Comment un hashtag islamophobe est devenu le sujet numéro un sur Twitter. LE MONDE | • Mis à jour le | Par William Audureau Sur Twitter, les internautes dénonçant les mots-clés haineux sont ceux qui en réalité participent le plus à leur donner de la visibilité.
C’est, en substance, la conclusion à laquelle est arrivé le laboratoire belge ReputatioLab, qui a étudié la diffusion des mots-clés islamophobes, notamment #IslamHorsDEurope, après l’attentat de Nice qui a fait 84 morts et plus de 300 blessés. Vendredi 15 juillet vers 23 heures, le mot-clé anti-islam était en tête des sujets de conversation sur le réseau social. Il a été lancé dans le cercle des comptes d’extrême droite dans la nuit, mais, remarque ReputatioLab, n’a pas rencontré d’audience au-delà de son cercle d’origine.
C’est notamment une série de tweets d’indignation d’un internaute se revendiquant musulman et extrêmement suivi, vers 16 heures, qui lui a donné une large exposition et a relancé son usage. Le cas n’est pas inédit. Plus de 90 % de tweets anti-islamophobie Les limites de Twitter. Hugh, le premier robot bibliothécaire, prendra son poste à la rentrée. Hugh pourrait prendre officiellement son poste au sein de la bibliothèque universitaire d'Aberystwyth, au Pays de Galles, à la rentrée de septembre 2016.
Conçu pour répondre aux demandes formulées oralement par les étudiants, il pourra leur dire où le livre souhaité est rangé ou leur montrer sur quelle étagère se trouvent les ouvrages traitant du sujet qui les intéresse. Hugh n'est pourtant pas un être humain. Il s'agit d'un robot, encore au stade de prototype, créé par Pasi William Sachiti et Ariel Ladegaard, deux étudiants de l'université. Se déplacer sans bousculer Véritable concentré d'intelligence artificielle, Hugh a (entre autres) à sa disposition les informations provenant de Primo, la base de données en ligne du centre de recherche de la bibliothèque de l'université, qui représente près de 800 000 livres.
Hugh sera testé dans les prochains mois et immergé dans l'établissement afin d'interagir avec les étudiants. Une première mondiale. Secouée par les agressions de Cologne, l'Allemagne renverse sa définition du viol. INTERNATIONAL - L'Allemagne a renversé jeudi sa définition du viol, jusqu'alors limitée aux situations de violence ou de menace grave, par un vote de la chambre basse du Parlement proclamant le principe du "Non, c'est non".
Tout acte sexuel commis "contre la volonté identifiable d'une autre personne" devient une infraction pénale, allant de l'agression au viol selon qu'il y ait pénétration ou non, a décidé le Bundestag à l'unanimité des 601 votants. L'expression de ce refus peut être "explicite", c'est-à-dire verbale, ou "implicite", par des larmes ou la tentative de repousser physiquement l'agresseur, précise le texte discuté pendant deux heures, face à la chancelière Angela Merkel, et salué par une ovation debout. Ce projet de loi, qui doit encore être soumis à l'automne à l'approbation de la chambre haute, constitue "un important changement de paradigme" en Allemagne, s'est félicitée la BFF, un mouvement de soutien aux femmes victimes de violences. PMA : le petit pas très symbolique du gouvernement. Il n’y a «aucune raison de compliquer la vie» des couples lesbiens, a jugé ce lundi sur Sud Radio Laurence Rossignol, ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes.
«Aucune raison», non plus, de «discriminer les couples homosexuels, les couples lesbiens […] en leur refusant l’accès à une technologie qui est ouverte aux couples hétérosexuels». Le gouvernement s’apprête-t-il à permettre, enfin, l’accès à la PMA aux couples lesbiens et aux femmes célibataires, comme le candidat Hollande s’y était engagé en 2012 ?
Que nenni. Au lieu de cela, Laurence Rossignol a confirmé l’abrogation prochaine d’une circulaire rappelant les sanctions encourues par les gynécologues français qui orientent leurs patientes vers un pays étranger. «Symbolique mais pas suffisante» PMA pour les lesbiennes: l'incroyable entourloupe du gouvernement. "Il n'y a aucune raison de discriminer les couples homosexuels, les couples lesbiens (...) en leur refusant l'accès à une technologie qui est ouverte aux couples hétérosexuels".
Les mots sont de Laurence Rossignol, qui rapporte ce lundi 4 juillet la philosophie de François Hollande ayant présidé à l'annonce suivante : le gouvernement va abroger la circulaire rappelant les sanctions qu'ils encourent aux gynécologues qui orientent leurs patientes vers l'étranger pour y recourir à une PMA. VIDEO. PMA : le gouvernement veut mettre fin aux dérives - Le Parisien. C’est une circulaire en forme de signal d’alarme.
En plein débat à l’Assemblée nationale sur le mariage pour tous et la procréation médicalement assistée (PMA) ouverte à des couples de femmes, un texte du ministère de la Santé, que nous nous sommes procuré, ouvre un nouveau front sur ce sujet sensible en rappelant certains gynécologues à l’ordre. « Le nombre de couples français qui se rendent à l’étranger en vue d’assistance à la procréation avec don d’ovocytes (NDLR : en particulier en Espagne) ne cesse d’augmenter », s’inquiète ainsi la Direction générale de la santé (près de 3600 femmes seraient concernées), et « la situation tend à s’aggraver avec le démarchage de plus en plus offensif des établissements et des praticiens français par des cliniques et des organismes étrangers ».
Un business en plein essor br /> Aujourd’hui, la profession est en émoi. VIDEO.