Une super technique pour aider les enfants à se calmer (en 5 respirations) 40 messages à glisser dans la trousse ou le cartable de vos enfants. Comment aider les enfants qui se découragent (trop) vite face aux difficultés ? Carol Dweck est psychologue, spécialisée dans les questions de motivation chez les enfants.
Elle propose une manière d’encourager les enfants qui abandonnent face aux difficultés fondée sur l’état d’esprit en développement. Pour elle, le plus important est d’insister sur la notion de « pas encore » : une notion qui n’est pas encore acquise signifie que l’enfant est encore en train d’apprendre, qu’il est sur le chemin. Carol Dweck appelle cela le « pouvoir du bientôt« . 1. « J’adore les défis » : un état d’esprit en expansion Les enfants qui se réjouissent face à l’idée de relever des défis savent que leurs capacités peuvent être développées et que leur intelligence n’est pas figée.
Ces enfants vont s’impliquer dans les problèmes qui se présentent à eux : ils vont traiter les erreurs, apprendre à partir de celles-ci et les corriger. 2. « C’est une catastrophe, je ne vais jamais y arriver » : la tyrannie du maintenant 1. >>> 30 propositions pour encourager efficacement les enfants : 2. 3. 4. Rôle de nos attentes dans l'éducation de nos enfants. Tous ces termes semblent barbares à première vue.
Or le principe sous-jacent est le même : dès lors qu’un pose une étiquette ou un jugement de valeur répété sur un enfant, il a tendance à se conformer à cette étiquette. Je me souviens d’une vidéo dans laquelle Marshall Rosenberg (fondateur de la Communication Non Violente) disait à propos d’élèves jugés « socialement et émotionnellement inadaptés » : « Si vous êtes classés socialement inadaptés, ça laisse une permission de faire le bazar. » Les comportements (négatifs mais aussi positifs) s’auto-renforcent à l’aide d’étiquettes. 1.
Plusieurs psychologues ont démontré ce mécanisme scientifiquement. Martin Seligman a alors extrapolé ce mécanisme aux comportements humains : un enfant risque d’intérioriser des remarques du type « Ce n’est pas un cerveau que tu as, c’est une passoire ! L’enfant finit par se persuader : « A quoi bon faire des efforts si le résultat est toujours mauvais ? 2. 3. 7 habitudes éducatives qui empêchent les enfants de réussir. 30 outils de retour au calme pour les enfants (colère, stress, hypersensibilité, anxiété) L’anxiété, le stress, la colère, l’hypersensibilité peuvent se manifester de différentes manières chez les enfants et interférer avec leur vie quotidienne (et la nôtre).
Il peut alors être utile d’avoir une trousse à outils en tête afin de venir y piocher des stratégies pour accompagner le retour au calme des enfants submergés par leurs états émotionnels. Certaines stratégies de retour au calme proposées nécessitent des objets mais j’ai fait en sorte que ces objets soient peu onéreux, peu encombrants (et donc faciles à transporter dans un sac par exemple) et facilement mobilisables. Par ailleurs, les stratégies proposées nécessitent peu d’apprentissage et leur diversité permet de proposer aux enfants plusieurs alternatives parmi lesquelles ils pourront choisir selon leur préférence et l’efficacité qu’ils y trouvent. Voici la liste des 30 outils et stratégies de retour au calme proposables aux enfants : Outils sensoriels Activités manuelles En mouvement Respiration. Quand la présence est plus efficace que les compliments. Stephen Grosz, psychanalyste et professeur à l’University College de Londres, met en garde dans son livre The Examined Life: How We Lose and Find Ourselves contre l’overdose de compliments : répéter à un enfant qu’il ou elle est intelligent(e), que son dessin est joli ne l’aidera pas forcément à s’améliorer.
La répétition trop fréquente de ce type de compliments pourrait même inhiber les performances des enfants. Pourquoi en effet faire un autre dessin si celui qu’ils ont fait hier était déjà le plus beau ? Pourquoi innover et tenter une autre manière de dessiner si les dessins tels qu’ils sont déjà faits valent toujours des compliments ? Stephen Grosz fait référence à une étude menée par deux psychologues en 1998 (Carol Dweck et Claudia Mueller). Elles ont demandé à 128 enfants de résoudre des problèmes simples de mathématiques.