Musique : les étapes de production d’un album. La préparation d’un album est longue et douloureuse parfois (le dernier album des Strokes, par exemple), plus facile pour d’autres artistes.
Si l’écriture de nouveaux morceaux rend ce temps élastique, l’enregistrement des différents titres se fait en général en un mois, toujours en quatre étapes. - La prise de son : les musiciens jouent un par un, tous ensemble, ou par petits groupes pour enregistrer leur partie du morceau. « Cela dépend des artistes. Certains ont besoin des autres autour d’eux pour jouer, d’autres non, explique Thomas Poussereau, co-gérant du studio Altho (Lyon 9e). Certains groupes veulent aussi garder plus de cohésion, ils ont donc besoin de jouer tous ensemble. Le jazz se prête bien au jeu en groupe, tandis que les autres styles permettent plus un enregistrement séparé. » - Le mixage : une fois que tous les sons ont été enregistrés, le technicien du son les équilibre. Maisons de disques et labels. Les maisons de disques peuvent découvrir des artistes et produire des enregistrements.
Elles peuvent aussi intervenir « en aval » du producteur lui-même, et s’occuper de la fabrication et de la distribution des disques. Dans ce cas, les deux partenaires conviennent d’un « contrat de licence » qui peut porter sur un enregistrement comme sur un catalogue entier. Bien souvent, cela conduit la maison de disques à accorder des « avances » au producteur afin qu’il puisse réaliser ses investissements “en amont”. De même, le travail promotionnel peut aussi être partagé. La maison de disques peut aussi choisir de ne se positionner que sur l’axe de fabrication des disques (l’édition phonographique) et faire assurer, par un distributeur, la gestion de leur mise en place dans les bacs (chez les diffuseurs). La notion de « label » peut à la fois désigner une « collection » (un catalogue artistiquement cohérent) au sein d’une maison de disques qui en gère plusieurs, et une entreprise elle-même. Commercialisation internationale. Ce programme est destiné aux activités internationales ayant pour objectif la distribution et la commercialisation d’un album sur un territoire autre que le Canada.
Il contient 3 volets : un premier pour l'exploration d'un marché cible, un deuxième pour le développement de carrière sur un marché cible et un troisième pour la commercialisation du Catalogue pour les maisons de disques de musique spécialisée. Règle générale, l'aide maximale pour la commercialisation internationale est de 50 000 $, répartie selon les règles qui suivent. L'aide ne peut représenter plus de 50 % des coûts acceptés ou 50 % des coûts réels, si ceux-ci s'avèrent moindres.
Ce volet permet à un artiste des déplacements sur un territoire visé pour la présentation d’un spectacle ou d’une vitrine (showcase) devant des professionnels étrangers dans le but de s’adjoindre une équipe qui l’aidera à développer ce territoire. Commercialisation nationale. Ce programme est destiné à la promotion nationale d’un album ou d’un DVD musical par un soutien à la promotion, à la production d’images et aux activités scéniques.
Musicaction accompagne la commercialisation d'un album jusqu'à deux ans après sa sortie. Aide maximale L’aide maximale par projet est de 60 000 $, incluant une somme de 10 000 $ spécifiquement réservée à la tournée en région. L’aide est généralement accordée en deux phases distinctes: Une première phase couvre les activités entourant la sortie de l’album. En promotion, production d’images et activités scéniques, l’aide est donc de 50 000 $ et des limites sont fixées pour chacune des activités :
Production d’un album, un long processus. Enregistrement : Accompagnés par le directeur artistique, les artistes enregistrent beaucoup de versions et ne conservent que les meilleures.
On essaye, on expérimente, on recommence, dans des studios qui coûtent plusieurs centaines d’euros par jour. Mixage Mastering Pressage de l’album Sortie de l’album : la maison de disques prépare la sortie de l’album. Promotion : les attachés de presse mettent en avant les albums auprès des journalistes, des programmateurs radio et TV, et de toute personne susceptible d’aider à son développement : relancer et convaincre, organiser des partenariats, tout faire pour que les médias l’aident à se faire connaître. Composition musicale. Comme tout domaine artistique, la musique consiste à concevoir des œuvres.
Celles-ci peuvent découler du désir de communiquer des sentiments ou des concepts plus abstraits ou se limiter à des ambitions purement esthétiques. Elle reste tributaire des schémas que nous lèguent notre culture et notre histoire, mémoire de l'écoute, mémoire de l'apprentissage des structures cognitives qui nous sont familières. Mais la composition relève du domaine artistique surtout quand elle dépasse l'assimilation, cherche l'inédit par l'emploi de théories et techniques ou au contraire dans l'opposition à ces outils intellectuels. Les théories (induites ou créées de fait) y jouent donc un rôle important, mais peuvent tout à fait être conçues a posteriori, découlant d'une réflexion musicologique sur l'œuvre. La création ex nihilo, abrupte, le happening, sont encore des formes de composition musicale.
Johann Sebastian Bach est l'archétype du musicien complet. Définitions[modifier | modifier le code]