Christiane Taubira, députée en Guyane, dénonce l'impossibilité pour les Guyanais de donner leur sang. Christiane Taubira, députée en Guyane, dénonce l'impossibilité pour les Guyanais de donner leur sang, «avec les conséquences que l'on sait en termes de santé publique» et a soumis une question écrite au ministre du Travail, de l'emploi et de la santé, Xavier Bertrand.
En effet, depuis avril 2005, un arrêté préfectoral a mis fin à la collecte de sang sur le territoire, suite à la présence de la maladie de Chagas en Guyane. A l'époque, il n'y avait pas de moyens de diagnostic très efficaces, donc le principe de précaution avait été mis en place. Hors en 6 ans, les progrès pour le dépistage de la maladie de Chagas sont importants. Depuis 2005, les produits sanguins utilisés en Guyane viennent principalement de Lille.
Don du sang : les Etats-Unis lèvent l'interdiction pour les homosexuels. Les Etats-Unis ont autorisé ce lundi l'ouverture du don du sang aux homosexuels.
Ces derniers devront être abstinents durant les 12 mois précédents le don. L’exemple de la France suivi par les Etats-Unis. L’Agence américaine du médicament (FDA) a supprimé ce lundi l’interdiction pour les hommes homosexuels de donner leur sang, et signe la fin d’une loi datant de 30 ans adoptée au début de l’épidémie de Sida. Les Etats-Unis autorisent les homosexuels à donner leur sang. Les Etats-Unis ont supprimé, lundi 21 décembre, l’interdiction faite aux hommes homosexuels de donner leur sang, en la remplaçant par l’obligation d’une abstinence sexuelle pendant un an avant tout don.
Cette décision, prise par l’Agence américaine des médicaments et de l’alimentation (FDA), intervient dans la foulée de décisions similaires en France, en Australie et au Japon. En France, la ministre de la santé, Marisol Touraine, a annoncé en novembre que le don du sang serait ouvert dès le printemps aux homosexuels n’ayant pas eu de relations sexuelles durant les 12 derniers mois précédant le don. Lire notre décryptage Où en est l’ouverture du don de sang par les homosexuels dans le monde ? Interdiction prononcée en 1983 Pour arriver à cette décision, la FDA a expliqué « avoir pris en considération plusieurs données récentes, des études sur l’épidémiologie et les rapports d’autres pays ayant changé leur politique sur le don du sang des homosexuels ». Le Monde avec AFP. Un jeune gay lillois interdit de don de sang : la législation peut-elle évoluer?
« Je voulais me porter candidat. » Anthony, 18 ans, une « homosexualité assumée », croyait bien faire.
Membre du conseil d’administration du lycée Faidherbe à Lille, il espérait « montrer l’exemple » lors d’une collecte organisée par l’EFS dans son établissement. « Je souhaitais prendre des renseignements et donner mon sang. Ils n’ont pas voulu de moi lorsque j’ai évoqué mon orientation sexuelle. La médecin m’a parlé des risques de transmission du sida… » Anthony s’est fait éconduire comme le prévoit la législation en vigueur. « Compréhensible », glisse-t-il. Ce qui l’a heurté serait deux petits mots sortis, selon lui, de la bouche du médecin pour qualifier son homosexualité : « pratique malsaine (ou à risques ?)
». De l’intime au débat public Un « parole contre parole » qui quitte le champ de l’intime pour celui du débat public. . « Sécurité » Grande-Bretagne: les homosexuels abstinents pourront donner du sang. La Grande-Bretagne va permettre aux hommes homosexuels de donner leur sang à condition qu’ils n’aient pas eu de relation sexuelle au cours des dix dernières années.
Le pays a levé l’interdiction totale de don de sang pour les homosexuels parce que la loi était discriminante et pouvait enfreindre les lois sur l’égalité, mais les homosexuels qui ont une vie sexuelle active restent interdits de don de sang. Le gouvernement doit annoncer le changement au cours des prochaines semaines, avec l’appui des ministères de la Santé et de l’Egalité. Les dons de sang sont actuellement testés pour détecter le VIH et d’autres maladies sexuellement transmissibles, mais un nombre réduit d’échantillons de sang contaminé ne sont pas repérés à cause du temps que peut prendre la maladie avant d’être détectable. En France, le don du sang est interdit aux personnes homosexuelles depuis une circulaire de 1983. Le Sénat a débattu de la question mercredi 6 avril dans le cadre de la loi bioéthique. Slate.fr. Royaume-Uni : les homosexuels pourront de nouveau donner leur sang. A condition de ne pas avoir eu de rapport sexuel depuis un an, même protégé, les hommes homosexuels britanniques vont pouvoir donner leur sang.
Cette décision, motivée par l'amélioration des tests sur les lots sanguins, est une première depuis les années 80, où le gouvernement avait interdit les dons en raison de l’épidémie du sida. Comme pour les autres donneurs de sang, les déclarations concernant le dernier rapport sexuel en date seront établies sur la bonne foi du donneur.
Si le délai de un an peut paraître long, il « se fonde sur des données scientifiques pour s'assurer de l'innocuité des dons de sang en matière d'hépatite B ou de virus HIV », explique Carl Burnell, responsable d'une des plus grandes associations britanniques d'homosexuels, la GMFA. Un grand pas pour la population homosexuelle approuvé par les ministres de la santé d'Angleterre, d'Ecosse et du pays de Galles, et qui devrait entrer en vigueur le 7 novembre prochain. Claire-Marie Allègre. Au Royaume-Uni, les hommes homosexuels pourront à nouveau donner leur sang. Les hommes homosexuels britanniques, à condition d'avoir observé un an d'abstinence sexuelle, vont bientôt être à nouveau autorisés à donner leur sang, après une interdiction de plusieurs décennies en raison de l'épidémie de sida, ont annoncé jeudi 8 septembre les autorités de santé du pays.
La mesure d'interdiction avait été prise dans les années 1980. Mais la commission consultative sur les dons de sang, de tissus et d'organes a estimé que cette restriction pouvait être levée pour les hommes n'ayant pas eu de rapports sexuels avec un partenaire masculin pendant un an, en raison de l'amélioration des tests sur les lots sanguins. L'absence de rapport pendant un an, avec ou sans préservatif, sera établie sur la base des déclarations des donneurs.