Une gigantesque étude le prouve: l'amitié est la clef du bonheur et de la santé. Vous êtes riche?
Vous êtes célèbre? Ça ne vous empêchera pas d’avoir une santé pourrie, alors même que vos anciens copains de classe qui ont anonymement pointé à l’usine ou gratté du papier pour pas cher toute leur vie affichent une santé insolente à l’heure où sonne la retraite. Parce que eux, on les aime pour de vrai. Telle est la conclusion que l’on peut tirer d'une étude dirigée par le professeur Robert Waldinger et rapportée par le Washington Post. Robert Waldinger, psychiatre à Harvard, a repris en 2003 la direction de la Grant Study. Cette étude, la plus longue jamais réalisée sur le développement humain, a débuté en 1938. L’étude comptait au départ 724 participants. Waldinger était parvenu à cette conclusion depuis longtemps lorsqu’il est devenu le quatrième directeur de cette étude en 2003. Dans sa conférence Ted, Waldinger souligne que les projections des médias sur ce qui fait le bonheur –l’argent et la gloire– ne sont pas les ingrédients ni de la santé, ni du bonheur.
Le bonheur, c’est les autres! Qu’est-ce qui nous rend vraiment heureux?
L’étude a plus longue de l’histoire rapportée par le psychiatre chercheur Robert Waldinger dans une conférence TED, est catégorique, il n’y a qu’une seule chose qui garantit et entretient le sentiment d’être heureux. Ce n’est ni la méditation ni l’argent: ce sont les relations sociales réjouissantes. Qu’est-ce qui nous rend vraiment heureux dans la vie ? Si nous devions investir aujourd’hui dans un nous-même de demain le plus heureux possible, à quel domaine consacrerions-nous le plus de temps et d’énergie ? Autant ne pas perdre trop de temps à chercher une réponse : nous sommes dans l’ensemble pas très doués pour évaluer nos émotions futures d’une part et pour identifier ce qui nous rendrait heureux d’autre part. Voir : Produire vs induire le sentiment d’être heureux En voici deux exemples : Le besoin de reconnaissance. La famille fait le bonheur des Français «aisés» Elle est pour eux le premier ingrédient d'une vie heureuse.
Moins d'un quart d'entre eux considèrent en revanche l'investissement professionnel comme un moteur dans leur existence. La famille avant tout! Pour 77 % des Français aisés, c'est elle qui contribue le plus au bonheur. Selon une étude réalisée par CSA pour HSBC France (auprès de particuliers détenant plus de 75.000 euros d'avoirs et/ou des revenus de plus de 70.000 euros brut, ou 100.000 euros bruts par ménage), le rôle qu'ils jouent au sein de la cellule familiale est leur plus grande motivation. Mais il s'agit moins d'être entouré que de «veiller au bien être de sa famille» (pour 78 % des sondés) ou de «donner à ses enfants la meilleure éducation» (pour 76 %). Malgré leur niveau de revenus, la moitié d'entre eux se décrivent comme économes et souhaitent «vivre sans se priver» (44 %). L'étude distingue dans cette population trois façons de voir la vie.
Omar Sy, son bonheur ? "Regarder mes enfants grandir" Papa de quatre enfants, Omar Sy est un homme comblé.
Dans une interview accordée au magazine «Version Femina», il raconte son bonheur : «Regarder mes enfants grandir». «Il n’y a pas de règles pour être un bon père, pas de mode d’emploi du papa idéal» explique Omar Sy dans une interview accordée au magazine «Version Femina». «On apprend, on fait avec ce qu’on est.» Papa de quatre enfants, l’acteur de "Intouchables" est un homme comblé. Mais il avait moins de 25 ans quand il a eu son premier enfant, et il a dû s’adapter, avec sa femme Hélène Sy : «Les premières fois où elle m’a laissé seul avec le bébé, il y a eu des moments de panique. A lire : Pour Tom Hanks, Omar Sy sera "la plus grande star du monde" "J’ai dû assumer très tôt mon rôle de père" Faut-il aimer son travail pour être heureux. S’épanouir dans sa profession est une aspiration forte pour beaucoup d’entre nous.
Mais parce que nous n’exerçons pas le bon métier ou que nous l’exerçons dans de mauvaises conditions, cela n’est pas toujours possible. Quelles sont les vraies raisons de nos frustrations professionnelles ? Et comment remettre le travail à sa juste place ? Christilla Pellé Douel. Vivre seul et heureux - Aimer vivre seul. Solitaires à tendance asociale, ils n’aiment rien tant que leur propre compagnie.
Ne voir personne et rester seul chez soi : si, pour certains, cette image relève du cauchemar, elle est pour eux un idéal de vie. Pourquoi ? Anne-Laure Gannac Sommaire Nous sommes tous un peu envieux de […] ceux qui savent être en tête à tête avec eux-mêmes et ne compter que sur eux , écrit le professeur Marcel Rufo, pédopsychiatre, dans Détache-moi (Anne Carrière, 2005). Un sentiment de suffisance Mélanie, 35 ans, est célibataire. Quand l’éducation n’a pas inculqué le goût du partage et de la découverte d’autrui, l’enfant développe un égoïsme qui peut se manifester par le retranchement.
Définir le bonheur.