Abus de la SQ: les femmes brisent le silence. Abus de la SQ: les femmes brisent le silence.
À l’heure où de nombreuses voix réclament une commission d’enquête sur les femmes autochtones disparues et assassinées, Enquête a découvert qu’à Val d’Or, des femmes autochtones sont à la merci de ceux qui normalement devraient les protéger. Ces femmes, pour la première fois, prennent la parole pour dénoncer les abus sexuels, l’intimidation, et d’autres comportements qui défient toute éthique professionnelle de la part de certains policiers de la Sûreté du Québec. Enquête sur des policiers qui ont perdu le nord. Journaliste : Josée DupuisRéalisateur: Emmanuel MarchandJournaliste à la recherche: Benoit MichaudCaméramans: Luc Delorme, Jean-Pierre GandinPreneurs de son : Éric Carbonneau, Louis Chartrand, Luc Delorme, Diane GaudreauMonteurs: Bernard Lapointe, Étienne St-Amour.
Consultation à Whitehorse des familles de femmes disparues ou assassinées. Femmes autochtones : comment les choses ont changé à Val-d'Or. Val-d'Or : deux mois après « Enquête » Il y a presque deux mois, la ville de Val-d'Or était secouée par une crise médiatique après que des femmes autochtones eurent révélé à Enquête avoir été victimes d'agressions de la part de policiers.
Radio-Canada a voulu savoir si les choses ont changé depuis. Un texte de Francis Labbé Après avoir annoncé une enquête interne, la Sûreté du Québec a procédé à l'installation de caméras vidéo dans ses autopatrouilles. Une opération qui devrait être terminée d'ici la fin 2015. De plus, la SQ confirme être en discussion avec l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue pour implanter une formation complémentaire sur la réalité autochtone. « Ça serait possiblement un projet pilote en Abitibi-Témiscamingue », explique le directeur des campus de Val-d'Or pour le Cégep et l'Université régionale, Vincent Rousson. « Oui, la SQ a fait une prise de conscience.
Femmes autochtones disparues ou assassinées. Un dessus de mocassins, pièce d'art créée en l'honneur des femmes autochtones disparues ou assassinées faisant partis de la collection de l'exposition « Walking with our sisters ».
Photo : PC/HO/Presse canadienne Elles étaient mères, filles, sœurs, tantes, ou nièces, toutes victimes d'un mal. Un mal dont on convient de l'existence, mais pas de la nature. Femmes autochtones disparues ou assassinées : des témoignages émouvants à Thunder Bay. Sharon Johnson a raconté l'histoire de sa soeur cadette Sandra Photo : CBC/Jody Porter Sharon Johnson a raconté, les émotions à fleur de peau, l'histoire de sa soeur cadette Sandra, une passionnée de la danse traditionnelle autochtone, lors d'une consultation précommission tenue mercredi à Thunder Bay.
Son corps gelé a été retrouvé sur un cours d'eau de Thunder Bay en Ontario le 13 février 1992. Elle n'avait que 18 ans. Sharon Johnston n'a eu que trois minutes pour raconter la vie et la mort de sa soeur cadette. Femmes autochtones : la Commission doit enquêter sur la prostitution sur des navires. Photo : Radio-Canada/Pierre-Mathieu Tremblay L'enquête sur les femmes autochtones disparues ou assassinées doit s'attarder au trafic humain de femmes autochtones sur des navires en partance de Thunder Bay, déclare Dawn Lavell-Harvard, la présidente de l'Association des femmes autochtones du Canada.
Un texte de Martine Laberge Mme Lavell Harvard dit qu'elle n'est pas surprise que la question ait fait surface lors des consultations en vue d'une Commission d'enquête sur les femmes autochtones disparues ou assassinées cette semaine à Thunder Bay. La ministre des Affaires autochtones et du Nord, Carolyn Bennett, s'est dite préoccupée par ce qu'elle a entendu à Thunder Bay. « Les femmes sont montées à bord des navires, puis ont disparu. » — Carolyn Bennett, ministre des Affaires autochtones et du Nord. Femmes autochtones : la ministre Thériault bouleversée. Femmes autochtones : l'enquête devrait adopter un point de vue féministe. Fay Blaney, présidente de la marche annuelle de Vancouver en mémoire des femmes autochtones assassinées ou disparues.
Photo : PC/DARRYL DYCK La présidente d'une marche annuelle tenue à Vancouver en mémoire des femmes autochtones assassinées ou disparues dit craindre que la commission d'enquête nationale promise par le gouvernement fédéral sur cette question ne tienne pas compte d'un aspect très important: le féminisme. Fay Blaney, qui copréside le comité de la February 14th Women's Memorial March, soutient que la commission d'enquête devrait prendre comme point de départ les obstacles auxquels les femmes autochtones sont confrontées au sein de la société canadienne.
La ministre des Affaires autochtones, Carolyn Bennett, fait présentement le tour du pays pour rencontrer les familles, les survivantes et les représentants autochtones afin de connaître leurs attentes par rapport à l'enquête. Femmes autochtones : l'ONU appelle Ottawa à s'attaquer aux racines de la violence. Des femmes autochtones assassinées ou disparues Photo : CBC/Radio-Canada La commission d'enquête sur les femmes autochtones devra absolument prendre en compte les racines profondes de cette violence, à commencer par les facteurs socio-économiques, selon des représentants des Nations unies.
Ces représentants de différentes instances de l'Organisation des Nations unies (ONU) ont rencontré lundi les ministres responsables de l'élaboration des paramètres de l'enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues ou assassinées. Au cours d'un point de presse suivant cette rencontre avec les ministres Carolyn Bennett (Affaires autochtones et Nord), Patty Hajdu (Condition féminine) et Jody Wilson-Raybould (Justice), ils ont insisté sur le fait que cette enquête devait être aussi large que possible.
Il faudra aussi être sensible aux « stéréotypes » laissés par « l'héritage colonial », qui est désormais intégré dans « le tissu social », a-t-elle soutenu. Femmes autochtones : une enquête publique bienvenue. Les explications de Geneviève Garon Le premier ministre Justin Trudeau a annoncé, mardi à Gatineau, la tenue d'une enquête publique sur le sort des femmes autochtones assassinées ou disparues.
La nouvelle a été chaudement accueillie par la communauté autochtone de la région d'Ottawa et de Gatineau. Un texte de Angie Bonenfant Au cours des 30 dernières années, 1200 femmes autochtones ont été portées disparues ou ont été assassinées au Canada. Justice demandée à Saskatoon pour les femmes autochtones disparues ou assassinées. Les ministres Carolyn Bennett et Jody Wilson-Raybould lors d'un point de presse sur l'enquête nationale sur les femmes autochtones disparues ou assassinées à Saskatoon.
Photo : Sandra Sirois/ICI Radio-Canada Les ministres de la Justice et des Affaires autochtones et du Nord ont affirmé qu'une justice doit être rendue aux femmes autochtones et à leurs familles, lors d'une consultation en prévision de l'enquête nationale sur les femmes autochtones disparues ou assassinées à Saskatoon. Jody Wilson-Raybould et Carolyn Bennett ont entendu les témoignages des proches des victimes lors d'une table ronde.
Cent quarante personnes ont participé aux discussions. La ministre des Affaires autochtones Carolyn Bennett dit que des actions doivent être prises avant la publication du rapport de l'enquête à venir, notamment en ce qui trait aux relations avec les forces policières. Des tables rondes sont également prévues à Edmonton, à Calgary et à Ottawa dans les prochains jours. L'Alberta demande une enquête sur les Autochtones disparues et assassinées. La première ministre de l'Alberta, Rachel Notley, s'est excusée pour les crimes commis dans les pensionnats autochtones.
Photo : ICI Radio-Canada La nouvelle première ministre de l'Alberta, Rachel Notley, se joint à l'appel de nombreux premiers ministres canadiens et chefs de Premières Nations afin de tenir une enquête nationale indépendante sur les disparitions et les meurtres de femmes autochtones. Un texte de Tiphanie Roquette La première ministre en a fait l'annonce devant les députés de l'Assemblée législative, qui l'ont ovationnée. « Tant que nous ne considérerons pas les causes profondes, la violence continuera », a dit Mme Notley, qui a cité également la pauvreté, le manque de logements et le manque de ressources éducationnelles parmi les importants problèmes à résoudre. « En ce temps de solstice d'été, nous ne laisserons pas la lumière diminuer sur la crise dans notre province et notre pays. » — Rachel Notley, première ministre de l'Alberta.
Ottawa confirme la tenue d'une enquête sur les femmes autochtones disparues ou assassinées. Le reportage de Marc Godbout Le gouvernement libéral de Justin Trudeau a décidé de lancer une consultation auprès des familles et des proches des femmes autochtones disparues ou assassinées avant de définir le mandat de la commission d'enquête. Les ministres de la Justice, Jody Wilson-Raybould, de la Condition féminine, Patricia Hajdu, et des Affaires autochtones, Carolyn Bennett, ont indiqué que la première phase consistera à rencontrer les survivantes, leurs familles et les proches des victimes ainsi que les représentants des organisations autochtones pour les sonder sur la « définition des paramètres de la commission d'enquête » à venir. « Le gouvernement du Canada croit qu'une enquête sur les femmes et les filles disparues et assassinées peut seulement être définie une fois que ceux et celles qui sont directement touchés se seront exprimés » est-il précisé dans le communiqué.
Les trois ministres dirigeront ces rencontres qui se dérouleront au cours de la prochaine année. Quand la police est une menace pour les femmes autochtones de Val-d'Or. À la suite de notre passage à Val-d’Or, la Sûreté du Québec a été mise au courant de certains comportements de ces agents. Priscillia a porté plainte, notamment, mais ce n'est pas le cas pour toutes les femmes que nous avons rencontrées. Au total, 14 dossiers ont été ouverts et transmis à la direction des normes professionnelles de la SQ.
Huit d'entre eux ont été rencontrés et font l'objet d'une enquête. Après la diffusion de notre reportage, les huit policiers ont été relevés administrativement de leurs fonctions. Le ministère de la Sécurité publique a confié l'enquête à un autre corps de police, soit le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). C’est à l’entrée de Val-d’Or, en bordure de la 117, que l’on a retrouvé le corps d’une jeune femme autochtone en 2003. Ils viennent aussi pour Cindy Ruperthouse, une Algonquine de 44 ans dont on est sans nouvelles depuis le printemps 2014. Une enquête nationale annoncée le jour de l'anniversaire du meurtre de Brandy Vittrekwa.
Une veillée à la chandelle, à la mémoire de Brandy Vittrekwa, retrouvé sans vie le 8 décembre 2014. Photo : ICI Radio-Canada Au Yukon, l'annonce de la tenue d'une enquête publique sur les femmes autochtones disparues ou assassinées est survenue le jour même de l'anniversaire du meurtre de Brandy Vittrekwa. La jeune fille de 17 ans a été trouvée sans vie dans un boisé de Whitehorse le 8 décembre 2014. Un adolescent fait face à des accusations entourant l'affaire et la Première Nation Kwanlin Dün travaille à rendre le secteur plus sécuritaire.
De nombreux bosquets ont été coupés, de l'éclairage ajouté aux sentiers, et des caméras de surveillance y sont envisagés. Une table ronde yukonnaise Le gouvernement du Yukon, les groupes de femmes autochtones et des chefs des Premières nations ont rédigé une lettre ouverte au gouvernement fédéral pour mettre de l'avant les initiatives locales. Une précommission à la commission d'enquête sur les femmes autochtones disparues. Murale représentant des femmes autochtones disparues ou assassinées à Winnipeg. Yukon : débat des candidats sur les questions autochtones. Les quatre candidats du Yukon aux élections fédérales étaient présents au débat organisé par les Premières Nations du territoire. Photo : ICI Radio-Canada/Nancy Thomson Tous les candidats du Yukon aux élections fédérales ont participé mardi soir à un débat organisé par les Premières Nations du Yukon. La néo-démocrate Melissa Atkinson, le conservateur Ryan Leef, le libéral Larry Bagnell ainsi que Frank de Jong du Parti vert étaient présents lors de l'évènement qui a attiré une foule d'environ 200 personnes.
Parmi les questions soumises aux candidats figuraient celle du respect et de la conclusion des ententes territoriales du territoire, un amendement de la loi S-6, ainsi que le registre des armes d'épaule. Larry Bagnell affirme qu'un gouvernement libéral traitera chaque Première Nation individuellement. Loi S-6.