En France, les «Queer studies» au ban de la fac - Libération. En France, les «Queer studies» au ban de la fac prtr d l rntr 2017, ls tdnts n scncs hmns d l’nvrst Gldsmths d Lndrs prrnt plnchr pr dcrchr n nv dplôm : n mstr n hstr d (mvmnt) qr.
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Mon monde s’est effondré (ou presque). C’est que, dans mon imaginaire, le genre se voulait socialement construit et l’orientation sexuelle avait pour assise la biologie. Et pourtant, je suis féministe. Or, que penser de l’orientation sexuelle lorsqu’on est féministe? N’y a-t-il pas des liens entre les luttes des personnes gaies, lesbiennes, bisexuelles et transgenres, et des féministes? Il semblerait que plusieurs liens existent entre les luttes LGBT et féministes. Une définition pour laquelle j’ai un penchant circonscrivant avec justesse le queer est celle de Diane Lamoureux « [est] donc queer (…) ce qui interroge nos catégories de pensée, ce qui appartient à la déviance par rapport à une norme qui se présente comme claire et délimitée ».
D’abord théorisé dans un texte de Teresa Lauretis en 1991, le courant féministe queer se veut influencé par la philosophie post-moderne. Bruno-perreau-specialiste-des-questions-de-genre-se-marier-avoir-des-enfants-et-etre-drag-c-est-tres-queer-2083525. LCI.fr : Pour commencer, qu’est-ce que vous appelez la théorie queer ?
Bruno Perreau : Il s’agit d’un ensemble de travaux, formalisés au début des années 90 aux États-Unis, qui analysent en quoi le genre est un rôle social que nous jouons. À l’origine, la théorie queer est une réponse aux travaux qui, dans les années 80, essentialisaient les catégories du genre : le féminisme maternaliste expliquait, par exemple, que les femmes étaient en soi différentes des hommes et que l’expérience de la maternité était porteuse de valeurs moralement supérieures, comme celles du soin, de l’attention, etc.
Malgré la meilleure volonté du monde, ces travaux assignaient les femmes à une fonction sociale prédéterminée et faisaient fi de la grande variété des trajectoires individuelles, y compris dans le rapport à la maternité. Le genre n’est donc pas seulement assigné, il est aussi, en partie, fabriqué dans chaque interaction sociale, réelle ou imaginée. C’est ce qu’interroge la théorie queer. Le mouvement « queer » : des sexualités mutantes ? LES QUEER, POLITIQUE D'UN NOUVEAU GENRE. Transexuels ?
Hommes féministes ou femmes en smoking ? Mais qui sont les Queer (tordu en anglais) ? Cet article décrit les contours et les références d’un courant militant qui remet en cause les catégories d’identité sexuelle, genre ou orientation (homos, hétéros…). Ses ambitions : combattre les discriminations sans s’enfermer dans des « prisons identitaires ». Des questions? – Genre !
Je réponds à des questions sur le genre et le féminisme sur mon compte Ask: Je rassemble ici au fur et à mesure les questions/réponses qui peuvent intéresser les lectrices et lecteurs de ce blog.
Je donne des titres aux questions et en rassemble certaines sous un même intitulé pour que la navigation soit plus claire. Sexe et genre Genre et sexualité (In)égalité et biologie Validation masculine des corps féminins Harcèlement de rue Place des hommes dans le féminisme Elitiste, le féminisme? A partir de quand se dire militant·e?
L’oppression intégrée Histoire du féminisme Théories et courants féministes (intersectionnalité, matérialisme, théorie queer…) Critique du genre et de la théorie Queer. Avec l’émergence de la théorie queer, les questionnements sur le genre et la volonté de le déconstruire, semblent, pour certain-e-s, plus une mode qu’une démarche politique.
Cette théorie présentée comme radicalement nouvelle, remettrait en question l’ensemble du mouvement féministe présentant celui-ci comme un mouvement revendiquant de manière homogène des valeurs identitaires de « femmes ». Pourtant, depuis 1949 Le Deuxième Sexe de Simone de Beauvoir démontre largement le fait que le genre est une construction sociale... « On ne naît pas femme, on le devient »... [1] La féminité et la masculinité n’existent qu’au travers de la perception bipolaire d’une réalité humaine. Ce système de pensée, qui s’organise autour d’un processus de classification hiérarchique des choses matérielles et abstraites ainsi que des êtres, est à la fois la cause et la conséquence de notre acceptation de la domination.
Teresa de Lauretis, Théorie queer et cultures populaires. De Foucault à Cronenberg. 1Teresa de Lauretis fait partie des auteurs dont les écrits étaient jusque là méconnus en France, du moins étaient ils réservés aux spécialistes de la question du genre.
Auteur-phare en ce domaine aux Etats-Unis où elle enseigne, il apparaît logique de voir son œuvre traduite aujourd'hui dans un pays qui découvre actuellement et avec retard des écrits relevant de la « théorie queer ». On se souvient par exemple de la parution en 2005 de l‘ouvrage de référence de Judith Butler, Trouble dans le genre, quinze ans après sa sortie aux Etats-Unis. La collection « Le genre du monde » nous propose donc de nous familiariser un peu plus avec la théorie queer et avec la pensée de Teresa de Lauretis grâce à un recueil de trois articles : « la technologie du genre », « théorie queer : sexualités lesbiennes et gaies.
Une introduction » et « culture populaire, fantasmes publics et privés : féminité et fétichisme dans Mr. Butterfly de David Cronenberg ».