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La Commune de Paris

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«La Commune avait l’idée qu’il fallait offrir la culture au peuple» Lorsqu’une révolution éclate, l’analyse et le récit se concentrent la plupart du temps sur les événements, les grandes figures, les drames.

«La Commune avait l’idée qu’il fallait offrir la culture au peuple»

De la Commune de Paris en 1871, période aussi courte qu’elle est dense et marquante, on sait surtout la prise des canons de Montmartre et la Semaine sanglante, Louise Michel et Jules Vallès, et ce qu’en disent marxistes et anarchistes. Au-delà des symboles et des grandes dates, la vie continuait pendant cette période, une vie marquée par les conséquences du siège de la ville par les Prussiens, l’insurrection et l’atonie économique. La-commune-de-paris-revolution-democratique-et-sociale-ecrasee-dans-le-sang. Les programmes scolaires se focalisent sur les réalisations de la IIIème République : libertés publiques, école gratuite et obligatoire, laïcité… Ils passent sous silence le fait que ces mesures avaient déjà été mises en place, bien avant Jules Ferry et Aristide Briand.

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En l’espace de deux mois, de mars à mai 1871, la Commune de Paris avait réalisé ce que la IIIème République a mis trente ans à faire. Mais les Communards ne se sont pas contentés d’instituer les libertés publiques et l’école gratuite, laïque et obligatoire. La commune de Paris 1871. L'imaginaire de la commune. On attribue d’ordinaire à la Commune de Paris une durée de 72 jours – du 18 mars 1871, lorsque des Parisiennes et Parisiens de Montmartre empêchèrent la réquisition des canons de la ville par les troupes d’Adolphe Thiers, à la sinistre « Semaine sanglante » au cours de laquelle ces mêmes troupes assouvirent la soif de vengeance de la bourgeoisie française en massacrant les insurgé·e·s.

Cette réduction temporelle est cohérente avec le récit qui fait de la Commune une réaction nationaliste contre les Prussiens et leurs « collabos » versaillais. Cette histoire à tendance républicaine (la Commune serait la mère de la IIIe République, alors qu’en réalité, cette dernière naquit de son écrasement [1] Rencontre avec Kristin Ross autour de "L'imaginaire de la Commune" «Contre-courant»: le débat Alain Badiou-Kristin Ross. Il était une fois la commune de Paris de 1871. 1871 : la Commune de Paris. Association des Amies et Amis de la Commune de Paris 1871. La responsabilité de la presse dans la répression de la Commune de Paris. La répression de la Commune est sans conteste le massacre le plus sanglant de l’histoire de Paris.

La responsabilité de la presse dans la répression de la Commune de Paris

La Semaine Sanglante, qui s’est déroulée du 21 au 28 mai 1871, s’est soldée par la mort de 30 000 Communards. Les massacres ont été suivis d’exécutions systématiques et de déportations massives. Les survivants ont été soumis à des persécutions et des humiliations sans nombre. Cet épisode est relativement méconnu par l’histoire officielle. Le rôle des élites intellectuelles et médiatiques françaises face à ce massacre demeure en particulier très peu connu. Chansons commune de Paris 1870 1871. La Commune Paris, 1871 Partie 1 Documentaire Film 2016. Commune de Paris (1871) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Commune de Paris (1871)

En juillet 1870, Napoléon III entreprend contre la Prusse une guerre mal préparée, qui le conduit rapidement à la défaite. Le , à la suite d'une journée d'émeute parisienne, l'Empire est renversé. Un gouvernement de défense nationale s'installe à l'hôtel de ville de Paris officiellement pour poursuivre la guerre contre les États allemands, dont les troupes occupent le nord du pays. Selon certaines interprétations, dont celle de l'historien Henri Guillemin, ce gouvernement issu de la classe dominante aurait surtout œuvré à signer la capitulation et à faire accepter la défaite aux Français dans le but d'enrayer la menace du socialisme parisien, qui sans l'aide des Allemands aurait été incontrôlable[1],[2].

Les événements font monter la tension à Paris au sein du peuple où se retrouve « ce qui a produit la sans-culotterie en 1792-1794 : ébénistes, tanneurs, cordonniers, tailleurs, maçons, charpentiers... »[3].