Say it loud, I'm black and proud de James Brown, par Claire Prianom et Frido Duchemann - Art'hist à Saint-Jo. James Brown C’est à Barnwell (Caroline du sud) que James Joseph Brown naît le 3 mai 1933 ; mais c’est à Augusta (Géorgie) qu’il grandit dans un quartier misérable.
L’enfant, livré à lui-même par des parents ne pouvant assurer son éducation, est confié à une tante tenancière d’une maison close. Le petit James Brown s’occupe alors de rabattre les clients pour les dames de compagnie et découvre l’univers de la rue ; il enchaîne les petits boulots de laveur de voiture et cireur de chaussures, ou danse pour quelques dollars de plus et se présente à des concours locaux. A l’école qui ne le tente guère, il préfère chanter dans une chorale gospel et écouter les airs de boogie woogie à la mode, principalement Louis Jordan. Cet artiste touche à tout quitta un jour les rings de la boxe pour un autre combat tout aussi âpre, celui de la scène et du spectacle. Il est musicien, chanteur, compositeur, et est incontestablement l'un des initiateurs de la musique funk ( style musical des années 1970 ).
Standard and Riches of Music. L’année 1968 fut une difficile aux Etats-Unis, marquée par les assassinats successifs de Martin Luther King puis de Bobby Kennedy.
L’offensive du Têt, un tournant de la guerre du Vietnam, choque une grande partie des Américains et contribue à une évolution de l’opinion quant à cette guerre. Tous les espoirs qui avaient motivés la jeunesse à travers le mouvement pour les droits civiques, reconnu par le Civil Rights Act de 1964 et le Voting Rights Act de 1965, s’effondrent dans un mélange de frustration, de désillusion et de violence.
Le 7 août 1968, James Brown exprime son refus du racisme avec le titre Say it loud I’m black and I’m proud. Le Soul Brother Number One revendique brutalement sa négritude, s’inscrivant dans un mouvement de black pride qui incite les Afro-américains, et surtout ceux de la jeune génération, à assumer fièrement leur identité, leurs racines culturelles et leur couleur de peau. Ce morceau devient dès sa sortie un hymne fédérateur pour les Black Panthers. J'aime : "Say it loud!", une litanie du Black Power.
Au matin du 7 août 1968, James Brown entend frapper à la porte de sa chambre d'hôtel à Hollywood.
Il ouvre: personne. Mais il découvre sur son pallier une grenade désactivée avec son nom inscrit dessus. C'est une anecdote qu'il raconte dans son autobiographie. Méfiance toutefois car James Brown a toujours eu un sens le sens de la légende. Reste que le soir même, il enregiste l'un de ses morceaux les plus mythiques. James Brown, lui, n'a jamais prôné la révolution, ni versé dans la chanson contestataire.
Je cirais des chaussures devant une station de radio. L'histgeobox: 33. James Brown:"Say it loud!" Le soul brother number one James Brown exprime son refus du racisme en revendiquant brutalement sa négritude avec le percutant Say it loud I’m black and I’m proud (1968) (« je suis noir et j’en suis fier »), qui devient dès sa sortie un hymne fédérateur pour les Black Panthers.
Ce titre s'inscrit dans le mouvement de fierté noire (black pride) qui incite les Afro-américains à assumer fièrement leur identité spécifique, leurs racines culturelles et leur couleur de peau.En 1968, lorsqu'il adopte son fameux brushing au profit d'une coiffure afro, l'événement donne lieu a de nombreux commentaires dans la presse.
Ainsi, le magasine Soul lance:"Depuis des années, le King était un esclave. Esclave de qui, de quoi? James Brown devait arborer cette coiffure qui lui demandait de douloureuses heures de préparation, depuis des temps immémoriaux. Jusqu'au mois dernier. Pour autant, James Brown ne côtoie guère les Panthers ou d'autres organisations nationalistes noires. Say It Loud (I’m Black and I’m Proud) - Ces chansons qui font l'histoire. Say It Loud, I'm Black & I'm Proud-James Brown. La_Contestation_aux_Etats-Unis.