Trois mois après l'arrivée des réfugiés, Walcourt retrouve un peu de calme. C'est l'impression qu'a donnée la réunion citoyenne de jeudi soir: on est très loin des images peu flatteuses et des propos radicaux de la première réunion en novembre dernier.
Moins d'inquiétudes donc, mais des rumeurs, des clichés et des préjugés qu'il fallait encore déconstruire. "J’entends qu’ils sont nourris, logés, blanchis… Mais est-ce bien le cas ? ", lance un habitant qui a osé prendre la parole. Manifestement, les fausses informations circulent facilement à Walcourt. Le carbone social: l’autre visage de la lutte contre les changements climatiques. La tarification du carbone sera probablement l’un des ingrédients de l’accord sur le climat négocié lors de la COP21 en décembre prochain à Paris.
En 1997, le protocole de Kyoto avait lancé les festivités via un système international d’échange de quotas d’émission de CO2. Il donnait naissance à un prix international du carbone qui fait référence aujourd’hui. Mais pour Renaud Bettin, responsable solidarité climatique pour l'ONG Geres, le carbone a plusieurs prix. Et résumer une tonne de CO2 au seul prix défini par un marché, c’est faire l’impasse sur sa valeur sociale. On peut donner un prix au carbone et ne plus y toucher. CO2 brûlé par les torchères des compagnies pétrolières. Nous épuisons la planète. Climat : Ikea consacre 1 milliard d'euros à la lutte contre le réchauffement. Alors que 195 pays sont réunis à Bonn pour préparer la conférence sur le climat de décembre, l’entreprise suédoise annonce qu’elle va investir 1 milliard d’euros dans les énergies renouvelables et l’aide aux populations affectées par le réchauffement climatique. 500 millions d’euros consacrés à l’énergie éolienne, 100 millions à la solaire.
Et encore 400 millions d’euros dédiés à l’aide aux habitants des régions les plus touchées par le réchauffement climatique. Au total, c’est 1 milliard d’euros qu’Ikea et sa fondation vont investir au cours des cinq prochaines années pour contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique. “Si chaque entreprise et chaque organisation faisaient ce que nous avons fait, on basculerait vers une production d’électricité à base d’énergie renouvelable d’ici à 2020 ou juste après”, assure au Financial Times Steve Howard, directeur du développement durable du groupe Ikea.
Allemagne : paroles et regards de réfugiés. “Chaque jour, des gens se mettent en route, dans l’espoir d’une vie meilleure.
Ce supplément leur est dédié. Comme une grande partie des réfugiés arrivant en Allemagne viennent de pays arabes, ZEITmagazin paraît cette semaine en allemand et en arabe.” Dans son édition datée du 28 mai, ZEITmagazin, le supplément sur papier glacé vendu avec l’hebdomadaire Die Zeit, consacre toutes ses rubriques aux immigrés qui ont dernièrement trouvé refuge outre-Rhin : “Pas seulement les Irakiens et les Syriens – qui pour l’instant obtiennent plus facilement le droit d’asile ou le statut de réfugiés –, mais aussi par exemple les réfugiés venus de pays africains ou d’Afghanistan.” “Quelle vie trouvent-ils, quand ils parviennent en Allemagne ? Médias : pourquoi nous préférons les images de chatons à celles de réfugiés. “Ce doux poison de l’attendrissement”, titre le supplément hebdomadaire de la Süddeutsche Zeitung à propos d’un montage osé impliquant l’image tristement familière d’un bateau de réfugiés en Méditerranée et la tête d’un… chaton.
“A force d’être émus par des vidéos de chats sur Internet, nous semblons perdre la capacité de ressentir de la compassion pour les victimes de guerre et de catastrophes”, écrit le magazine, qui se lance dans un long plaidoyer pour inciter à “avoir de nouveau le courage d’affronter le monde”. Refoulement Selon le journaliste, qui raconte ses propres expériences face aux vidéos de pandas mignons, de chats heureux et autres histoires touchantes qui affluent sur les réseaux sociaux, le problème est le suivant : ces images provoquent de l’attendrissement, peut-être même une petite montée de larmes.
Palmyre : Pourquoi les vieilles pierres émeuvent-elles plus que les vies humaines? En quatre ans de guerre, une grande partie du patrimoine syrien a été détruit dans une relative indifférence.
Pire : les centaines de milliers de morts n’ont pas autant ému les opinions occidentales que le sort de la cité antique de Palmyre, déplore The National d’Abou Dhabi. “Nos valeurs communes se perdent dans les ruines de Palmyre”, déplore The National, quotidien d’Abou Dhabi. “Deux cent mille personnes ont été tuées” en quatre années de guerre civile en Syrie, observe l’éditorialiste. La jupe en Algérie, une tenue osée? Une vidéo montrant un garçon qui attaque dans la rue une jeune fille pour la déshabiller de force a déchaîné les réseaux sociaux.
Sa diffusion sur Internet relance le débat sur les agressions sexuelles dans les espaces publics. “Une jeune femme, accompagnée d’une copine, se promène paisiblement dans la rue. Elle porte une jupe ‘courte’. Un jeune garçon marche sur ses pas. Rien d’extraordinaire a priori. “Brusquement, les choses basculent dans l’horreur. La jeune fille crie : “Wahiba, appelle le Veto”, le véhicule de patrouille de la police algérienne. Les Blancs sont des expats, les autres sont des immigrés ! Bart De Wever et la tentation de la préférence nationale. Etats-Unis : la peine de mort va bientôt mourir. “La dernière exécution”, titre en couverture l’hebdomadaire américain Time Magazine, qui explique en cinq points pourquoi l’ère de la peine capitale touche à sa fin aux Etats-Unis.
Les chiffres sont sans appel, souligne le Time : la peine de mort perd sérieusement du terrain aux Etats-Unis. Que cela soit au niveau fédéral, “où plus de 60 détenus sont actuellement dans le couloir de la mort mais où seulement 3 exécutions ont eu lieu ces cinquante dernières années”. Ou que ce soit au niveau des Etats, où le nombre de détenus exécutés en 2014 “n’a jamais été aussi faible depuis plus de vingt ans ; tandis que le nombre de condamnations à la peine capitale prononcées en 2014 est tombé au plus bas de l’histoire moderne des Etats-Unis”.
La propagande.