journey, but we are saddened to say that we will be closing our doors. We will finish posting all the submissions we have, but after we run out, we are no longer going to be accepting submissions for the website (but everything will remain up – we aren’t deleting anything.) We hope you understand, and we are grateful for your support. A note from Grace: I can’t really sum up almost 4 years of doing this project and I am having a very difficult time writing this. I would be lying if I said that the rumors from other activists about my integrity didn’t get to me. But that is not why I am leaving the project.
Please take care of yourselves. A note from Christina: BF8Q44iCUAATdoU. Ai-je tort de me taire quand on m'appelle «salope» ? A Paris, il semble si dangereux de sortir dans une tenue sexy que les filles et les travestis, escamotant leurs talons-aiguilles, se muent en ombres discrètes. Le métro, le soir, est fréquenté en moyenne par deux femmes pour huit hommes (1). Il vaut mieux raser les murs.
A Bordeaux, d’après une étude menée en 2011, plus de 56% des étudiantes qui sortent en boîte rentrent chez elles avant deux heures du matin : pas question de rater le dernier tramway… Dans le quartier nocturne de Bordeaux (Paludate), les femmes qui sont de sortie, d’une manière générale, circulent mais ne stationnent pas dans la rue : «elles se dirigent vers les discothèques, bars ou vers les transports», alors que les hommes «à deux ou en groupe stationnent ou circulent lentement sur la voie publique, assurant une présence permanente fixe d’hommes sur l’espace public.»
Paranoïa De quoi les femmes ont-elles peur ? Auto-conditionnement Il est certain que beaucoup de femmes s’auto-conditionnent à être victimes. Je veux comprendre... la culture du viol. Nous vous avions parlé il y a quelques temps du slut-shaming ; continuons sur ce thème avec la culture du viol. La culture du viol décrit un environnement social et médiatique dans lequel les violences sexuelles trouvent des justifications, des excuses, sont simplement banalisées, voire acceptées.
C’est par exemple un environnement qui culpabilise les femmes quant à leurs tenues et leur apparence. Dire (ou penser) qu’une femme victime de viol qui se balade seule le soir en talons et en mini-jupe “l’a bien cherché”, c’est faire peser sur la victime la responsabilité du crime – car le viol est un crime, n’est-ce pas (ce petit rappel est important pour la suite).
Remarquez l’omniprésence, dans notre société, d’éléments appartenant à la culture du viol. Le slut-shaming donc, pratiqué par les hommes et les femmes, en est un composant. On trouve également énormément de références dans le porno, où la domination absolue du mâle est récurremment mise en scène. Et les hommes ? Bien. The Enliven Project – The truth about false accusation. The fear of getting falsely accused of rape just doesn’t compare to the fear of an actual rapist getting away with his or her crime. Statistics from Justice Department, National Crime Victimization Survey: 2006-2010 and FBI reports. NOTE (2/6/13): As so many people continue to visit this site and share this convo-graphic, we’ve updated this post to include the context from this post. As a wife, mom, survivor, and regular person until Monday morning, I am overwhelmed and astounded by the reaction and response to the “Truth About False Accusation” infographic, and encouraged by the dialogue that has emerged as a result of it.
Thank you to each and every person who shared it, debated it, loved it, and hated it. We accept and encourage debate on this and any future infographics released by The Enliven Project. The purpose of this graphic is to compare (primarily men’s) fear of being falsely accused of being a rapist to the many challenges around reporting, prosecuting, and punishing rapists. Tu seras violée ma fille. 8 mars ; journée internationale des droits des femmes. Fleurissent les communiqués de presse débiles pour nous honorer, nous la femme, et les réflexions de type "trop débile cette journée, c'est tous les jours les droits de femmes" (sorties de la bouche de celles et ceux qui n'en parlent évidemment jamais). Quand on naît avec un vagin, très vite on t'explique comment les choses vont se passer. Si tu sors tard/avec ces mecs/en boite, il va t'arriver "quelque chose". (et tu l'auras un peu cherché puisqu'on t'avait prévenu).
Ce quelque chose est assez simple ; un inconnu va violemment t'écarter les cuisses et te rentrer son pénis dans le vagin. C'est compliqué de faire comprendre ca. Dans l'espace public, un homme a beaucoup plus de risques d'être tué qu'une femme ; pourtant on ne va jamais lui souligner que s'il sort de chez lui, il risque de finir avec un couteau planté dans la plèvre. Le pire est que les femmes ont intériorisé cela. Consentir à Iacub. AUTRE :: ACTUEL :: «Le viol est la violence de notre temps» ZONES. Les aventures de Yaka et Yakapa.