La notion d’économie circulaire a été introduite dans le droit français par la loi de transition énergétique pour la croissance verte du 17 août 2015, qui vise à « dépasser le modèle économique linéaire consistant à extraire, fabriquer, consommer et jeter en appelant à une consommation sobre et responsable des ressources naturelles et des matières premières primaires ».
La Commission européenne a confirmé cet objectif dans son « Paquet économie circulaire » présenté le 2 décembre 2015. Comment évaluer cependant qu’une économie devient plus circulaire ? La réduction des impacts environnementaux liés à la consommation pourrait être mesurée par une empreinte écologique par habitant, mais les indicateurs cherchant à sommer ces impacts font débat. Quant à la consommation de ressources, dont l’économie circulaire vise à « fermer la boucle », l’analyse bute également sur l’hétérogénéité des matières considérées, qu’il s’agisse de matières premières ou issues de déchets. Aucun doute, le futur nous intéresse.
Et comme le dit Woody Allen, nous avons plutôt intérêt… puisque c’est là que nous allons passer le reste de notre vie. Le Peoplesphere de février 2016 vous emmène dans les méandres des impacts de l’évolution socio-démographique sur nos organisations à l’horizon 2030. Le Forum Economique Mondial quant à lui a publié ce 10 mars un article particulièrement intéressant sur les compétences-clés dans le monde de demain.
Les conclusions résultent de l’analyse de 213 enquêtes sur les nouveaux modes d’apprentissage des étudiants et de la mise en perspective avec les enseignements du dernier Forum Economique de Davos qui a eu lieu en janvier 2016. Morceaux choisis. L’approche socio-émotionnelle érigée au rang de condition de succès Vous le savez, les robots, la technologies, l’intelligence artificielle, les algorithmes vont traiter des milliards d’informations beaucoup plus vite, beaucoup mieux, beaucoup plus précisément que nous, pauvres humains.
Like this: Ingenierie. Cinq compétences clés pour le 21e siècle ont été sélectionnées dans le cadre du projet #CoCreaTIC.
La pensée critique, la collaboration, la résolution de problèmes et la créativité correspondent à des compétences transversales du programme de formation de l’école québécoise (PFÉQ) et du référentiel de l’OCDE (2016); nous y avons ajouté la compétence de pensée informatique. Romero, M. (2017). Les compétences pour le XXIe siècle. Usages créatifs du numérique pour l’apprentissage au XXIe siècle, 15-28. La pensée critique est la capacité de développer une réflexion critique indépendante. La collaboration est la capacité de développer une compréhension partagée et de travailler de manière coordonnée avec plusieurs personnes dans un objectif commun. La créativité est un processus de conception d’une solution jugée nouvelle, innovante et pertinente pour répondre à une situation-problème et adaptée au contexte. Références Romero, M., Lille, B., & Patiño, A. (2017). WordPress: J'aime chargement… Dans mon billet précédent, je soulignais l’importance de l’innovation en bibliothèque.
Mais comment s’y prendre pour innover ? Doit-on se fier uniquement à l’intuition ou bien y a t-il des outils sur lesquels s’appuyer ? Dans ce billet, je vais parler du design thinking, une méthode née dans les ateliers des designers mais qui s’étend désormais à toutes les sphères où l’on cherche à innover : industrie, technologie, services… et même la culture.
Si vous avez vu le tag « Management » au bas de cet article vous vous apprêtez peut-être à aller voir ailleurs en imaginant un article super barbant. Je suis mal placé pour dire le contraire mais je peux peut-être attiser votre curiosité en vous disant que dans les deux billets que je vais consacrer à ce sujet, il va également être question d’une petite fille et d’un ouvre-boite, d’un ornithorynque, et d’un hall d’accueil en lego… Une méthode pour la conduite de projets innovants Trois éléments importants de la méthode. Comme le rappelle Thot Cursus, le design thinking, défini par ailleurs par Nicolas Beudon comme « une méthode d’innovation centrée sur la créativité », peut se concrétiser en plusieurs approches.
Il se décompose à l'origine en 7 étapes : Définir (identification du problème), Rechercher (historique des problèmes, collecte des exemples d'échecs, rencontre avec le client), Idéater (identification des besoins et des motivations des clients finaux, remue-méninges), Prototyper (croisement et affinement des idées, créations de maquettes), Sélectionner (révision des objectifs, choix de l'idée), Implémenter (mise en place, plan d’action) et Apprendre (retour du client final, adéquation entre la solution validée et l'objectif initial, solutions d'amélioration). À la d.school Paris, nous utilisons principalement deux processus de référence : celui de la d.school de Stanford pour nos cours-projets initiatiques, et la troisième génération du processus IDEO (popularisé par Tim Brown) pour nos projets de niveau expert.
Nous insistons sur le caractère cyclique et itératif. Pour que les élèves voient la correspondance entre les deux processus, nous avons adopté et enrichi le processus de la d.school de Stanford en ajoutant les activités suivantes qu’ils réaliseront : L'éveilleur – Pour éveiller les veilleurs qui sommeillent en vous!