Tibétains et Ouigours : répression et intolérance ethnique en Chine. Les Tibétains et les Ouigours sont les deux groupes ethniques dont le particularisme culturel et religieux a donné le plus de fil à retordre au régime communiste chinois depuis son arrivée au pouvoir en 1949.
Ce géant au pied d’argile en matière des droits de l’homme classe ses ressortissants en 56 nationalités se référant à des critères ethniques et linguistiques. Ses nationalités restent de tailles très inégales. Concernant le Tibet cette région regroupe 3 millions d’habitants qui vivent dans les préfectures autonomes tibétaines des provinces voisines. Le bouddhisme tibétain y est pratiqué sous le contrôle étroit des services, ou chaque monastère abrite un comité de gestion démocratique. Les moines subissent également de fortes pressions, afin de dénoncer le Dalaï-Lama. Culture, langue et religion en péril Concernant la région autonome ouïgoure du Xinjiang, ils sont soumis à des politiques coercitives très mal ressenties. Des écoles coraniques fermées Mohammed Chérif Bouhouia Like this: Tibet, Chine : gare au “conflit ethnique” « La chute du mur. Tibet, Chine : gare au "conflit ethnique" 31 mars 2008 par Fangzhou Expliquer la crise tibétaine comme un "conflit ethnique" semble être le chemin emprunter par Pékin.
Et c’est un conflit dont les Tibétains devraient porter tout le blâme. La propagande du régime, puis les réponses de ceux qui y croient, vont dans ce sens. Mais en réalité, il s’agit d’un conflit entre oppresseur et opprimés. Le conflit est entre des gens qui étouffent et un gouvernement qui étrangle. Dans un contexte d’oppression extrêmement sévère, il est normal que des gens – peu éduqués et marginalisés – s’en prennent aux symboles de cette oppression. La violence joue toujours en faveur des dirigeants. Au bout du compte, beaucoup de Chinois du continent et d’outre-mer sont convaincus que les conditions au Tibet sont merveilleuses, que le Tibet est dans la fleur de l’âge, et donc que ceux qui se révoltent contre ces conditions paradisiaques sont nécessairement de violents séparatistes visant à diviser le pays. Like this: Le Tibet : une affaire interne à la Chine ou un conflit international ? - Tibetdoc. Une histoire avec des antécédents.
Pour mieux comprendre la « question du Tibet », il faut retourner au 19ème siècle, quand les deux grandes puissances de cette époque se rencontrèrent en Asie : l’Angleterre depuis le Sud et la Russie depuis le Nord. La Chine, avec le Tibet, se trouvait entre les deux. Le morceau le plus facile à prendre était le Tibet. La Russie conquit l’Asie centrale, la Sibérie et exerça de l’influence en Mongolie et dans des régions du nord-est et du nord-ouest de la Chine. Au Tibet, quelques Mongols ‘Buriat’, qui étaient au service des Russes, occupaient de hauts postes. La première région tibétaine conquise par les Anglais fut Ladakh, qui devint définitivement un protectorat anglais en 1846.
Le conflit sino-tibétain. I.
Historique Le 1er octobre 1949 Mao Zedong proclame la création de la République populaire de Chine. A Lhassa, distante de milliers de kilomètres et isolée dans ses montagnes, la nouvelle n’est pas ressentie comme une menace. A peine y prête-t-on attention. Et pourtant, quelques mois plus tard, Radio Pékin, un des outils de la propagande communiste annonce sur ses ondes : « L’Armée populaire de libération doit libérer tous les territoires de Chine, y compris Taiwan, Hainan, le Xinjiang et le Tibet ». Le 7 octobre 1950, après quelques tentatives de règlement diplomatique conduites par le Bureau des affaires étrangères tibétain, trois corps d’armée chinois attaquèrent le Tibet sur plusieurs de ses frontières: Cette dernière division fit face à une forte résistance menée par des soldats de l’armée tibétaine, des membres de la milice des frontières et des guerriers de la tribu des Khampas. On peut penser que 1951 marque la fin du conflit. ANALYSE : Les raisons géopolitiques de la présence chinoise au Tibet - Réseau d'analyse et d'information sur l'actualité internationale.
Pékin soumet la population du Tibet à une acculturation offensive voire à un ethnocide (durant la Révolution culturelle), en tenant militairement le haut plateau, en le reliant par voie ferrée (ligne Golmud-Lhassa) et en envoyant un flot sans cesse plus important de Hans (92% de la population de la Chine est Han) vivre et travailler sur site.
Le but est de noyer et de diluer l’identité tibétaine dans une nation chinoise. Pourquoi la Chine s’obstine-t-elle à vouloir conserver un territoire au climat hostile, où culminent certains des plus hauts sommets du monde et abritant un peuple et une culture tous deux différents des Han, l’ethnie dominante chinoise ? Aspects géohistoriques du contentieux sino-tibétain Peuplé d’environ 2.5 millions de Tibétains, dans une Chine de 1.3 milliard d’habitants, le Tibet est une des cinq régions autonomes de la République Populaire de Chine. International : Entre la Chine et le Tibet, une longue histoire de préjugés et de domination. Depuis plus de deux mille ans, la Chine et le Tibet n'ont jamais pu cohabiter harmonieusement.
En règle générale, lorsque le pouvoir central chinois était fort à Xi'an ou à Pékin, le Tibet subissait la domination chinoise. À l'inverse, la Chine, affaiblie, a dû parfois endurer la suzeraineté tibétaine. Aujourd'hui, les cinq millions et demi de Tibétains, éparpillés sur le 1,2 million de km2 de l'immense plateau tibétain, sont colonisés. Pour les Hans (les Chinois), la culture chinoise est supérieure à toutes les autres, ces dernières ne méritant pas le respect, tout au plus la sympathie de l'éducateur.
Les jeunes Tibétains, dans les écoles, n'ont aujourd'hui le droit d'apprendre que le chi-nois. Les préjugés chinois à l'endroit des Tibétains remontent au début de la Route de la soie, à l'orée du premier millénaire, lorsque les Tibétains dévalaient de leurs montagnes pour piller les caravanes. Pillage et destruction de monastères. La culture tibétaine menacée par la croissance économique. 1 Cet article a été présenté à une conférence ayant pour thème « Ouverture de l’Ouest : la politique (...) 2 Le terme « Tibet » désigne uniquement la Région autonome du Tibet (RAT), une entité administrative (...) 3 Li Dezhu, ministre de la Commission d’Etat pour les Affaires ethniques : « Le développement du Gran (...) 1La relation que le Tibet entretient historiquement avec la Chine 1, illustrée par son statut actuel de région autonome au sein de la République populaire de Chine (RPC), est à l’origine de politiques spécifiques du gouvernement central depuis les années 1950 2.
Avec l’adoption en 2000 d’une nouvelle stratégie nationale pour développer ses régions ouest, la Chine projette un remodelage complet de cette partie du territoire 3. Dans la Région autonome du Tibet (RAT), la campagne de développement du Grand Ouest (Xibu da kaifa) aura probablement un impact plus important que dans les autres entités provinciales. 8 Li Dezhu, op. cit. 9 Li Dezhu, op. cit., 2e partie.
La politique actuelle de la Chine au Tibet. "L’aire culturelle" sur laquelle celle-ci s’étendait autrefois comprend des régions aussi lointaines que la Bouriatie, la Touva et la Kalmoukie en Russie, la Mongolie, le Ladakh, le Lahaul-Spiti, le Sikkim et l’Arunachal Pradesh en Inde, le Mustang, le Dolpo et le Solo Khumbu au Népal, le Royaume du Bhoutan et les régions occidentales de la Chine.
La politique qu’a formulée Pékin en cette année-là et qu’il poursuit encore à ce jour au Tibet avec un zèle digne de la Révolution culturelle signifie à terme l’anéantissement de ce qui formait un centre spirituel commun à la culture de ces pays. Appliquer la politique décidée lors de ce Troisième Forum de Travail, c’est, pour des millions de non-Tibétains, amputer leur culture traditionnelle d’une part d’elle-même et la vider de force de sa source d’inspiration. Tibet - situation actuelle : Citizen Journalism. Ce mois de mars a été malheureusement marqué par une vague de violence dans la capitale tibétaine Lhassa, mais également ailleurs au Tibet, en Inde et à Katmandu, Népal.
Voici en quelques lignes ce que je comprends des événements à travers le décryptage de quelques articles. La Chine a envahit et occupe le Tibet depuis 1956. Cette occupation politique a provoqué l’exile du Dalaï Lama en Inde et s’est traduit par une répression aigüe qui a mené à une censure totale des moyens de communication et a entièrement coupé ce pays du reste du monde, le condamnant ainsi à se débrouiller seul face au géant chinois.
Les protestations ont l’air d’avoir commencer le 10 mars dernier, avec une marche d’environ 400 moines partant du monastère Deprung, en plein centre de Lhassa, en vue de dénoncer une loi imposée par le gouvernement forçant les moines à écrire des dénonciations à propos du Dalaï Lama, ces dernières servant à une propagande politique. Plus de 50 manifestants moines ont alors été arrêtés.