Sharers and Workers, vu par… Sharers and Workers, vu par… Nous reproduisons ici le compte rendu fait par Danielle Kaisergruber, qui a promené son regard de tables en tables le 14 janvier lors de la journée Sharers & Workers. Sharers and Workers, une journée particulière Par Danielle Kaisergruber, via Metis Le 14 janvier dernier, à la Fonderie de l’Image à Bagnolet s’est déroulée la journée de lancement du nouveau réseau Sharers & Workers.
Ceux qui travaillent et ceux qui partagent. Et surtout ceux qui font les deux en même temps. Le lieu : le CFA (Centre de formation d’apprentis) Campus de l’Image où des générations de jeunes se forment aux métiers de la communication audiovisuelle. Les discussions et les interactions ont été tout de suite vives et fructueuses. Et l’argent dans tout ça ? Quelle durabilité pour ces nouvelles entreprises et leur inscription dans des objectifs de développement durable ? Et le travail dans tout ça ? Pour en savoir plus: Revenu universel: trois orientations. L’idée d’un revenu universel apparaît ponctuellement dans les réflexions et propositions politiques. Elle bénéficie, actuellement, d’un intérêt de plus en plus marqué, en France comme à l’étranger. Des pays aussi différents que la Namibie et les Pays-Bas soutiennent des expérimentations à l’échelle locale.
Depuis les années 1970, en raison de la richesse pétrolière, l’Alaska verse chaque année un dividende uniforme à tous ses habitants. En 2015, le gouvernement finlandais a annoncé une refonte de son État-providence pour mettre en place un revenu universel substantiel. Ses formes, ses paramètres, ses cibles varient selon les projets. Dans le contexte français, des personnalités politiques aussi différentes (par ordre alphabétique) que Christine Boutin, Arnaud Montebourg, Dominique de Villepin ont, ces dernières années, proposé la mise en œuvre de ce revenu universel. Bien entendu, une question essentielle, parmi d’autres, relève du montant de ce revenu universel ou de base.
Références. Quelle métamorphose du monde du travail à l’ère du numérique ? Pepper, c’est son nom, est un petit robot humanoïde d’1m20 pour 28 kilos. Stationné en gare des Sables d’Olonne, dans les Pays de la Loire, jusqu’au mois de mars, sa mission consiste à aider les voyageurs. Equipé d’une tablette connectée, de plusieurs caméras 3D, d’un haut-parleur, de micros et de capteurs, il permet de choisir un trajet, de trouver un horaire de train ou encore d’indiquer la destination du centre-ville ou de l’office du tourisme. Pour ses premiers pas en France, ce robot, commercialisé par la société franco-japonaise Aldebaran, est également présent dans deux autres gares de la région nantaise et trois hypermarchés Carrefour.
Si l’expérience est concluante, elle pourra être généralisée à une dizaine de gares, indique la SNCF. "L’objectif n’est pas de remplacer les agents, assure-t-on au sein de la direction, mais de désengorger les guichets. " Plus de 5 millions d’emplois détruits Bipolarisation du travail Pluriactivité et travailleurs indépendants. Ne dites plus petits boulots, dites jobbing. Avant, il y avait les petites annonces punaisées chez le boulanger «donne cours de langue, garde enfants, propose repassage», le concierge, toujours partant pour venir bricoler chez vous à ses heures creuses contre un peu d'argent de poche, le copinage, le voisinage, le « tu connais quelqu'un qui ? ». Aujourd'hui, les petits boulots d'hier, les petits services entre voisins, les petits dépannages de proximité se retrouvent sur des plateformes en ligne comme jemepropose.com, Frizbiz, MonAbeille, Youpijob et beaucoup d'autres.
Numéro 1 du jobbing en Francejemepropose.com a débarqué en 2012. Il comptabilise 250 000 membres inscrits et 100 000 annonces en activité. Chez je mepropose.com, c'est toute la société qui défile pour chercher un revenu de complément (40% sont déjà en activité) ou un revenu tout court, des jeunes, des vieux (10% de retraités), des chômeurs toutes catégories. Mais ce ne sont pas le gros des annonces. Le patron de ce site le sait bien. Pour en savoir plus.
Les Lulus dans ma rue et mon quartier sourit. Qui sont ces Lulus ? Que font-ils dans ma rue ? Lors d'une rencontre chaleureuse avec quelques Lulus et la concierge installée dans son kiosque Place saint Paul dans le 4e arrondissement de Paris, Charles-Edouard Vincent, nous a donné les clés de cette conciergerie de quartier créée il y a un peu plus de six mois. Trois problèmes, une réponse Emmaüs Défi, dirigé depuis une dizaine d'années par le même Charles-Edouard Vincent, peine à jouer un rôle de sas vers l'emploi, conforme à l'intention initiale. Car il y a des besoins qui ne sont pas satisfaits. Enfin, troisième constat, les liens à distance, les échanges sur les réseaux sociaux ne se substituent pas à la vie de quartier. Cinquante Lulus à votre service Résultat. On peut distinguer deux groupes : ceux qui cherchent un complément de revenus, étudiants, retraités ou salariés. Et demain Bien sûr cette réussite n'interdit pas les questions.
Comment définir les activités qui sont vraiment nouvelles ? L'option pragmatique. Bond prospectif dans le monde du travail de demain par Valérie Peugeot. Is Uber Pop? De l’origine sociale des conducteurs de VTCs. « Variations Economiques. A qui profite Uber? Le Conseil Constitutionnel vient de confirmer l’interdiction faite à UberPop d’exercer son activité en France. Au-delà de la question de la concurrence faite aux taxis, se pose celle de l’offre économique et sociale apportée par ce nouvel acteur économique. Uber a annoncé pouvoir créer 50 000 emplois en Europe, perspective d’autant plus précieuse et significative dans un marché du travail atone depuis plusieurs années. Uber se veut l’entreprise 2.0 démocratisant l’accès à un marché du travail que les chômeurs les plus vulnérables, issus des couches populaires, ont chaque fois plus de difficulté à réintégrer.
Les données sur la ville d’immatriculation des conducteurs VTCs dans la petite couronne parisienne [i] montrent que la majorité provient des banlieues du nord et sud-est de Paris [ii], là où les conditions économiques sont les plus difficiles: La présence de conducteurs de VTCs est ainsi particulièrement forte dans les villes où [iii]: Le revenu moyen est faible, Le Devoir | Nouvelles, actualités, politique, culture et chroniques. Vancouver — Une nouvelle étude laisse croire que les fermes de pays développés seraient plus vulnérables aux sécheresses, plus longues et plus intenses que prédit par les experts dans la foulée des changements climatiques, que celles de pays plus pauvres. Les fermes des pays développés ont un niveau de production très élevé dans un climat stable, mais elles sont probablement plus sensibles aux chocs climatiques, a expliqué Navin Ramankutty, de l’Université de la Colombie-Britannique, coauteur de l’étude publiée mercredi dans la revue scientifique Nature.
M. Ramankutty et ses collègues ont examiné les données des Nations unies sur les cultures dans 177 pays entre 1964 et 2007. Ils ont ensuite croisé les données de la production avec celles de 2800 situations de températures extrêmes recensées pendant cette période — dont les vagues de chaleur, les sécheresses, les vagues de froid et les inondations. Monoculture M. Gig Economy : le véritable défi des plateformes – Christophe Benavent. Il y a de bonnes chances que ce soit le mot de l’année 2016, alors que le monde de l’économie collaborative ou de l’économie du partage, connait une remise en cause sérieuse et une contestation de plus en plus vigoureuse qui pourrait aboutir à une véritable crise de légitimité, dans un secteur en pleine croissance qui a bénéficié de près de 25 milliards $ de levée de fond ces dernières années.
On notera d’ailleurs des changements sémantiques qui se traduisent par l’emploi plus fréquent de l’expression « On demand economy », et plus fraichement de gig economy, sans compter le digital labor. La crise de légitimité se traduit naturellement dans les conflits liés à Uber, à la remise en compte des effets urbains de AIrBnB et d’une contestation plus articulée qui se traduit par le développement d’un cooperativisme de plateforme.
Qu’en est-il en France? A vrai dire la même chose, au moins une absence dans les statistiques. Dutch city plans to pay all citizens a ‘basic income’, and Greens say it could work in the UK. It’s an idea whose adherents over the centuries have ranged from socialists to libertarians to far-right mavericks. It was first proposed by Thomas Paine in his 1797 pamphlet, Agrarian Justice, as a system in which at the “age of majority” everyone would receive an equal capital grant, a “basic income” handed over by the state to each and all, no questions asked, to do with what they wanted. It might be thought that, in these austere times, no idea could be more politically toxic: literally, a policy of the state handing over something for nothing. But in Utrecht, one of the largest cities in the Netherlands, and 19 other Dutch municipalities, a tentative step towards realising the dream of many a marginal and disappointed political theorist is being made.
The politicians, well aware of a possible backlash, are rather shy of admitting it. The idea also hopes to target “revolving door clients” – those who are forced into jobs by the system but repeatedly walk out of them. Sharers & Workers | Économie collaborative et travail. Le CPA : un nouvel outil à mettre au service de la transition² : Transitions² Le gouvernement a créé le Compte Personnel d'Activité. Les partenaires sociaux en discutent. Faisons-en un outil de la transition²! Le Compte personnel d'activité (CPA) qui a été annoncé récemment par le gouvernement sera mise en oeuvre à partir du 1er janvier 2017.
Ce sera un outil numérique qui permettra à chacun d'accéder à ses droits sociaux (formation, chômage, retraite...) et d'en assurer la portabilité quel que soit son employeur. Il devrait en particulier bénéficier aux travailleurs indépendants. Le CPA sera attaché à l'individu, il permettra de comptabiliser les heures de travail et en retour de faire valoir les droits associés. Les modalités du CPA sont en cours de discussion entre les partenaires sociaux et on peut craindre qu'il sorte de la négociation un outil amoindri avec des avancées sociales limitées. Toutefois on peut en attendre beaucoup plus et changer radicalement la manière dont on considère l'activité, la contribution de chacun à la société et l'accès aux droits. Le code du travail du XXIe siècle reste à penser et à écrire | La nouvelle réalité du travail.
Rapport Combrexelle, essai signé Jacques Barthélémy et Gilbert Cette, note de l’institut Montaigne ou encore Rapport Mettling : les publications qui s’interrogent, revisitent ou réforment le code du travail s’enchaînent en cette rentrée. Toutes méritent de contribuer à la réflexion qu’exige le nouveau code du travail qui devrait être proposé en 2016. Et toutes confèrent dans ce cadre une importance accrue au dialogue social. Avocate spécialisée dans les questions de droit du travail et associée-gérante chez August & Debouzy, Emmanuelle Barbara répond à nos questions et s’interroge sur le sort du code du travail dans un XXIe siècle que l’on pressent digital, mondialisé et collaboratif.
Alors, à quand un Code du travail 2.0 ? Aujourd’hui, plusieurs rapports proposent une réforme du code du travail. Selon vous, reposent-ils sur une bonne analyse de la situation ? La question est complexe et ma réponse sera donc mesurée. L’intégralité de l’interview peut être lue ici J'aime : J'aime chargement… Le salariat classique de plus en plus concurrencé | La nouvelle réalité du travail.