Circus art, Dark circus, Cirque du soleil. Billets: Alegria à Portland au Portland Expo Center. À l’Athénée, La Conférence des oiseaux se tient (Chronique) La forme de La Conférence des oiseaux avait tout pour plaire.
À la fin des années 70, Jean-Claude Carrière adaptait le poème persan de Farid Al-Din Attar (début du XIIIe siècle) pour une transposition scénique de Peter Brook, avant qu’en 1985, le pianiste et compositeur Michaël Levinas ne le nappe de musique. En amoureux des mots et de la syntaxe, ce dernier mit au point un opéra dénudé, où seuls comptent les allers-retours des dialogues entre la Huppe fasciée (cette espèce d’oiseau noire et orange de la famille des Upupidae, surmontée d’une crinière de plumes) et trente oiseaux pèlerins symbolisant chacun un rôle ou un comportement (le rossignol amant, le perroquet au désir d’immortalité, ou encore le paon, qui évoque les âmes perdues), tous incarnés ici en un seul homme – le fantasque comédien Lucas Hérault, passant efficacement d’une posture à bec court à une démarche à plumes longues.
La même nuée est à recherche du légendaire Simorgh, nouveau souverain prophétique. La conférence des oiseaux - Théâtre de la Manufacture. Si nous écoutions les oiseaux, eux qui voient notre monde d’en haut ?
Réunis par la huppe, ils partent en quête du Simorgh, l’oiseau-roi mythique. Ce sera des années de voyage à travers les déserts et les contrées sauvages, sept vallées explorées comme les âges de la vie. Il faut « abandonner ce qui nous semble rassurant et confortable » et ainsi nous verrons le « mystère des choses et des êtres ». Adaptée par Jean-Claude Carrière pour une mise en scène de Peter Brook en 1979, Mantek Ol-Teyr, oeuvre monumentale de la littérature persane, écrite au XIe siècle par le poète Farid Uddin Attar, prend aujourd’hui une vigueur nouvelle. Des déplacements de populations aux montées de l’intolérance, ces oiseaux migrateurs, très humains finalement, nous parlent au présent.
Un sol de sable où s’écrit et s’efface la destinée de ces hommes-oiseaux, réunis pour s’entendre et s’élever toujours sans devenir hautains. Françoise Tournafond, adieu à une magicienne des costumes — Le grand théâtre du monde. Co-fondatrice du Théâtre du Soleil avec Ariane Mnouchkine, Philippe Léotard, Roberto Moscoso, Jean-Claude Penchenat, elle a été près de cinquante années durant l'une des plus inventives des créatrices de costumes, au théâtre, à l'opéra, au music-hall.
Elle s'est éteinte il y a deux jours. Ses obsèques ont lieu vendredi 30 décembre, 14h45, au Père-Lachaise. Ariane Mnouchkine, Jean-Claude Penchenat, Alfredo Arias sont trois des artistes pour lesquels ce poète des tissus et des matières imaginait les univers chatoyants et fascinants. Les comédiens adoraient se mouvoir dans ses vêtements. Le TNT donne des ailes aux Oiseaux, 2.400 ans après sa création. Fuyant la démagogie et la corruption, deux hommes fondent une cité idéale dans les airs: le Théâtre national de Toulouse monte dans une nouvelle traduction «Les Oiseaux» d'Aristophane, qui trouve ainsi toute sa pertinence en pleine présidentielle, 2.400 ans après sa création.
Haletant et transpirant, les deux hommes courent en traînant leur valise, guidés l'un par une corneille et l'autre par un geai. Ils veulent retrouver le roi Térée, changé en huppe par les Dieux pour punition d'un viol. Ils fuient Athènes, ses taxes, ses amendes, ses litiges, mais aussi les huissiers et la corruption. «Nous cherchons un endroit enfin tranquille», disent-ils. Entre Terre et cieux, la «cité du bonheur» naît, baptisée «Coucouville-sur-Nuages» . «10.000 migrants» frappent de plus aux portes de ce nouveau paradis. La lutte est âpre mais la route restera barrée aux démons terrestres. . - Joyeuse utopie - «Je n'ai aucune notion de grec ancien. L'oiseau vert, fable théâtrale par la compagnie du Théâtre des Asphodèles - Ville de Pierre-Bénite. Commedia dell’Arte d’après l’oeuvre de Carlo Gozzi.
Une fable théâtrale pour faire rêver les grands et réfléchir les petits. Renzo et Barbarina, jumeaux du roi Tartaglia et de la reine Ninette, ont échappé de justesse à la mort commanditée par leur grand-mère, Tartagliona reine des Tarots. Recueillis et élevés par un couple de charcutiers, les jumeaux finissent par se faire pousser à la porte : c’est que les bâtards coûtent chers à élever ! Ils voient dans cet exil le parfait pèlerinage pour mettre en pratique les grands principes de philosophie sur lesquels ils ont cultivé leur éducation.
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