Les jeunes, cible phare des industriels. Ils savent ce qu'ils veulent, ils ont un pouvoir d'achat, ils aiment les marques : trois excellentes raisons pour que les entreprises s'intéressent de près aux ados.
Quel que soit le jour de la semaine, Guillaume, 16 ans, revêt son jean baggy « made in USA » siglé Carhartt. Ses magazines préférés ? Sugar, mais aussi Tricks, ce qui signifie figures dans le langage des skatters. Les 15-25 ans, « parce que vous le valez bien » ™ ! Selon des statistiques fournies par l’INSEE, les 15-25 ans représentent plus de 12.5% de la population française, soit près de 8.2 millions de personnes.
Pour les entreprises, c’est donc la tranche d’âge qu’il faut absolument se mettre dans la poche et familiariser au plus tôt avec les marques et les produits de manière à créer des comportements réflexes et des habitudes de consommation. Cette cible idéale que constituent les 15-25 ans se découpe elle-même en deux catégories bien distinctes quand il s’agit d’étudier leur consommation, leurs moyens ainsi que leurs centres d’intérêt : les ados, représentés par les 15-17 ans : toujours en quête de liberté, de recherche et de dépassement de soi.Les jeunes adultes, représentés par les 18-25 ans : plus enclin à devenir responsables et tournés vers leur futur vie d’adulte.
Comment approcher la cible des jeunes 11-25 ans? Interview envoyé par l’observatoire des tendances de la communication et consommation Multicanal: On Off Mobile, cet organisme est géré par les pages jaunes….
Il s’agit d’un interview de Florence Hermelin responsable de la cellule veille marketing des NRJ Lab. Au programme, crossmedia , multitasking , Internet, etc… bonne lecture. Vous observez les jeunes depuis plusieurs années. Comment les marques doivent-elles s’adresser à eux ? Les jeunes expriment une forte demande de considération, d’authenticité et de transparence. Vous dites qu’ils attendent beaucoup des marques… Oui. « Improductifs » sur un plan économique, les jeunes sont finalement toujours perçus comme « inutiles » socialement. L’étude Youthology a, bien sûr, observé leur tendance à consommer plusieurs médias en même temps… Oui, même si cette consommation simultanée se concentre sur deux médias en général. Quelle autre conséquence le multitasking entraine-t-il ?
Une exigence d’immédiateté. Comprendre et cibler efficacement les 15-25 ans. Vous lancez whY, une communauté on-line réunissant une centaine de jeunes de 15 à 25 ans.
Pourquoi, avant tout, avez-vous choisi de vous intéresser à cette cible ? Ipsos UU : De façon assez paradoxale, il s’agit certainement de la cible dont on parle le plus et que l’on connaît finalement le moins. Les jeunes sont en effet largement présents dans les médias, mais ils sont appréhendés sous un angle qui frôle souvent la caricature, à travers quelques phénomènes et attitudes qui font beaucoup parler (la révolte, l’alcool et les apéros Facebook), mais qui sont loin, finalement de refléter la complexité et les contradictions de cette population. Par ailleurs, ils constituent à l’évidence la cible la plus difficile à adresser pour les annonceurs et ce, pour au moins deux raisons : Un outil vivant, modelé sur le lifestyle des jeunes Quelle est, du coup, la spécificité de l’outil que vous proposez ?
Pour éviter ces écueils, l’idée d’une communauté Quali s’est logiquement imposée. Séduire et fidéliser la génération Y avec des campagnes ciblées. Le marché des 15-25 ans, surnommés la génération Y, représente 9 millions d’individus autonomes au pouvoir d’achat élevé.
La raison principale d’attirer les consommateurs dès le plus jeune âge est de pouvoir les fidéliser rapidement. Cependant, comment réussir à cibler cette tranche de la population si hétéroclite ? Au milieu des centaines de messages publicitaires auxquels ils sont exposés chaque jour, comment se différencier ? Le but de cet article est de vous éclairer sur ce qu’ils attendent des marques et d’étudier les stratégies employées par les entreprises pour les séduire et les fidéliser.
Une population en pleine construction identitaire Tous les jeunes ne se ressemblent pas ! Il existe tout de même quelques paramètres généralistes, que les professionnels peuvent prendre en compte dans leur démarche de communication, même s’ils ne sont pas suffisants à eux seuls. Une forte présence sur les réseaux sociaux L’importance de la qualité et de l’innovation. CARREFOUR et les 15-25 ans : Comment séduire et attirer cette cible?
Dossier 2 : Les 15-25 ans sont à l’affût - Marketing direct. On parle des “15-25 ans” comme on parle de la “ménagère de moins de 50 ans” », observe Florent Mariotti, directeur chez Wunderman, agence de conseil en marketing relationnel.
Pourtant, la catégorie des 15-25, à l’inverse de la seconde, n’a rien d’une cible homogène. Beaucoup de marques qui l’on abordée comme un tout indissociable se sont cassé les dents. Car on ne peut pas tenir le même discours à une fille et à un garçon, à un lycéen et à un étudiant, à un provincial et à un Parisien. » D’où la nécessité absolue de segmenter la cible selon des critères comportementaux. « Si vous optez pour un seul et unique message, vous obtiendrez un résultat moyen, car les juniors, extrêmement sollicités par les annonceurs de tous ordres, constituent un public ultra-exigeant, mature et averti », prévient Florent Mariotti. 15-25 ans : jeunes mais pas trop... - Enquête - Cible jeunes. Cible jeunes : Bipbiploto, le gros lot pour les annonceurs ?
Mais les "vrais" jeunes, dans leur grande diversité, s'avèrent beaucoup plus difficiles à capter. Pour caricaturer, aux questions "qui sont les jeunes ? ", ou encore, "comment aiment-ils qu'on leur parle ? , il y a deux catégories de réponses qui sont apportées. D'un côté, les résolument pragmatiques qui ne savent que répondre pour la raison qu'ils n'en finissent pas, au fil du temps, d'observer la variété (et la variation) des comportements dans leur secteur d'activité. Vincent Géry (SFR Cegetel) : "70% des jeunes changent d'adresse dans l'année"