PaaS – IBM place son Cloud auprès de Sogeti. IBM a annoncé que la filiale de Capgemini, Sogeti, utiliserait désormais son offre Cloud comme plateforme de développement principale.
Ce partenariat fait suite à des annonces similaires avec CSC et Tech Mahindra, deux autres sociétés de service IT. Sogeti formera donc ses développeurs répartis dans 15 pays sur Bluemix d’IBM, qui repose sur Cloud Foundry. La technologie sera exploitée comme sandbox pour l’intégration de terminaux de l’Internet des objets, mais aussi la collaboration et les interactions autour d’APIs.
La plateforme permettra de "développer des applications Cloud hybride sur des infrastructures publiques, privées et sur site client plus rapidement, en tirant parti de l’approche Cloud d’IBM qui s’appuie sur les standards ouverts, afin de faciliter l'intégration des données" précise Sogeti dans un communiqué.
IBM, qui veut se développer sur le marché du Cloud hybride, multiplie les accords avec les intégrateurs afin d’étendre sa présence dans les entreprises. Dépense IT : le Cloud public creuse l’écart sur le Cloud privé. Les ventes d’infrastructures Cloud – serveurs ; stockage, équipements réseau – seront en croissance de 24,1 % en 2015, calcule IDC.
Ce qui les amènera à un total de 32,6 milliards de dollars. Sur cette année, calcule le cabinet d’études américain, un dollar sur trois dépensé dans l’infrastructure IT le sera sur des architectures Cloud. En 2014, cette proportion était inférieure à 28 %. Pour IDC, la tendance que dessine 2015 – une forte croissance des dépenses dans le Cloud, une légère régression ailleurs (–1,6 % en 2015) – va perdurer : en 2019, les dépenses dans le Cloud tant public que privé devrait représenter près d’un dollar sur deux dépensé (46 % exactement). Soit une croissance annuelle moyenne de 15,1 %. Notons que cet écart entre Cloud public et Cloud privé sera même important en 2015.
A lire aussi : La France fait fuir les grands noms du CloudOctave Klaba, OVH : « Vendre de la VM, c’est banal »Les ventes d’infrastructures Cloud en pleine croissance. Windows 10 en mode cloud bientôt une réalité. Microsoft va permettre d’exécuter Windows 10 sur son cloud Azure.
Cette possibilité sera réservée à la version Enterprise. Microsoft prévoit de prochainement donner la possibilité d'exécuter Windows 10 dans son cloud Azure. L'information apparait désormais dans le questions-réponses de l'éditeur sur les possibilités offertes par Azure en matière de logiciels Microsoft. Elle a été relayée sur Twitter par Wes Miller, vice-président Recherche du groupe américain (voir le tweet ci-dessous). Ce Windows 10 en version cloud sera réservé aux détenteurs de Windows 10 Enterprise qui ont adhéré au rythme de mise à jour de la Current Branch for Business (lire le détail des différents rythmes de mise à jour de Windows 10). Autre nouvelle information introduite dans le même questions-réponses : Microsoft prévoit également un dispositif de Bring-Your-Own License (BYOL) dans l'optique de faciliter la réutilisation sur Azure des licences Windows Server acquises par un client en mode on-premise.
Azure combine Mesos et Docker pour gérer les containers en cluster. Microsoft planche sur un nouveau service cloud de gestion d'application en containers.
Il sera lancé en bêta d'ici la fin de l'année sur Azure. A l'occasion d'une conférence de presse le 29 septembre, Microsoft a présenté plusieurs nouvelles initiatives concernant son cloud Azure. Au programme : de nouvelles instances optimisées pour le calcul parallèle (basées sur des processeurs graphiques Nvidia), l'arrivée en version finale des services Azure pour l'Internet des objets, mais aussi une nouvelle offre tarifaire (allant jusqu'à des réductions 63%) pour les instances prépayées...
Dropbox applaudi par l'EFF pour sa protection des utilisateurs. L'arrivée de Condoleeza Rice au Conseil d'administration de Dropbox en 2014 avait suscité beaucoup de méfiance chez les activistes qui craignent que l'ancienne secrétaire d'Etat de George Bush ne facilite l'accès de l'administration aux données stockées par l'hébergeur.
Mais de façon inattendue, Dropbox fait partie des rares services en ligne à avoir obtenu la note maximale de 5/5 dans le nouveau rapport "Who Has Your Back" (.pdf) de l'EFF, qui évalue la politique de protection des utilisateurs à l'égard des intrusions étatiques — uniquement sur une base déclarative. La prestigieuse Electronic Frontier Foundation (EFF), qu'il est difficile d'accuser de naïveté ou de complicité, établie sa notation en fonction de cinq critères :