Combien rapporte la dématérialisation. Le Salon Solutions 2014 a consacré l'une de ses conférences aux "vrais chiffres de la dématérialisation des documents entrants et sortants". Une initiative pertinente à en juger l'affluence du public. Pour Emmanuel Olivier, Directeur général d'Esker, "le Zéro papier ne doit pas être un dogme". L'objectif de la dématérialisation n'est pas de supprimer totalement le papier mais de réduire considérablement sa consommation ainsi que celle des biens et services associés : consommables, espace de stockage, ressources humaines dédiées... Bonnes pratiques Après avoir rappelé une série de 10 bonnes pratiques (être concret, procéder par incrément, privilégier les processus plutôt que les technologies...), Emmanuel Olivier a évoqué un retour d'expérience de l'un des clients Esker aux Etats-Unis spécialisé dans l'électro-ménager. 50 nuances de numérique : qui sont les éditeurs pure-players. Pourquoi le numérique favorise-t-il le succès des livres de genre.
Les livres préférés des lecteurs numériques ne semblent pas s’apparenter pour la plupart à de la grande littérature. Romans contemporains ou grands classiques se font en effet discrets face aux succès des genres paralittéraires : romans policiers, romans de fantasy, romans sentimentaux, livres historiques, érotiques et thrillers occupent les premières places des meilleures ventes. Quels sont les facteurs qui expliquent ce succès ? Faisons ensemble l’état des lieux du marché. La nouvelle édition de l’étude Global eBook report, qui analyse chaque année les tendances et le développement du marché des livres numériques, souligne l’influence des livres de fiction dans le développement du marché ebook.
Si l’on compare les tops 100 des meilleures ventes ebooks et des livres imprimés d’Amazon, on peut observer qu’ils sont fondamentalement différents, reflétant des préférences divergentes. Alors pourquoi le numérique favorise-t-il la lecture de genres paralittéraires ? A lire dans ce dossier : Les livres et leurs chiffres en 2013 en Flandre. Le bureau d’études GfK et Boek.be observent les tendances du marché du livre en Flandre depuis 2008. Voici un aperçu des chiffres pour 2013, que Boek.be a partagés dans un communiqué de presse en janvier 2014. Les ventes de livres ont baissé un peu partout en Europe : les Pays-Bas, avec une baisse de 6,4%, et l’Espagne, avec une baisse de 11,5% sont particulièrement concernés. La Flandre ne fait pas exception : les ventes de livres y ont régressé de 2,6% en 2013, donnant une deuxième année difficile après une baisse de 1,7% en 2012.
La situation de la Flandre se rapproche en fait de celle de la France (-2,4%) et de l’Autriche (-2,2%). C’est la littérature, qu’elle soit de fiction ou non, qui s’est le moins bien vendue chez nous (-4,3%). Dans la non-fiction à caractère informatif, les livres sur la Première Guerre Mondiale ont fait une apparition remarquée avec trois titres dont Ten Oorlog de Arnout Hauben et Johanna Spaey . Ailleurs sur la toile: Lit-on la même chose sur un appareil Apple ou Android. La start-up Oyster, implantée aux Etats-Unis et qui se positionne comme le Spotify de la lecture, fait encore une fois parler d’elle avec la publication d’une infographie visant à comparer les habitudes des lecteurs d’Apple et d’Android. L’on peut en effet se demander dans quelle mesure un utilisateur est influencé par la marque de son appareil et plus encore par l’écosystème proposé : application de lecture par défaut, magasin intégré, emails promotionnels auxquels il est exposé, etc.
L’infographie réalisée par Oyster met en évidence les données suivantes : En revanche, l’enquête fondée sur les données collectées auprès des utilisateurs n’abordent forcément pas le panier moyen de chaque population ou le nombre de lectures mensuelles. Une étude intéressante donc mais qui mériterait d’être complétée par de plus amples informations. Digital publishing professional. Les ventes de tablettes en perte de vitesse : quel avenir pour le support. Le 13 février dernier, le bureau d’études GFK publiait un bilan annuel qui faisait état de l’augmentation significative du nombre de tablettes vendues en 2013, notamment en France et en Belgique.
Depuis, les ventes stagnent et on observe un ralentissement au niveau mondial. Quelles en sont les raisons ? La tablette est-elle aujourd’hui moins prisée par les consommateurs ? Peut-on la considérer comme un support de transition qui implique le développement d’innovations technologiques ? Interrogeons-nous. Selon les chiffres de GFK, 1.6 millions de tablettes ont été vendues en Belgique en 2013, soit une augmentation des ventes de 65% par rapport à l’année précédente.
Si le marché semble être arrivé à maturité, c’est pour plusieurs raisons différentes. La concurrence des smartphones et l’émergence de supports hybrides plébiscités par les consommateurs restent des facteurs décisifs de cette baisse de croissance du marché. Plusieurs projets sont en cours dans le domaine du support hybride. Aperçu de l’état du marché de l’ebook en France et dans le monde. Cela devient presque une habitude, tous les 6 mois la société de consultance AT Kearney, associée à BookRepublic publient son étude sur le marché de l’ebook. Basée sur un panel d’interviews d’acteurs représentatifs du marché et sur une analyse de données publiques, la version mise à jour de cette étude a été présentée au « Digital Book World », la semaine passée. Quelques données intéressantes ressortent de cette étude : 1. L’Europe est le 3e plus gros marché pour l’ebook. Avec un chiffre d’affaires total estimé à 170-180 millions d’euros, contre environ 2 milliards pour l’Amérique du Nord et près de 250 millions pour l’Asie, l’Europe arrive en 3e position.
Dans chacune de ces régions, certains pays tirent bien évidemment leur épingle du jeu. 2. Royaume-Uni : 52%Allemagne : 28%France : 7%Italie : 3% 3. 4. Par contre, il est intéressant de noter que le taux de pénétration des liseuses est 5 fois inférieur à celui des tablettes en Allemagne, alors qu’en France, on parle d’un facteur 15 ! 5. Aperçu de l’état du marché de l’ebook en France et dans le monde. L’édition numérique en hausse pour 2018. Dernièrement, les chiffres prévisionnels du Global e-book Market, rapport sur le livre numérique au niveau mondial couvrant la période 2014-2018, ont été divulgués. Voici un aperçu de ce qui nous attend d’ici les quatre prochaines années, des prévisions partagées par différents cabinets d’analyse.
Le Global e-book Market présente des chiffres intéressants. Alors qu’en 2013, le livre numérique pesait pour 11,9% du marché, il atteindrait environ 26,3% en 2018, soit une augmentation de 19,81% pour les marchés d’Amérique, d’Europe, du Moyen Orient et d’Asie. Pour le dire autrement, plus d’un livre sur quatre vendu dans le monde sera en numérique en 2018. Ces prévisions d’augmentation significative du marché de l’édition numérique d’ici quatre ans n’ont rien de très étonnant, vu les disparités entre pays et le retard pris par certains acteurs mondiaux.
À relire sur Lettres numériques : Le livre de Valérie Trierweiler : un succès éditorial papier et numérique. Le 4 septembre dernier, Valérie Trierweiler, ex-première dame de France, a sorti son livre Merci pour ce moment. Au-delà du caractère polémique de cette parution, attardons-nous sur un succès éditorial tant papier que numérique. Le premier tirage du livre édité par Les Arènes et distribué par EdenLivres était annoncé à 200 000 exemplaires. En quelques jours, 145 000 ont été vendus, dont 14 000 en version numérique. Des chiffres interpellants, présentés par le cabinet d’analyse GfK. Le chef de groupe Livres chez GfK affirme qu’il s’agit du « meilleur démarrage de l’année 2014 » et que « le poids de la version numérique atteint un niveau de ventes très significatif avec plus de 10% des ventes totales du titre ». Si le titre cartonne en papier comme en numérique, il a également créé un déferlement sur les réseaux pirates puisqu’il a dépassé les 5000 téléchargements en quelques heures, un score supérieur à celui du livre Fifty Shades of Grey.
Quelle répartition des revenus des applications pour Google et Apple. Le marché des applications pour smartphones et tablettes ne cesse de prendre de l’ampleur. Des acteurs comme Google et Apple se positionnent de manière significative. Une étude récente du cabinet IDC (International Data Corporation) et du service App Annie fait le point sur les revenus générés par les applications pour les revendeurs et développeurs et dresse un panorama des dépenses des utilisateurs dans les différents domaines applicatifs. D’après le rapport présenté par App Annie, les dépenses sont en hausse sur Google Play puisqu’elles ont été multipliées par quatre en 2013, soit un total d’environ 140 millions de dollars.
Le géant californien aurait donc plus que doublé son chiffre d’affaires en un an (x 2,4). Le pourcentage du nombre d’applications téléchargées serait passé de 35% pour la fin de l’année 2013 à 45% durant les trois premiers mois de 2014. Gaëlle Noëson. Le rôle des bibliothèques dans la vie des jeunes générations américaines. Une étude du Pew Research est récemment parue à propos du rôle des bibliothèques dans la vie des jeunes aux États-Unis. On y découvre des chiffres intéressants quant aux attitudes et habitudes de la génération Y, constituée de « digital natives », en termes de recours aux bibliothèques publiques à l’ère du numérique. Coup d’œil sur les résultats clés de cette étude, après plusieurs années de recherche dans le domaine. Selon l’enquête, il existe aujourd’hui trois segments générationnels de jeunes Américains avec des habitudes et usages de lecture distincts ainsi que des attitudes différentes vis-à-vis des bibliothèques : les 16-17 ans (niveau secondaire), les 18-24 ans (collège) et les 25-29 ans.
Ces « Millennials » ont non seulement un impact sur le futur des communautés mais aussi sur celui des bibliothèques, des éditeurs et des médias. La technologie fait partie intégrante de la vie des trois générations concernées. Gaëlle Noëson.