France Culture - Dans son dernier essai, le démographe... L'effet du RSA sur le taux de retour à l'emploi des allocataires. Une analyse en double différence selon le nombre et l'âge des enfants - Persée. ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N° 467-468, 2014 92 Plus de trente ans après la mise en place de l’allocation de parent isolé (API) et vingt ans après celle du revenu minimum d’insertion (RMI) en 1989, la création du revenu de solidarité active (RSA) cherchait à corriger certaines faiblesses du système de prestations sociales parmi lesquelles l’absence de lisibilité de l’ensemble des transferts sociaux et prélèvements et les faibles gains associés à l’emploi ou au retour à l’emploi des allocataires.
Fakir Montpellier - Le Saxo, marché solidaire du Secours Pop, en première ligne face au COVID. Le Monde - La Française, professeure au MIT, a administré... Le Monde - « C’est une très bonne personne. Une personne... France Culture - Hiver 54... A paris le thermomètre... France Culture - 6 millions de Français souffrent de...
France Culture - "J'ai deux euros par jour par personne... Plus de 800 millions d’humains privés d’eau potable. Toujours plus d’humains (7,7 milliards), qui consomment toujours plus d’eau – la demande augmente en moyenne de 1 % chaque année depuis la décennie 1980 –, mais qui n’ont pas encore réussi à la partager. Tel pourrait être le résumé du rapport 2019 des Nations unies (ONU), présenté à l’occasion de la Journée mondiale sur l’eau, le 22 mars, et publié par l’Unesco mardi 19 mars. Plongée dans la cité du parc Corot, le « pire lieu de Marseille »
Article réservé aux abonnés Au dernier étage de la tour, les baies vitrées s’ouvrent sur la rade Nord de Marseille.
Une carte postale grandeur nature bordée par les îles du Frioul. Seize étages plus bas, les espaces extérieurs où jouent des enfants sont des décharges à ciel ouvert. Noircies par des incendies réguliers, les cabanes à poubelles débordent d’ordures. Nous sommes au parc Corot, une copropriété de 375 logements bâtie au début des années 1960 au creux d’un vallon à Saint-Just, dans les quartiers Nord. Le « pire lieu de Marseille », s’accordent élus, travailleurs sociaux et policiers. « Une honte pour la ville, une indignité pour la République », résume un magistrat. Au Japon, le phénomène des « kodokushi », ces morts solitaires. Les murs rose pâle aux interstices noircis par la poussière évoquent le Japon des années 1950.
La rouille suinte des attaches métalliques d’un miroir fatigué. Le lavabo menace de s’effondrer. Le liquide noirâtre du « furo » (bain traditionnel) a pleuré sur le carrelage bleu pastel. Le fenestron de la modeste salle de bain a renoncé à laisser passer la lumière. Paris va ouvrir des mairies, dont l’Hôtel de Ville, aux SDF. La maire (Parti socialiste, PS) de Paris, Anne Hidalgo, annonce dans un entretien au Journal du dimanche du 14 octobre qu’elle va ouvrir des mairies de la capitale aux SDF cet hiver, dont l’Hôtel de Ville, spécialement dédié aux femmes sans-abri.
En février, près de 3 000 sans-domicile avaient été dénombrés dans les rues de la capitale lors d’un recensement inédit organisé par la municipalité, sur fond d’une querelle de chiffres entre le gouvernement et les associations. « Il manque donc près de 3 000 places d’hébergement d’urgence dans la capitale. Je me suis engagée à ce que la Ville fasse la moitié du chemin. Fin de la trêve hivernale : 15 000 expulsions par la force, en hausse de 50 % depuis 2013.
Les expulsions locatives, interdites pendant l’hiver, reprennent à partir du 1er avril.
Chaque année, plus de 155 000 procédures pour loyer impayé sont lancées. L’arrivée du printemps n’est pas forcément une bonne nouvelle pour tous, puisque le 31 mars est le dernier jour de la « trêve hivernale » ; à partir du 1er avril, il est possible d’expulser des ménages de leur logement. Depuis 1956, ce repit interdit d’exécuter les décisions de justice d’expulsion au cœur de l’hiver. Initialement prévu entre le 1er décembre et le 15 mars, il commence désormais le 1er novembre et va jusqu’au 31 mars minuit. Le drame de Sidi Boulaalam, dur rappel à la réalité pour le « nouveau » Maroc. La mort de quinze femmes lors d’une distribution de nourriture témoigne de la persistance de la pauvreté dans le royaume, loin du dynamisme des grandes villes.
En matière de montres, Abdelkabir Al-Hadidi est un imam qui a du goût. Le logement des jeunes et des précaires, un sujet absent des débats de la campagne. Les candidats proposent des mesures classiques, peu adaptées aux jeunes ayant du mal à trouver leur place dans le parc social ou le logement privé.
LE MONDE | • Mis à jour le | Par Isabelle Rey-Lefebvre Les acteurs du secteur immobilier perdent patience. En Espagne, les squats de la crise. Comment emprunter sans CDI ? Si les taux de crédit immobilier très attractifs incitent à devenir propriétaire, il reste compliqué d’emprunter lorsqu’on est intérimaire, autoentrepreneur, ou en CDD.
LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Pauline Janicot Selon la Direction de l’animation, de la recherche, des études et des statistiques (Dares), 86 % des embauches se font actuellement en contrat à durée déterminée (CDD). Parallèlement, les « slashers », ceux qui cumulent plusieurs emplois ou employeurs, seraient de plus en plus nombreux (5 % des salariés). Près de 15 000 cancers pourraient être évités chaque année chez les plus défavorisés. Une étude publiée mardi examine l’influence de l’environnement socio-économique sur l’incidence de la maladie, qui diffère selon les organes touchés.
Près de 15 000 cas de cancer pourraient être évités chaque année par une amélioration des conditions de vie et de la santé des populations les plus défavorisées, assure une étude publiée mardi 7 février dans le bulletin épidémiologique hebdomadaire de l’agence sanitaire Santé publique France. Ce gain potentiel serait plus important pour les hommes que pour les femmes et maximal pour le cancer du poumon, notent les auteurs de cette enquête. Lire aussi : Cancer : « Le Monde » révèle des hausses inquiétantes pour certaines tranches d’âge L’analyse – la première du genre dans l’Hexagone – examine l’influence de l’environnement socio-économique sur l’incidence (nombre de nouveaux cas annuels) de la maladie, qui diffère selon les organes touchés.
Détermination sociale de facteurs de risque Pratiques de dépistage plus fréquentes. Mal-logement : la Fondation Abbé Pierre juge durement le quinquennat. Dans son rapport annuel présenté mardi, la fondation juge que le quinquennat n’a pas rempli ses objectifs.
LE MONDE | • Mis à jour le | Par Isabelle Rey-Lefebvre François Hollande n’aura pas, en cinq ans, réussi à inverser la courbe du « mal-logement », phénomène qui s’enracine, voire empire, en France. C’est le constat dressé par la Fondation Abbé Pierre dans son 22e rapport annuel, publié mardi 31 janvier. Ce fléau touche près de 4 millions de personnes et même 12 millions si l’on inclut celles dont la situation est jugée fragile : les 1,123 million d’habitants de copropriétés en difficulté ; 1,21 million d’occupants qui ont accumulé des impayés de loyers et/ou de charges ; 4,3 millions de personnes qui s’entassent dans des logements trop petits ; 3,5 millions qui n’arrivent pas à se chauffer correctement.
Lire aussi : Les marchands de sommeil, triste visage du mal-logement. Malgré le froid, certains sans-abri demeurent réticents à l’hébergement d’urgence. Le plan grand froid, mis en place lundi 16 janvier, prévoit 10 000 places supplémentaires temporaires alors que les hébergements disponibles se font rares. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Isabelle Rey-Lefebvre Alors que la France fait face à la pire vague de froid depuis cinq ans, les associations d’aide aux sans-abri sont particulièrement mobilisées. L’attention médiatique pour les SDF déclenchée chaque année par la chute du thermomètre agace d’ailleurs un peu les bénévoles et les travailleurs sociaux : « Ce n’est pas le froid qui tue, c’est la rue », rappelle Maya Allan, épidémiologiste pour le collectif Les morts de la rue, qui, en 2015, recensait 510 morts.
Droit au logement conquiert trente places d’hébergement pour les SDF dans l’Hôtel-Dieu. L’Assistance publique-Hôpitaux de Paris a autorisé l’association à conserver les chambres situées dans une aile désaffectée jusqu’en mars. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Isabelle Rey-Lefebvre C’est une jolie victoire pour les sans-abri parisiens qui, au cœur des journées les plus froides de l’hiver, ce week-end des 7 et 8 janvier, auront gagné une trentaine de lits d’hébergement qu’ils peuvent conserver jusqu’à fin mars. Deux initiatives se sont, par un heureux hasard, conjuguées pour ce résultat. Le médiatique docteur Gérald Kierzek, urgentiste à l’Hôtel-Dieu, hôpital de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris, avait vendredi 6 janvier, tweeté les messages « suis de garde ce soir (...), j’accueillerai au chaud les personnes qui en ont besoin ». Puis, « il est inadmissible que des dizaines de lits au chaud soient vides, on pourrait soigner et accueillir », tweet assorti de photos de lits vides.
Le centre parisien pour sans-abri du 16e arrondissement a ouvert. En France, la « pauvrophobie » se renforce et s’exprime au grand jour. A Paris, les SDF bientôt accueillis dans le 16e arrondissement. A Hayange, le Secours populaire plongé dans le noir. En guerre ouverte avec l’association, le maire Front national Fabien Engelmann lui a coupé l’électricité en octobre. L’hébergement d’urgence pris au piège des nuits d’hôtel. A Saint-Ouen, les enseignants s’organisent pour sortir de la rue six de leurs lycéens.