En mobilisant une multitude d’usagers qu’elles mettent en rapport pour échanger des biens ou rendre des services, elles génèrent des économies d’échelle qui leur permettent de concurrencer très rapidement les entreprises traditionnelles. Quasiment tous les secteurs économiques sont aujourd’hui menacés et la plupart des grandes entreprises du XXème siècle pourraient demain disparaître, concurrencées par les plateformes digitales, à moins qu’elles ne deviennent elles-mêmes des plateformes mettant en réseau leurs clients et leurs sous-traitants.
Rares sont les plateformes qui n’ont pas une logique capitaliste. Wikipedia semble être l’exception mais d’autres projets essaient d’émerger comme Arduino pour la fabrication open source de composants électronique ou la Zooz pour le covoiturage coopératif. Les abus des grands acteurs capitalistiques de l’économie collaborative favorisent ces démarches. Elles sont aujourd’hui soutenues par de nombreux acteurs de l’économie sociale et solidaire.
Le coopérativisme de plateforme vise ainsi à défendre des modèles coopératifs pour le développement de plateforme digitale afin de redistribuer la valeur générée par des outils qui ont vocation à devenir des quasi-monopoles dans leur domaine. Qui dit coopérative dit pratiques démocratiques pour l’ensemble des décisions qui sont prises par l’entreprise. Les pratiques démocratiques du coopérativisme bénéficient aujourd’hui des outils du numérique. La démocratie liquide peut être l’un des outils majeurs pour réussir ce pari démocratique à l’échelle de plateformes parfois mondiales.
En soutenant de nouvelles pratiques démocratiques, assises sur les technologies numériques, le système économique pourrait être révolutionné. L’essentiel des circuits économiques pourraient être coordonnées par des plateformes dont les algorithmes et les pratiques sont décidées après vote par les citoyens. Les plateformes coopératives ne détruiront pas le capitalisme en tant que tel puisqu’elles feront travailler des entreprises, souvent des petites entreprises ou des indépendants, qui auront besoin d’un capital pour produire des biens et des services. Mais grâce à un fonctionnement démocratique, elles pourraient assurer un fonctionnement au bénéfice de chaque acteur économique, limitant drastiquement les rentes et favorisant des allocations optimales au profit de chacun.
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But what if it’s not 2015 but, say, 2025, and you could instantly find, hire and pay providers of all those services without going through a company of any kind? Today there’s no shortage of startups, projects, and developers trying to apply the blockchain concept to everything. Illustration by Karol Banach. Vers des plateformes réellement coopératives. Les professeurs Nathan Schneider (@nathanairplaine) et Trebor Scholz (@trebors, le père du concept de Digital Labor) publient sur The Next System Project (@thenextsystem) un intéressant manifeste. L’économie solidaire nécessite un internet de la solidarité La plupart des technologies inventées (radio, télévision, internet, blockchain…) prônent dans leurs premières versions un idéal de liberté et de démocratie, de décentralisation. Mais récupérées par « l’ordre social en place » (entreprises, gouvernements et surtout investisseurs…) elles tendent à devenir des monopoles centralisés bien loin de leurs idéaux originels.
Malgré tous les discours sur le partage et la démocratisation, l’industrie de la technologie est devenue accro à un modèle d’investissement à la recherche de retour sur investissements massifs et à court terme. A l’inverse, l’économie sociale et solidaire, elle, est créative et énergique. De l’esprit du partage… au partage réel Coopératives ou services publics 2.0 ? Publication: Platform Cooperativism Conference. By Trebor Scholz (Rosa Luxemburg Foundation, 2016) download PDF The “sharing economy” wasn’t supposed to be this way. Aided by the tiny computers most of us carry with us all day, every day, we would be free from the burdens of ownership and making money in our spare time by renting out our unused possessions. The vision was—or at least appeared to be—an idealistic one.
Even before they enter kindergarten, every child learns the value of sharing, and here were the beneficent forces of Silicon Valley bringing us innovative new tools to strengthen our communities, disrupt outdated ways of doing business, and maybe even reduce our carbon footprints. The reality turned out to be a little different. With these new middlemen sucking profits out of previously un-monetized interactions, creating new forms of hyper-exploitation, and spreading precarity throughout the workforce, what can we do? Trebor Scholz has lived and worked in co-ops for over a decade. We are Commons, Blockchain, Platform Coop. Reprendre le contrôle pour un monde plus humain. We are Commons, Blockchain, Platform Coop. Reprendre le contrôle pour un monde plus humain. Trebor Scholz, Platform Cooperativism, Part III Trebor Scholz a démarré son livre par un récit sur l’économie « au compteur ».
Dans ce récit, l’économie « au compteur » a dénaturé l’économie collaborative dont elle avait pris le nom, puis progressivement elle dénature les relations de travail et floute consciemment la notion de travail elle-même pour mieux faire bouger les législations. Permettez-moi au passage de rappeler que la concomitance entre une nouvelle vague algorithmique de l’économie numérique et l’émergence de l’économie collaborative donne l’illusion d’un seul et même phénomène, alors que ce sont plutôt quatre mouvements « vibratoires » qui se croisent en corrélation de phase et provoquent un tsunami. Un autre courant de recherche est issu du nouvel intérêt pour les Commons grâce notamment aux travaux d’Elinor Oström. Petite plateforme coop et ses bonnes fées : 6 vœux à exaucer pour en faire notre future Pachamama… Petite plateforme coop et ses bonnes fées : 6 vœux à exaucer pour en faire notre future Pachamama nourricière Trebor Scholz, Platform Cooperativism, Part IV (final) Nous l’avons vu dans l’argumentation de Trebor Scholz, la réappropriation dans une collaborative d’un clone technologique de mobilité collaborative, hospitalité collaborative, productivité collaborative pourrait permettre de prendre des parts de marché aux géants de l’économie « au compteur ».
Si la pensée est féconde, elle recèle quelques lacunes à améliorer grâce à vous tous, membres de l’économie de la contribution comme préfère l’appeler Bernard Stiegler. L’une de ces lacunes repose sur l’hypothèse qu’une exigence de profit de 10% au lieu des 20% ou 30% du capitalisme de plateformes serait suffisante pour faire basculer l’équilibre concurrentiel. Les plateformes, un revenu d’appoint dont il faut analyser les données Des modèles économiques plastiques en fonction du secteur et un modèle juridique précis. Une autre histoire du capitalisme et du coopérativisme: Comment le capitalisme va croquer l'économie du partage. Pas une semaine ne passe sans que l’américain Uber – qui met en relation des chauffeurs de véhicule de tourisme et des clients – ne fasse parler de lui pour ses méthodes dignes du capitalisme le plus offensif (lobbying intensif, déstabilisation de la concurrence à coups de fausses réservations…).
Certaines start-up – comme la plateforme de covoiturage Blablacar ou celle de location de véhicules entre particuliers Drivy – réalisent des levées de fonds record, liant leur destin au monde de la finance. Sans compter les acteurs traditionnels qui investissent à leur tour le « marché » du collaboratif. L’économie du partage aurait-elle perdu son âme, fusionnant avec un capitalisme dont on pensait naïvement qu’elle était l’ennemie ?
« Tous ces événements font que nous sommes à un tournant. Dans leur ouvrage What’s Mine is Yours (« Ce qui est à moi est à toi », (HarperCollins Business, 2010), Rachel Botsman et Roo Rogers élaborent les bases de ce nouveau modèle. Lobbying intensif. Indigo : le réseau qui remplace l’argent par l’entraide. Indigo est un nouveau réseau social voulant tourner le dos à une société jugée individualiste, égo-centrée et divisée. Axé sur l’échange intégralement gratuit de services, les promoteurs d’Indigo promettent un monde « où tous les biens sont accessibles, où tous les services sont bénévoles et où l’on s’entraide tous ». Leur objectif est clair : créer une plateforme sociale révolutionnaire où s’échangeraient des biens et des services sans argent !
Lever une vague d’entraide Indigo est un projet de défi associatif sorti de l’imagination de Stéphane de Freitas, alias « SdF ». Fruit de trois ans de travail, la plateforme, qui sera également disponible en application pour smartphone, met en relation l’utilisateur et une personne prête à lui offrir gratuitement le service ou l’objet dont il a besoin. La plateforme serait également ouverte aux associations afin que quiconque puisse soutenir diverses actions caritatives par des actes concrets.
L’utilisation d’Indigo est entièrement gratuite. «Ubérisation»: ce que cache le mot qui fait fureur. Il a sa fiche Wikipedia depuis une petite année mais il n’a pas encore fait son entrée dans le Larousse et le Robert. Il le faudrait, tant en quelques mois, il s’est imposé partout, finissant par être dévoyé, galvaudé. Depuis qu’Uber, la start-up californienne, spécialiste du VTC, a rendu fous les taxis du monde entier, le néologisme « ubérisation » (ou à l’anglaise « uberisation ») fait fureur. C’est LE mot de l’année 2015 (et des suivantes) qui fait trembler entreprises et salariés. « Ubérisation » de l’immobilier, de la pharmacie, de la banque, de la plomberie, de l’éducation, du droit, du marketing, du sexe… Tapez le terme dans n’importe quel moteur de recherche et vous découvrirez l’étendue de sa portée et les sueurs froides qu’il provoque dans tous les secteurs d’activité de l’économie traditionnelle.
Tous «ubérisés», même les chauffeurs VTC. Focus sur La`Zooz, le covoiturage version blockchain – Blockchain France. Dépasser les modèles d’Uber et de Blablacar La`Zooz est une start-up israélienne qui propose un service de covoiturage entièrement repensé car décentralisé et détenu par sa communauté. Ce service, open source, permet aux conducteurs et aux passagers de se connecter en temps réel pour remplir les sièges vides des conducteurs, sans avoir à s’appuyer sur un acteur intermédiaire pour la mise en relation : tout passe par une plateforme autogérée. La première grande caractéristique de cette plateforme de covoiturage réside donc dans sa décentralisation : le service n’est pas détenu par ses fondateurs ou par un quelconque investisseur extérieur, mais bien par la communauté de ses utilisateurs.
Des jetons comme rémunération La`Zooz rémunère ses conducteurs en jetons appelés « Zooz » (une monnaie basée sur le bitcoin) stockés sur une blockchain. Dans cette même optique, les fondateurs de l’application ont fait le choix de rémunérer les conducteurs même lorsqu’ils roulent seuls. J'aime : Arcade City: Decentralized, Blockchain-Based Answer to Uber. The city of Portsmouth, New Hampshire passed an ordinance regulating ride-sharing services that took effect in September of 2015. The ordinance made driving with Uber and other ride-sharing companies illegal within the city limits. Christopher David, a former Uber driver, launched the Free Uber campaign using Bitcoin prize pools to incentivize activism protesting the ordinance. Now, in the wake of protests by Uber drivers over the company’s decision to cut fares, David is launching his own blockchain-based ride-sharing platform, Arcade City.
To promote the new platform, he and nine other drivers gave 100 rides on New Year’s Eve on a donation-only basis. CoinTelegraph spoke to David about Arcade City. CoinTelegraph: You were an Uber driver before. Christopher David: Imagine a decentralized Uber that connects drivers with customers peer-to-peer using the Ethereum blockchain.
Driver engagement is key. Uber and Lyft are run by nerds in San Francisco. CT: How are drivers getting paid?