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Décroissance / altercroissance

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La lutte contre le réchauffement n'est pas l'ennemie de la croissance. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Laurence Caramel « Lutte contre le changement climatique et croissance économique peuvent aller de pair » : l'idée prend à rebrousse-poil l'opinion généralement admise qui fait de la protection de l'environnement et du climat en particulier l'ennemie de la prospérité. A une semaine du sommet extraordinaire sur le climat convoqué mardi 23 septembre à New York par le secrétaire général des Nations unies, c'est pourtant la thèse défendue par le célèbre économiste sir Nicolas Stern et l'ancien président mexicain Felipe Calderon dans un rapport intitulé « Une meilleure croissance pour un meilleur climat ».

Comment convaincre les gouvernements d'agir alors que tout – chômage, pauvreté et conservatisme des intérêts en place – les poussent à différer des politiques de décarbonisation perçues comme trop douloureuses ? Il y a un an, lord Stern et M. D'ici à 2030, la production mondiale, du fait notamment de la démographie, devrait augmenter de près de 50 %. 1. 2. Une société sans croissance: la politique à l’heure de la «grande stagnation» L’entrée des démocraties occidentales dans une ère sans croissance paraît de plus en plus crédible. Or, le triomphe de l’Etat nation libéral-démocratique et social a été profondément lié aux «Trente Glorieuses». Que peut-on en attendre pour l’avenir de nos régimes politiques? Nicolas Sarkozy se faisait fort d’aller la «chercher avec les dents», tandis que François Hollande la guette désespérément. En son nom, Pierre Gattaz prétend «tout renégocier»: aucun sacrifice ne serait de trop pour précipiter son retour, du Smic aux seuils sociaux dans les entreprises.

Au niveau de l’Union européenne (UE), une stratégie baptisée «Europe 2020» lui a été dédiée, en l’affublant des adjectifs «intelligente, durable et inclusive». L’expansion en volume du produit intérieur brut (PIB), soit la fameuse «croissance», a fini par bénéficier dans nos sociétés d’une adoration quasi religieuse. La fin de la croissance apparait bien sûr comme un horizon positif pour certains citoyens de sensibilité écologiste.

Marie-Monique Robin : « La société post-croissance a déjà commencé ! » Reporterre : Le système croissanciste est fou et à bout. Mais les alternatives émergent de plus en plus vigoureusement, qui permettent de dessiner le monde… d’après la croissance. C’est le double thème du prochain film de Marie-Monique Robin, qui illustre la ligne actuelle du mouvement écologiste : alarme - plus que jamais - et espoir - parce qu’il est fort et justifié. Nos amis du 4e Singe ont discuté avec Marie-Monique Robin et transcrit ses propos pour Reporterre. Marie-Monique Robin : Le prochain film, et livre, s’appelle provisoirement « Sacré croissance ! Et la question qu’on me posait toujours est : "Est-ce qu’on peut faire autrement ?

" Le dogme de la croissance illimitée C’est à dire qu’on peut toujours produire plus, consommer plus, et que c’est même le moteur de l’économie. Quand on commence à réfléchir à cette question, on se dit que quelque chose est bizarre dans cette affaire, car on sait que les ressources de la planète sont limitées, ce qui n’est quand même pas un scoop. La décroissance au Brésil, pays de l'« ordre et du progrès » « L’un des faits marquants de Rio+20 [la Conférence des Nations Unies sur le Développement Durable qui s’est tenue dans la capitale brésilienne du 20 au 22 juin 2012, NDLR], et peut-être le plus prometteur, a été la création du Réseau Brésilien pour une Décroissance Soutenable (RBDS). » Pour Philippe Léna, directeur de recherche à l’Institut de recherche pour le développement (IRD), cet « ovni » peut contribuer à remettre en cause un certain nombre de croyances – à commencer par les prétendus bienfaits de la croissance économique – dans un pays obnubilé par l’« idéologie du rattrapage » et « croyant fermement dans sa vocation de future grande puissance ». « La croissance fait partie des tabous de la société brésilienne, observe-t-il.

Pourtant, le Brésil dispose des ressources matérielles, techniques et financières pour mettre en place un autre modèle de société avant qu’il ne soit complètement prisonnier du système, comme c’est le cas pour l’Europe, les États-Unis et le Japon. » Notes. Leur écologie et la nôtre. La prise en compte des exigences écologiques conserve beaucoup d’adversaires dans le patronat. Mais elle a déjà assez de partisans patronaux et capitalistes pour que son acceptation par les puissances d’argent devienne une probabilité sérieuse. Alors mieux vaut, dés à présent, ne pas jouer à cache-cache : la lutte écologique n ’est pas une fin en soi, c’est une étape. Elle peut créer des difficultés au capitalisme et l’obliger à changer ; mais quand, après avoir longtemp résisté par la force et la ruse, il cédera finalement parce que l’impasse écologique sera devenue inéluctable, il intégrera cette contrainte comme il a intégré toutes les autres.

C’est pourquoi il faut d’emblée poser la question franchement : que voulons-nous ? Ne répondez surtout pas que cette question est secondaire et que l’important, c’est de ne pas saloper la planète au point qu’elle devienne inhabitable. Il vaut mieux tenter de définir, dés le départ, pour quoi on lutte et pas seulement contre quoi. André Gorz. Comment la décroissance grignote la gauche.

Ce sont les sept mercenaires. Sept kamikazes plutôt, qui ont accepté d’intervenir en tant que représentants de partis de gauche. Contre toute attente, la politique fait recette, car à 15 heures ce vendredi, plus de 500 personnes sont venues. Pour le débat ou pour le spectacle. Les deux, mon n’veu ! «Petit technocrate vert» Retour au débat. Europe décroissance a la cote Seul le représentant du parti pour la décroissance et d’Europe-décroissance, jeune mouvement qui a présenté des listes dans cinq régions lors des dernières élections européennes, parvient à soulever l’enthousiasme de la salle en faisant le lien entre l’écologie et le désir de s’affranchir de l’aliénation. « A quoi ça sert de se lever une heure plus tôt pour aller bosser à une heure de chez soi, payer la voiture pour y aller et acheter des objets dont nous n’avons pas vraiment besoin ?

Changer de vie ? Du même auteur Vas, lis et reviens La décroissance, un journal, pas un débat ? Après la croissance, la revanche de la valeur d'usage. Après avoir défendu la thèse d'une fin de la croissance, Cédric Durand revient ici sur les apports et limites de la démarche décroissante, puis dessine ce que pourrait être une perspective écosocialiste se donnant "comme finalité la production et la préservation de la valeur d'usage et non l'accumulation illimitée de valeurs d'échange". Ce texte constitue la transcription d'une introduction à un débat sur l'écosocialisme. La fin de la croissance L'objectif de croissance économique a cimenté les sociétés capitalistes autour d'un consensus productiviste depuis l'après-guerre : jusque dans les années 1970, la croissance ce n'était pas seulement des profits accrus pour les capitalistes, c'était aussi des salaires plus élevés pour les salariés, une protection sociale étendue et davantage de services publics.

D'ailleurs le mouvement communiste n'y voyait rien à redire : il promettait même de faire plus et plus vite ! Un autre exemple permet de saisir le doute actuel autour de la croissance. Alternative & Autonomie | & Autogestion: A la recherche du triple Ⓐ ☀ A l'essentiel. Limiter l'impact écologique ☀ Autonomie par l'Alternative Libertaire Décroissante ☀ [SITE EN CONSTRUCTION] "La décroissance permet de s'affranchir de l'impérialisme économique"

Serge Latouche est professeur émérite d’économie et un des principaux inspirateurs du mouvement de la décroissance. On avait envie de le revoir, pour retracer les racines de la décroissance, entre Club de Rome, Illich et Gorz, et savoir où il en est par rapport au pouvoir, aux économistes altermondialistes, et à la gauche. Reporterre - Quelle est l’histoire de la décroissance ? Serge Latouche - L’histoire de la décroissance, en tant qu’étiquette, est très brève.

Cette appellation a été inventée dans les années 2000 par des « casseurs de pub ». Elle a pour fonction de casser la langue de bois. Comme le dit Paul Ariès, c’est un « mot-obus ». Mais derrière ce mot, il y a tout un projet d’objection de croissance. Elle débute en 1972 avec la publication du rapport au Club de Rome Les limites de la croissance. Pourquoi la croissance n’est-elle pas souhaitable ? Elle n’est pas souhaitable parce qu’elle est, comme le disait Illich, la destruction du vernaculaire. Oui. C’est n’importe quoi. Décroissance | Réseau Objection de Croissance – Suisse romande. Projet de Décroissance. Manifeste pour une Dotation Inconditionnelle d'Autonomie | Promouvoir une transition démocratique et sereine vers des sociétés soutenables et souhaitables. La décroissance, ce mot que je n’aime pas | eco-echos - Développement durable & autres considérations. J’interviens régulièrement sur des billets d’autres blogs concernant la décroissance.

Je n’en parle presque jamais sur mon blog. parce qu’ utiliser ce mot me dérange. On m’a incité à le faire : ça marche. Alors, pourquoi je n’aime pas ce mot ? 1 – C’est un mot négatif, il est peu enthousiasmant pour porter un projet. Or le projet que nous avons à mettre en place pour se sortir de la crise actuelle et passer « le syndrome du titanic » est lui, très enthousiasmant. 2 – C’est un mot flou : « décroissance » : décroissance de quoi ? 3 – On le pose comme une question : « ne doit-on pas passer à la décroissance ?

1 -Tout moment de crise est aussi un moment d’opportunité. Nous vivons aujourd’hui une époque historique, de mutation; Nous ne l’avons pas décidée. Laisser faire, ce sera aggraver le prélèvement sur le patrimoine existant. Laisser faire, ce sera aussi aggraver les inégalités existantes. Nous avons les ressources technologiques pour diminuer les prélèvements sur ressources. Voyage dans la galaxie décroissante. La décroissance : le terme interpelle, pose question, se retrouve dans des endroits improbables et prend bien des gens au dépourvu. Nous en traçons ici un petit panorama descriptif, en attendant d’entrer dans le détail des problématiques qui sont ainsi mises à l’agenda. La décroissance gagne en audience à gauche. Ce terme, utilisé par J. Grinevald pour traduire le titre de l’ouvrage de Nicholas Georgescu-Roegen [1], dont le titre original était The Entropy Law and the Economic Process [2], n’était connu que de groupes d’experts quand le journal La décroissance, né en mars 2004, a relancé ce concept dans l’espace public.

Le journal tire à 45 000 exemplaires, dont 25 000 vendus. Il a doublé sa fréquence de parution, en devenant mensuel. Plusieurs sites web sont consacrés à la décroissance. La décroissance n’est pas limitée à la presse à petit (ou moyen) tirage. Elle a commencé à toucher les grands partis politiques. Et de fait des dérapages se sont produits. Basta ! - Décroissance - « La liberté de consommer est une illusion bien cher payée » Basta ! : Instaurer un revenu de base, aussi appelé revenu d’existence ou allocation universelle, est une revendication qui commence à émerger.

Vous faites une nouvelle proposition en ce sens. En quoi votre projet est-il original ? Vincent Liegey [1] : Le revenu d’existence consiste à donner à tous, de la naissance à la mort et de manière inconditionnelle, un revenu. C’est une idée très ancienne que l’on a contribué à exhumer, mais avec un regard critique : ce type de revenu peut très bien s’inscrire dans le système économique actuel, sans le renverser ni le questionner.

Même Milton Friedman, l’un des pères du néolibéralisme, était favorable à un revenu d’existence – en supprimant minimas sociaux et syndicats, et en laissant agir la « main invisible » du marché ! Nous avons développé une proposition, la dotation inconditionnelle d’autonomie (DIA), qui s’appuie sur les réflexions passées, mais qui se situe hors du système marchand. Comment ce revenu sera-t-il versé aux citoyens ? Journal La Décroissance. La récession ne fait pas le bonheur… des décroissants! - Vendeur de bois, Athenes nord, novembre 2011. REUTERS - Qu'on se le dise, les décroissants n'aiment pas la crise.

Même lorsqu'elle aboutit à une baisse du PIB, autrement dit… à la décroissance. Mais que nenni! Les décroissants n'ont pas le coeur à sourire. «Rien n'est plus terrible qu'une variable (le PIB) qui ne fonctionne plus dans un système où elle joue un rôle central!» , explique Alain Gras, sociologue à Paris I et l'un des tenants du mouvement. Publicité A première vue, cependant, les dernières statistiques de croissance de l'Insee devraient avoir tout pour réjouir les partisans de la non-croissance: le PIB a progressé d'un maigre 0,4% au troisième trimestre 2011, après une baisse de -0,1% au second trimestre.

Mais c'est bien là, selon eux, le paradoxe de notre société, «dopée» à la croissance infinie: certes, expliquent-ils sans relâche, la croissance du PIB ne fait pas le bonheur. Ce que le PIB ne dit pas Certes. Vivre sans croissance Catherine Bernard Devenez fan sur. La décroissance est une politique de gauche. Que la décroissance soit un projet politique de gauche constitue pour moi à la fois une évidence et un paradoxe. I. Une évidence La décroissance constitue un projet politique de gauche parce qu’elle se fonde sur une critique radicale de la société consommation, du libéralisme et renoue avec l’inspiration originelle du socialisme. 1) Critique radicale de la société de consommation, du développement ou du développementisme, elle est une critique ipso facto du capitalisme. Qu’est-ce que la société de croissance en effet ?

La société de croissance peut être définie comme une société dominée par une économie de croissance et qui tend à s’y laisser absorber. La croissance et le développement étant respectivement croissance de l’accumulation du capital et développement du capitalisme, donc exploitation de la force de travail et destruction sans limites de la nature, la décroissance ne peut être qu’une décroissance de l’accumulation, du capitalisme, de l’exploitation et de la prédation.

II. La civilisation du toujours plus : est-il trop tard pour sauver la plan te ? Parti Pour La Décroissance » Une croissance illimitée dans un monde limité est une absurdité. Les objecteurs de croissance franciliens. Les objecteurs de croissance du Front de gauche. "la schizophrénie du militant de l'alter-développement" Alec SOMOZA.

Décroissance, Déconsommation, Altercroissance. Alterconso. Une seule bouteille pour mille produits? Si, si… Vaporisateur – Multi-usages : Payer plus cher pour des produits verts? Humm… La majorité d’entre les humains n’a pas les moyens et je ne suis pas sûre que les autres veulent payer plus… Dilemme! Alors, TADAM ! ^^ …. voici l’idée de monsieur Jason Foster est le fondateur et PDG de Replenish : réduire la grandeur des flacons en utilisant des produits concentrés et faire en sorte que ces flacons s’adaptent sur un seul et même vaporisateur… Extra! Car non seulement ça réduit considérablement la place qu’il faut pour entreposer tous nos produits ménagers… mais en plus, niveau transport… quel gain ! En savoir plus >>> Clic Clic Clic Le vaporisateur peut tirer plus de 10.000 fois, la bouteille principale est réalisée en PET (recyclable donc)… Une grande et belle invention… Bien entendu, je vous laisse vous faire votre propre idée de la question en vous montrant cette petite vidéo ^^ Replenish- Click « Like » if you think it’s a better way to clean!

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