30 références pour démystifier 10 idées reçues sur le numérique #pdlt. Si vous êtes des habitués de ce blog ou si vous arrivez ici après avoir écouté l’émission Place de la Toile “10 idées reçues sur la Toile” (France Culture, 1 mars 2014), ce petit billet présente une liste non exhaustive de références liées au sujet de l’émission.
Aiguillonnés par Xavier de la Porte et Thibault Henneton, je me suis penché avec Amaëlle Guiton sur des exemples de “sagesse conventionnelle” (conventional wisdom) communément associés au numérique – pour les complexifier, les décortiquer, parfois les démentir. Personnellement, c’est un exercice auquel je m’adonne assez souvent (par ex. ici, ici ou ici)… 1. Internet, c’est le virtuel– Casilli, Antonio A. (2009) “Culture numérique : L’adieu au corps n’a jamais eu lieu”. Esprit, n° 353, p. 151-153. – Jurgenson, Nathan (2011) “Digital Dualism versus Augmented Reality”. Cyborgology, 24 février. – Vial, Stéphane (2014) “Contre le virtuel.
Cours en accès libre sur le Web social, TELUQ. Avec la montée en puissance des réseaux sociaux et de tous les outils qui ont transformé les manières de faire sur le web, savoir les utiliser n'est plus un luxe. Dans un tel contexte, la TÉLUQ - plus particulièrement le professeur Sébastien Paquet - a créé un cours intitulé "Le web social". Une particularité : ce cours est en libre accès pour tous. La formation est composée de 9 modules d'études (dont un préliminaire et facultatif) et de cinq activités notées. Liste des modules : Portails personnels, signets sociaux et aggrégateursFolksonomie et filtrage collaboratifBlogues et microbloguesLe web social et la circulation de l'informationRéseaux sociaux et médias sociauxGroupes et identité sur le webCulture de participationImpacts sociaux et organisationnels du web social Le contenu du cours comprend de textes, bien sûr, et de visuels mais surtout beaucoup d'hyperliens qui permettent d'approfondir les connaissances sur chaque sujet.
« Tout nu sur le Web », Jeff Jarvis vante la « publitude » Patrice Flichy. Le sacre de l’amateur. Sociologie des passions ordinaires à l’ère numérique, Seuil, 2010, 97 pages, 11,50 € 1« Les quidams ont conquis internet ». Phrase d’introduction de son ouvrage Le sacre de l’amateur, Patrice Flichy a choisi de prendre le contre‑pied d’Andrew Keen et de ses réflexions sur l’univers sauvage du web 2.0, pour nous présenter au travers de trois chapitres, un internet de masse dans lequel l’amateur s’impose comme la figure emblématique d’une nouvelle forme d’expertise.
À mi-chemin entre l’ignorant et le professionnel, l’amateur du web contemporain s’appuie aujourd’hui sur sa compétence, acquise notamment par l’expérience, pour rivaliser avec les experts. Selon Flichy, c’est dans son quotidien que l’amateur puise une source considérable de connaissances et acquiert de nouveaux savoirs et savoir-faire.
Il défend l’idée que les technologies de l’information et de la communication ont encore plus accentué le phénomène d’apprentissage, permettant à la mise en réseau de faire émerger une « intelligence collective ». Parution de « Cultures du numérique » (Ed. du Seuil. Le voilà entre mes main : le premier exemplaire de « Cultures du numérique » que j’ai dirigé et dont j’ai le plaisir de vous annoncer la parution aux Editions du Seuil. Il s’agit du numéro 88 de la revue Communications, un numéro spécial qui marque le cinquante ans de cette glorieuse publication fondée en 1961 par Roland Barthes et Edgar Morin. Nous en sommes tous très fiers, et à juste titre.
Ce numéro est appelé à devenir un ouvrage de référence pour les étudiants et les chercheurs qui – en nombre croissant – s’intéressent au Web et à ses conséquences sociétales, culturelles, politiques. « Cultures du numérique » propose un panorama des études francophones sur les usages des technologies de l’information et de la communication. Vingt-trois chercheurs, venant des domaines les plus disparates, ont participé : psychologues, philosophes, médecins, économistes, sociologues, experts de digital humanities et de sciences de la communication.
Antonio A. Éric Dagiral Administration électronique. Dominique Cardon, la démocratie Internet - visions. Le 5 juillet 2012 est apparue sur une multitude de sites de la Toile une «Déclaration of Internet freedom». Portée notamment par Reporters sans frontières et Amnesty International, cette déclaration pour un Internet libre et ouvert, se voulant d’envergure mondiale, a très vite été signée par une ribambelle de sites, militants ou non. D’une certaine façon, ce texte court et consensuel pourrait être le symbole du modèle démocratique inédit qu’incarne désormais Internet. Il affirme en effet cinq principes que n’auraient pas renié les grands penseurs de la démocratie américaine : avant toute chose la liberté d’expression (donc le refus de la censure) ; l’accès universel au réseau ; la transparence et l’ouverture sans exclusive pour tous types d’activités et de créations ; la liberté d’innovation ; et le respect de la vie privée de chacun.
L’émancipation de la société civile La liberté d’expression d’abord L’égalité de tous a priori Quand chacun est à la fois acteur et surveillant. Dominique Cardon, La démocratie Internet. Promesses et limites. 1Dans La démocratie Internet, Dominique Cardon réussit la prouesse de rédiger une synthèse claire, problématisée, pédagogique et, ce n'est pas la moindre de ses qualités, courte, sur une question majeure touchant Internet : sa dimension politique. L'intérêt principal de l'ouvrage de Dominique Cardon est sa cohérence et sa capacité à montrer que les éléments qui peuvent paraître éloignés entre eux et isolés constituent en réalité la trame d'une même histoire politique d'Internet. 2Ce livre s'adresse d'abord à un lectorat non initié et non convaincu, curieux de comprendre et d'agir dans une société évoluant rapidement, mais ne disposant pas de clés suffisantes pour se forger une opinion sur les questions politiques que pose Internet.
En effet, le lecteur est d'abord exposé au bruit médiatique dominant, largement webophobe, abusant des anecdotes rapides et des postures craintives, des approximations et des jugements à l'emporte-pièce. La République des Réseaux - périls et promesses de la révolution numérique. L’avènement de la république des réseaux. «Avant on allait sur Internet. Maintenant nous sommes dedans», tels des avatars humains plongés dans un océan d’information… Et si ce monde parallèle peuplé de deux milliards d’individus connectés prenait le pas sur notre réalité ?
Et si la révolution numérique était la mutation la plus importante dans l’histoire de l’humanité ? Et si le réseau qui a tissé sa toile jusqu’aux moindres recoins de la planète et de nos vies était devenu le vrai lieu du pouvoir politique et économique ? Comme pris de vertige devant le «grand changement» numérique qui se déroule sous nos yeux, deux journalistes, Jean Rognetta et Julie Jammot, et un expert en nouvelles technologies, Frédéric Tardy, s’interrogent sur le devenir de nos sociétés.
«La République des réseaux : périls et promesses de la révolution numérique», de Jean Rognetta, Julie Jammot et Frédéric Tardy, Fayard, 2012. Jean-Christophe FÉRAUD. Médias sociaux — Presses de l'Université du Québec. S’informer, se divertir, créer, échanger, commenter, partager : aujourd’hui, ces gestes s’effectuent avec les médias sociaux. Facebook, Twitter, LinkedIn, Wikipedia, YouTube, Instagram… tous ces dispositifs (et bien d’autres encore !)
Permettent aux usagers d’intervenir directement dans la production et la diffusion de contenus médiatiques, à titre professionnel ou personnel. Mais quel est le poids réel des médias sociaux dans le tissu relationnel et, plus largement, dans l’ensemble de la dynamique sociale ? Ce livre invite à observer les usages des médias sociaux, dans des contextes précis, afin de questionner le phénomène sous les angles éthique et politique. Après un examen des fondements épistémologiques et théoriques liés à l’émergence des médias sociaux, une première partie offre un aperçu des enjeux éthiques entourant l’utilisation de Facebook. Ce qu’on en dit... Les médias sociaux : entre espace ludique et menace protéiforme. Les médias sociaux ont fait l’objet de nombreuses publications ces dernières années, à la mesure du phénomène qu’ils représentent.
Le monde universitaire se penche régulièrement sur la question en mobilisant des approches pluridisciplinaires propres à nourrir une réflexion politique et sociale. C’est l’objectif que se fixe l’ouvrage Médias Sociaux, Enjeux pour la communication en rassemblant des contributions de spécialistes de la sociologie des médias, des sciences de l’information et de la communication et des sciences sociales et politiques . Organisé en quatre parties, le recueil se propose d’explorer dans un premier temps la question de la visibilité sur Facebook (partie I), avant de se concentrer sur la question de la socialisation en ligne (partie II), pour finir par l’analyse des perspectives politiques (partie III) et éthiques (partie IV).
La question Facebook Pour autant, quelques lignes de force se dégagent. Une vision surplombante "Worse is better" Une vision ambivalente. Scroogled - enGooglés : une nouvelle de Cory Doctorow. « Qu'on me donne six lignes écrites de la main du plus honnête homme,j'y trouverai de quoi le faire pendre » Cardinal Richelieu Greg atterrit à l'aéroport international de San Francisco à 20 heures, mais il était minuit passé quand arriva son tour aux services de douane. Il était descendu de première classe, doré comme un pti't Lu, mal rasé, détendu après un mois à la plage de Cabo (3 jours de plongée par semaine, les autres consacrés à draguer les étudiantes françaises). Quand il avait quitté la ville un mois plus tôt, il était une ruine ventripotente aux épaules affaissées.
Maintenant il ressemblait à un dieu grec, et s'attirait les regards admiratifs de l'équipage à l'avant de la cabine. Quatre heures plus tard, dans la file d'attente des douanes, il était revenu à sa condition de simple mortel. Take Off, par Bringo via Flickr Le gouvernement des États-Unis a dépensé 15 milliards de dollars et n'a pas attrapé un seul terroriste. . « Quoi ? « Non, non. . « Bien. Internet et réseaux sociaux - Communiqués de presse - Espace Presse - Informations. Les réseaux sociaux n’ont peut-être jamais été autant d’actualité, leur rôle dans les révoltes du Printemps arabe les ayant notamment placés au centre des débats sur le nouveau pouvoir de la société civile dans la sphère politique. En perpétuelle évolution, ces outils sont à la fois le reflet et les acteurs de différentes transformations de la société. C’est ce que s’attachent à montrer les différents articles réunis dans ce dossier. A la fois source d’émancipation et source d’uniformisation, les réseaux sociaux de l’internet, dont l‘utilisation est très peu réglementée, représentent une rupture technologique profonde.
Leur succès massif soulève de nombreuses interrogations sociologiques, juridiques et économiques… Pour les « digital natives», nés dans un univers où tout est numérique, la frontière entre le privé et le public n’est peut-être pas infranchissable. Internet et réseaux sociaux Dominique Cardon Collection {Problèmes politiques et sociaux} n° 984 La Documentation française.