L'accompagnement pédagogique et les aides aux élèves. Principe de l'accompagnement pédagogique L'accompagnement pédagogique concerne tous les élèves et a pour objectif de les faire progresser.
Il se fonde autant sur leurs besoins que sur leurs réussites. Il doit être mené de façon privilégiée au sein même de la classe. Il se traduit soit par une différenciation des démarches pédagogiques en s'adaptant aux besoins d'un élève ou d'un groupe d'élèves (des exercices différents, des consignes aménagées...), soit par une diversification dans l'organisation des enseignements pour améliorer les situations d'apprentissage (groupes, tutorat...). Les dispositifs d'accompagnement des écoliers. Des dispositifs d'accompagnement complètent les enseignements obligatoires à l'école élémentaire.
Les écoliers peuvent bénéficier d'une aide personnalisée, de stages de remise à niveau pour les élèves de CM1 et de CM2 et de l'accompagnement éducatif dans les écoles de l'éducation prioritaire. Ces dispositifs favorisent la réussite scolaire de tous. L’aide personnalisée en faveur des élèves en difficulté Les élèves rencontrant des difficultés scolaires bénéficient, avec l'accord des parents, d’une aide personnalisée de deux heures hebdomadaires.
L'aide personnalisée est assurée : par les enseignants,en très petits groupesselon une organisation choisie par l’école Les stages de remise à niveau durant les vacances scolaires Les élèves de C.M.1 et C.M.2 qui en ont besoin peuvent suivre des stages gratuits de remise à niveau pendant la période des vacances scolaires. Ces stages durent cinq jours, à raison de 3 heures d’enseignement quotidien. Tous mobilisés pour vaincre le décrochage scolaire. 2015 persevancescolaire kit 505753. APC Reperes oct 2013 VD 279300. Tous mobilisés pour vaincre le décrochage scolaire. Durée de la scolarité et redoublement. L'obligation scolaire. 2495. Echec scolaire… la "faute" à qui… et que faire ? "Ce n’est pas en recherchant la culpabilité de chacun que nous règlerons le problème de l’échec scolaire !
Et celui-ci n’est pas une fatalité. Mais ce ne sont pas les aides ponctuelles qui allongent encore un peu plus le temps scolaire journalier, déjà bien rempli, qui vont régler le problème. Cela implique non pas une adaptation mais une refondation de tout le système scolaire". Gérard de Vecchi nous y appelle et montre des pistes. L’échec scolaire, un phénomène insupportable pour beaucoup d’entre nous. Au fond, ne serions-nous pas tous responsables… mais pas pour les mêmes raisons et pas au même degré ? Et puis, l’échec scolaire : est-ce l’échec de l’élève ou du "système" ? Des causes… qui ne peuvent être que multiples Il est remarquable de constater que, face à l’échec d’un enfant, l’habitude veut que l’on recherche une cause… donc un responsable. L’élève en première ligne ! Donc… la "faute" à l’élève ? Et cela vient de très loin, se construit quand il est très jeune.
Et la famille ? Grands principes, acteurs, réformes, organisation... L'éducation prioritaire La politique de l'éducation prioritaire, mise en place en 1981, s'appuie sur une discrimination positive dans l'emploi des moyens publics au service de l'égalité des chances.
Elle constitue une réponse aux difficultés sociales et scolaires concentrées dans certains établissements. L'éducation prioritaire a été au cœur des discussions qui ont eu lieu lors de la concertation pour la refondation de l'École. La circulaire du 4 juin 2014 a établi une nouvelle désignation des territoires en difficulté : on parle désormais de réseaux d'éducation prioritaire (REP) – et de REP+ pour ceux concentrant les plus grandes difficultés –, les réseaux ÉCLAIR et RRS disparaissant du même fait.
Si la volonté de réduire les retards en matière de résultats scolaires reste clairement énoncée, c'est au niveau essentiellement des démarches pédagogiques qu'est attendue l'évolution à venir. 45179203. Document sans nom. L’échec scolaire : où est le problème ?
Socialement, l’échec scolaire n’est un problème que pour une société qui veut que tous ses enfants parviennent, à l’issue de la période de « l’instruction obligatoire », à accéder aux savoirs nécessaires à l’exercice de la citoyenneté. Politiquement, l’échec scolaire est donc insupportable pour une société qui se veut démocratique : il n’y a pas de projet démocratique authentique – même, simplement, comme « utopie de référence » – sans une éducation démocratique à la démocratie. En effet, la démocratisation de l’accès aux savoirs et le développement systématique de la capacité à « penser par soi-même », peuvent, seuls, permettre d’espérer qu’un régime démocratique ne soit pas gangrené par la démagogie et devienne une oligarchie.
L’échec scolaire : que met-on exactement sous cette expression ? Comment soutenir et accompagner la réussite des élèves ? Dispositifs, apprentissages, trajectoires. Formation du Centre Alain Savary, 4 et 5 juin 2014. Cette formation est introduite par Patrick Picard responsable du Centre Alain Savary et Emmanuel Dupont directeur des interventions et des études à l’Acsé.
La réflexion proposée lors de cette formation articule paradigmes de recherche et témoignages d’expériences concrètes sans crainte des controverses entre les savoirs de recherche et les savoirs de métier. Il s’agit de mieux comprendre comment fonctionne le soutien à la réussite des élèves en accordant de l’importance aux gestes professionnels des enseignants. Qu’est-ce qui marche ?
Qu’est-ce qui marche moins bien ? Cette posture de recherche, modeste, est particulièrement intéressante au moment où les décideurs sont submergés d’études quantitatives. RE Feyfant IFE fev 2014.