PHOTOS. Urbanisation en Chine : une frénésie destructrice. Après avoir radicalement remanié – et bien souvent défiguré – ses grandes métropoles des régions côtières, la Chine veut maintenant remodeler les régions arides et enclavées de son grand Ouest.
L’instrument de cette politique : une urbanisation aux proportions titanesques, visant à faire surgir des cités scintillantes de verre et d’acier – "un mélange de Las Vegas et de Venise", proclament les panneaux publicitaires –, là où de maigres villages vivotaient sur une terre pauvre mangée par le désert. Le résultat est stupéfiant : à Lanzhou, capitale de la province excentrée du Gansu, des bataillons de pelleteuses arasent des centaines de collines de loess pour combler les ravins et créer les espaces plats qui pourront accueillir des villes nouvelles sillonnées d’autoroutes. Le même parti pris de gigantisme s’affirme dans tout cet Ouest que le régime veut développer à tout prix. Pacifique: Naufragés sauvés grâce à leur «HELP» sur la plage. L'armée américaine a annoncé avoir participé au sauvetage, jeudi, de trois marins échoués sur une île déserte du Pacifique, des naufragés.
Ils avaient signalé leur présence en écrivant sur la plage le mot «HELP» («A l'aide»), au moyen de frondes de palmier et de leurs gilets de sauvetage. Les trois hommes se trouvaient à bord d'un skiff et étaient portés disparus depuis trois jours. Leur message de détresse a été repéré par l'équipage d'un avion de la base de Misawa, au Japon, qui a transmis l'information aux familles des marins et aux sauveteurs de l'île de Guam, qui fait partie de l'archipel des Mariannes mais qui est rattachée aux Etats-Unis. Un petit bateau est venu les récupérer, ont rapporté les gardes-côtes.
Aucune autre précision n'a été donnée sur ces hommes, sinon qu'ils étaient jeudi en sécurité. L'équipage de l'avion de l'armée américaine et plusieurs navires étaient à leur recherche dans la zone où leur skiff avait été vu pour la dernière fois. (afp/nxp) Au village des Zha, à contre-courant de l'exode rural chinois, par Martine Bulard (Le Monde diplomatique, novembre 2015) Malgré les réformes menées depuis une dizaine d’années, la majorité des paysans chinois cultivent encore de (très) petites parcelles et doivent donc trouver une autre activité pour vivre (lire « Paysans chinois entre cueillette et Internet »).
Dans la province de l’Anhui, favorisée par les paysages (avec notamment la montagne Jaune), une terre fertile et un riche patrimoine historique, les dirigeants mettent l’accent sur le tourisme. Plusieurs villages ont reçu le label de « villages touristiques », parfois de façon artificielle, souvent à juste titre. Comme par exemple Zhaji, deux mille habitants environ. En partant de Pékin, il faut compter près de deux heures d’avion pour rejoindre l’aéroport flambant neuf de Chizhou-Jiuhuashan (Mont-des-Neuf-Lotus). Une fois débarqués, encore deux bonnes heures de voiture sont nécessaires pour atteindre Zhaji.
Ainsi Zhaji, qui se situait sur la Route de la soie, a compté jusqu’à dix mille habitants. «Le gouvernement a vendu le nord du Laos à la Chine» Dans la «zone économique spéciale du Triangle d’or», située en territoire laotien, dans le district de Ton Pheung, la seule langue parlée est le chinois, toutes les horloges sont à l’heure de Pékin et le yuan est la monnaie de choix.
«Ici, c’est comme en Chine, car le patron est chinois», confie un jeune employé venu du Yunnan attablé devant une soupe aux nouilles. Les Laotiens qui vivent aux alentours appellent cette zone, où les voitures doivent porter des plaques d’immatriculation spéciales, «le casino». Car le Kings Romans, un monstrueux casino surmonté de minarets illuminés autour d’une couronne de conte de fée et entourées de pseudo-statues grecques trône au milieu d’un Disneyland à la chinoise, avec ses pagodes pékinoises, son quartier shanghaïen début de siècle et ses prostituées de luxe. L’entrée du casino chinois Kings Romans, dans la zone économique spéciale du Triangle d’or, dans la province laotienne de Bokéo. Photos Guillaume Payen 100 000 dollars de prime à l’expatriation. 360° - GÉO. Les Bajau sont des nomades des mers.
Depuis plus de trois siècles, ce peuple de pêcheurs, cueilleurs et chasseurs sillonne les mers entre l’Indonésie, la Malaysie et les Philippines. Ils n’ont d’autre foyer que leur bateau. Mais, depuis quelque temps, sous la pression du gouvernement indonésien qui entend les sédentariser, leur nomadisme est devenu épisodique. Combien de temps encore pourront-ils conserver leur culture ancestrale ?
Aujourd’hui, les Bajau passent le plus clair de l’année dans une maison sur pilotis. Le village de Kabalutan est situé sur l’archipel des Togian dans le nord des Célèbes. Chez les Bajau, la pêche est l’affaire autant des hommes que des femmes. Voyage : Où partir en septembre ? Vous avez choisi de partir quand tout le monde rentre.
Bonne idée… Voici quelques suggestions de destinations qui valent le coup en septembre. © Jean-Pierre Bourdeilh.